Pan sur le bec !
« CQFD, le journal qui fout le zbeul avec ton kiosquier »
Que l’équipe du Canard Enchaîné nous pardonne le vol du surtitre de cette chronique de contrition : les vrais rois de la boulette, c’est nous ! Je m’explique.
D’ordinaire, CQFD est vendu à 4 €, tarif certainement excessif mais qui ne nous permet même pas d’atteindre l’équilibre des comptes. Alors pour chaque numéro d’été, profitant de l’inattention caniculaire de nos fidèles lecteurs, nous augmentons le prix à 5 €. On a un argument, hein : ce numéro, qui reste deux mois en kiosque, fait huit pages de plus que d’habitude (32 au lieu de 24).
Alors voilà, comme chaque mois, on a commandé le code-barres à notre diffuseur, en précisant bien que ce numéro était à 5 €. Une fois ce code-barres reçu, avec la claire indication « 5,00 € », on l’a collé sur la Une et hop !, pour nous l’affaire était réglée.
Ce n’est que le lendemain du bouclage, après avoir enfin dormi un peu après des nuits de boulot sans sommeil, qu’on a repéré la bourde : tout en haut de la Une, à droite du grand bandeau « CQFD », il y avait cette maudite mention « 4 € ». Le nez dans le guidon, personne n’avait pensé à la changer.
Résultat, 4 ou 5 €, le peuple ne sait plus trop. Les chalands qui se saisissent du journal le pensent à 4, mais une fois arrivé à la caisse, le vendeur de journaux les fait déchanter : « 5 € s’iouplaît ! » D’où de multiples scènes d’incompréhension, voire de violence : « CQFD, le journal qui fout le zbeul avec ton kiosquier », a résumé un lecteur sur Twitter.
À nos lecteurs, à nos lectrices, à nos kiosquiers, à nos kiosquières, aux services d’urgence qui s’occuperont des nez cassés, nous présentons nos plus sincères excuses. Bel été !
Cet article fantastique est fini. On espère qu’il vous a plu.
Nous, c’est CQFD, plusieurs fois élu « meilleur journal marseillais du Monde » par des jurys férocement impartiaux. Plus de vingt ans qu’on existe et qu’on aboie dans les kiosques en totale indépendance. Le hic, c’est qu’on fonctionne avec une économie de bouts de ficelle et que la situation financière des journaux pirates de notre genre est chaque jour plus difficile : la vente de journaux papier n’a pas exactement le vent en poupe… tout en n’ayant pas encore atteint le stade ô combien stylé du vintage. Bref, si vous souhaitez que ce journal puisse continuer à exister et que vous rêvez par la même occas’ de booster votre karma libertaire, on a besoin de vous : abonnez-vous, abonnez vos tatas et vos canaris, achetez nous en kiosque, diffusez-nous en manif, cafés, bibliothèque ou en librairie, faites notre pub sur la toile, partagez nos posts insta, répercutez-nous, faites nous des dons, achetez nos t-shirts, nos livres, ou simplement envoyez nous des bisous de soutien car la bise souffle, froide et pernicieuse.
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Cet article a été publié dans
Les échos du Chien rouge
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Paru dans Les échos du Chien rouge
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Mis en ligne le 06.07.2019
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