Opération : Des croquettes pour le Chien rouge
Enfin des bonnes nouvelles ! Notre appel pour sauver CQFD a été entendu, y compris dans le milieu de la presse parisienne avec des relais sur le site de Libération et un bien beau texte de l’ami Porquet dans le Canard Enchaîné. Mais le plus stimulant a été de constater qu’un grand nombre de lecteurs et lectrices qui avaient abandonné le Chien rouge depuis plus ou moins longtemps se sont réabonnés. Résultat : les courriers de soutien accompagnés de nouveaux abonnements, de réabonnements et de dons ont afflué sur le bureau du secrétaire administratif tout au long du mois de novembre. Au rythme dément de 30 à 40 par jour ! Presque notre rythme mensuel habituel… Au final, il y a près de 250 abonnés de plus, soit un quart de l’objectif de notre appel à soutien. Nous remontons un peu la pente, mais il y a encore du boulot.
Car nous partions de fort loin. Il faut remonter à février 2014 pour compter 2000 abonnés à CQFD. Un seuil que la campagne actuelle ne nous a pas encore permis d’atteindre. Il est donc indispensable de continuer à diffuser largement autour de vous le SOS d’un canin en détresse. De déposer, parmi les paquets enrubannés au pied du sapin ou devant la cheminée, un abonnement à votre mensuel de critique et d’expérimentations sociales préféré. Que nous passions, en ces temps de consommation frénétique, de la précarité absolue à la précarité relative. Snif...
En ce qui concerne le fric, nous ne pouvons prétendre à jouer dans la même catégorie que nos collègues du Monde Diplo, qui ont annoncé dans leur édition de novembre avoir récolté plus d’un million et demi d’euros de dons sur les huit dernières années. Mais, à notre échelle et en moins d’un mois, les 20 000 euros reçus, entre abonnements et dons, auxquels s’ajoutent 1 000 euros de ventes de T-shirts et de livres, représentent une bouffée d’oxygène digne d’un service de réanimation d’urgence. D’ailleurs, pour maintenir la dynamique du soutien, nous lançons un financement participatif sur le site HelloAsso dans l’idée de toucher un public plus large qui pourrait contribuer à la poursuite de l’aventure du rouge canidé.
Courrier de nos lecteurs qui sont les meilleurs !
Tours, le 17 novembre
Pour l’achat de croquettes bio au Chien rouge… et qu’il continue à mordre les mollets de qui vous savez !
CQFD : Bio et survitaminées les croquettes, tant il a de guiboles à chiquer...
Pavie, le 6 novembre 2017
Bonjour !
Suite à votre appel à soutien dans votre dernier numéro de novembre, je réagis en abonnant 3 copains. Vous trouverez ci-joint un chèque de 108 euros. Encore 334 courriers identiques et les 1 000 abonnements vous donneront un peu d’air frais ; c’est tout le mal que je vous souhaite, tant je souris, je me marre, je me sens moins seul dans ce drôle de monde macronnien, à la lecture de ce bon journal que vous fabriquez.
Courage à vous !
CQFD : Cher lecteur, ta prose m’a donné envie de paraphraser le Dr Woody (mais pas Mr Allen) : Sarkozy est vivant, Macron est vivant et moi-même je me sens une patate d’enfer pour leur démonter la tronche...
Perros-Duirec, lundi 13 novembre
Salut à toutes et à tous !
Ben ça y est ! Voilà mon chèque de réabonnement très, très en retard ! (mais misère salariale oblige : paye de 347 euros net ; est-ce une excuse ? même pas). Bon, ça ne m’a pas empêché de l’acheter chaque mois en attendant. Par contre, ce chèque n’est encaissable qu’à partir de début décembre. Mais si je l’envoie aujourd’hui, c’est juste pour que Julien Tewfiq cesse de s’arracher les ch’veux (en a-t-il d’ailleurs ?)1 et qu’il arrête de lorgner la pendule du local de CQFD en attendant l’heure « légale » de l’apéro (toujours inexistante ici, en Bretagne) ! J’continue ma pub sur Twitter et au-delà pour vous soutenir.
CQFD vivra !!
CQFD : Fidèle lecteur, ta sollicitude nous a touchés jusqu’au tréfonds de nos âmes y compris concernant la santé capillaire de julien Tewfiq qui tient, quand même, à signaler qu’il n’y a rien au-delà de Twitter2…
Quelque part en France, le 17 novembre
Vivre sans le Chien rouge serait une erreur. Et un petit chèque pour commencer. Mais pourquoi attendre novembre, mois maudit où l’impôt nous saigne, pour réclamer sa pâtée ? Parce que vous êtes des amateurs – je suppose et c’est pour ça qu’on vous aime – sans carte de presse de la profession. Et en plus le journal est de plus en plus beau : illustrations, maquette. Donc merci !
