En couverture : « Tous en prison » (illustré par Vincent Croguennec). Quelques articles seront mis en ligne au cours du mois. Les autres seront archivés sur notre site progressivement, après la parution du prochain numéro. Ce qui te laisse tout le temps d’aller saluer ton kiosquier ou de t’abonner... Actualités Elles grèvaient d’un autre monde – Femmes de chambres : une grève quatre étoiles > À Marseille, les hôtels de luxe poussent et les travailleuses souffrent. Mais elles résistent : ces dernières (...)
« Nous n’avons pas gagné, mais nous n’avons pas non plus eu un résultat catastrophique qui nécessite un changement de cap du président de la République », a osé Marlène Schiappa au soir de la grande pantalonnade électorale européenne. Bah ouais, meuf, changez rien, pas votre faute si les manants votent pas comme il faut. À croire qu’ils ne vous font pas confiance. C’est quand même fort de café : d’où tirent-ils une telle défiance ? Au Chien rouge, faut bien avouer qu’on se sentait moyennement concernés par (...)
Un bouclage CQFD, c’est pas la teuf à neuneu, t’as vu. Il y a un code à respecter, des règles fondues dans le marbre, ou bien alors tout part à vau-l’eau, ma bonne dame. Ainsi, quand le marathon de la dead-line commence rue Consolat et qu’on s’installe à nos places respectives pour laisser fuser l’intelligence collective à grands jets limpides, il ne faut pas : S’engager à préparer une paëlla pour le repas collectif de midi avant de se débiner, sous peine de susciter une tornade de regards courroucés. (...)
On vous le dit tout net : on est un peu jaloux. Nous qu’on galère comme des oufs à maintenir l’équilibre financier de ce journal alors qu’on fonctionne essentiellement à l’huile de coude, on aimerait bien un grand raz-de-marée financier pour nous soutenir. Mais rien, que tchi, tout le monde s’en bat la breloque du Chien rouge. Et là, t’as trois poutres qui flambent, une flèche gothique qui tombe, Stéphane Bern qui chiale, et le monde entier balance du flouze. Et pas qu’un peu : les promesses de dons (...)
« L e préfet de police de Paris a réquisitionné une dizaine de clébards dressés pour l’attaque, ordonnant de les démuseler. » Quand on a lu cette phrase dans le Canard enchaîné du 24 avril, notre sang de Chien rouge n’a fait qu’un tour. D’abord parce qu’on déplore qu’on utilise nos congénères canins pour de viles tâches policières. Ensuite parce que l’irruption de cabots à képi dans le paysage confirme que le fond de l’air est à la répression décomplexée. Semaine après semaine, l’attirail mobilisé ne cesse (...)
En couverture : « Les Gilets jaunes : “On est encore là !” » (illustré par Cécile K.). Quelques articles seront mis en ligne au cours du mois. Les autres seront archivés sur notre site progressivement, après la parution du prochain numéro. Ce qui te laisse tout le temps d’aller saluer ton kiosquier ou de t’abonner... Actualités Gilets jaunes : débat et des hauts – Saint-Nazaire, l’assemblée en herbe > Cela aurait pu être un beau bordel. Un condensé de parlotte et d’envolées, d’objections furibardes, de (...)
En couverture : « Printemps algérien : “Sortez le régime !” » (illustré par Maïlys Vallade). Quelques articles seront mis en ligne au cours du mois. Les autres seront archivés sur notre site progressivement, après la parution du prochain numéro. Ce qui te laisse tout le temps d’aller saluer ton kiosquier ou de t’abonner... Gilets jaunes Gilets jaunes et réseaux sociaux – Facebook la poucave > Comme lors des printemps arabes, on a beaucoup glosé sur la symbiose entre Gilets jaunes et réseaux sociaux. Si (...)
Franchement, on est des warriors de l’enfer. Z’imaginez pas. Sortir un canard tous les mois avec une équipe de bras cassés de ce niveau, c’est limite miraculeux. Et qu’on tienne depuis 175 numéros, c’est sans doute la meilleure preuve qu’un Dieu veille sur les éclopés – un genre de grand morse céleste affalé sur les nuages, toisant l’agitation terrienne en tirant sur son joint. Le présent numéro a ainsi traversé diverses tempêtes des plus agitées. Parmi les avaries : notre graphiste de choc a été (...)
« Il est dans un état… Il est sous l’eau », s’alarme un familier. « Rincé », « essoré », s’affolent d’autres. « Il a perdu la queue du Mickey, il n’arrive plus à l’accrocher », constate un ami. Un de ses « textoteurs du soir » va plus loin : « On n’est pas loin du burn-out. ». Une « petite main » abonde : « Heureusement qu’il est maquillé, sinon on verrait à quel point il est crevé… (Le Parisien du 30/03/2019) » On sait que Boutef, moufle usée dans laquelle s’agite la baronnie kaki algérienne, n’est pas au mieux de sa (...)
Si, contrairement à celui de Charonne, les massacres du 14 juillet 1953 et du 17 octobre 1961 sont restés si longtemps dans l’oubli, c’est parce que ce sont des colonisés, des Algériens, qui en ont été les victimes. Daniel Kupferstein a pointé du doigt les raisons du silence et de l’oubli auxquels ont longtemps été cantonnées les ratonnades policières des 14 juillet 1953 et 17 octobre 1961. En 1953 et 1961, ce sont des colonisés, des Algériens, qui ont été abattus. De plus, celle de 1953 est antérieure (...)