CQFD : Amateurs de croquettes...
Sur Facebook, le 19 novembre
Juste pour vous dire, camarades, qu’un chèque de soutien/abonnement de la fédération Sud-PTT de 500 euros va arriver par courrier dès que le trésorier, que je suis, sera rentré d’animation de formation syndicale. Tenez bon !
CQFD : Camarade, ce geste honore le mouvement syndical. On attend la réponse de la CGT… Ah ! On vient de m’apprendre que le Sgen du Morbihan a pris un abonnement à 5 exemplaires. Venceremos !
Bretagne-Paris-Montpellier, le 20 novembre
Chers CQFD,
J’achète régulièrement votre journal au kiosque du coin mais votre appel à soutien du numéro de novembre m’a fait autant rire que pleurer et il est temps de dégainer le chéquier ! Diantre, je n’ai plus été abonné à un journal depuis les « Belles Histoires » de mon enfance mais j’espère bien à celui-ci pour des années. D’ailleurs, en écrivant ce mot, on me dit que Le Canard enchaîné a écrit un article sur vous cette semaine. Avec le soutien (et l’admiration aussi) d’une Bretonne-Parisienne-Montpellieraine qui, en plus aime bien les Calanques.
PS : ma main a glissé et j’ai écrit 40 euros sur le chèque, acceptez-les en gage d’une maigre contribution en plus !
CQFD : Une bien belle glissade qui restera dans notre bêtisier de Noël !
1 Les rares cheveux de Julien Tewfiq te disent "merci" ! (Note du webmaster.)
2 En tout cas, il n’y a pas de preuve. (Note du community manager.)
Cet article a été publié dans
CQFD n°160 (décembre 2017)
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Paru dans CQFD n°160 (décembre 2017)
Dans la rubrique Ça brûle !
Dans la rubrique Courrier des lecteurs
Par
Illustré par Cécile Kiefer
Mis en ligne le 05.12.2017
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Dans CQFD n°160 (décembre 2017)
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20 février 2018, 17:08, par Gerard. de Marseille.
Salut bande de branleurs en tongs, c’est Gégé ! Laisse moi t’importuner comme dirait Deneuve…Je soutiens vot’ putain de canard à cause du clebs, rapport à celui de Blier qui me mordait toujours les mollets, ce con, quand je tournais avec cette demi portion de Michel Blanc. Maintenant c’est le molosse de Poutine qui me fait la léchouille quand il a fini de gicler sa pisse sur une saloperie de tchétchène, dont le cadavre roupille en chien de fusil à cote du divan de Staline. Et.. Ouais, c’est la vie sentimentale de Georges le tueur, si tu veux… D’ailleurs, amateur d’art, je me suis fait ciseler, par Christo, une réplique en bronze d’une cellule de mon pote Poutine. Brigitte Lahaie l’a dit : Tout comme on peut jouir lors d’un viol, on peut éjaculer lors d’une séance de torture. Bon, allez c’est de la blague ça. Moi, qui peux jouer une petite frappe de droite ou de gauche, Danton ou Cyrano, je peux aussi interpréter un grand prince qui vous file 1000 roubles, comme ça, histoire de montrer qu’on vous achète pour que dalle. C’est votre coté compères qui m’a séduit, les types qui s’en prennent au pharaons de la presse ne peuvent que faire pleurer mes bourses, hahaha ! Vous êtes pas Richards, vous au moins. De toute façon, je suis pas chèvre de votre torchon, vous y trompez pas, vous les fugitifs, les inspecteurs qui font des bavures ne me dérangent pas. C’est ceux du fisc qui me cassent les burnes ! Je te les foutrais au placard tous ces fonctionnaires bigleux et te les enverraient à la mine, comme dans Germinal. Pays de merde qui dit trump, c’est de la France qu’il devrait causer, pas de tahiti ! ( sic)A la limite, Mesrine me bottait à cause de sa grande gueule. Et puis votre coté An 01, pas vrai, les déglingos ? J’aime bien votre coté marseillais, un peu de soleil dans l’eau froide quoi ! J’ai joué le shérif de votre patelin il y a pas longtemps. C’est un peu la lune dans le caniveau votre ville ? Non ? Avec les grands embouteillages en permanence et René la came pour les grandes occasions. Ca fait bien sept morts sur ordonnance dans les quartiers nord. Pas si méchant que ça. Allez salut, j’ai mon dernier métro avec Catherine. Hélas pour moi. Le seul scoop que j’accepterais de vous, c’est quand vous aurez retrouvé l’assassin de Lebovici. Là, je viderais mon baril de linge sale avec vous. Je préfère qu’on reste amis, je vous dis. RRRrrr oh… Chabat !
Gérard Depardieu. Odessa février 2018.
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