Au sommaire du 120

CQFD n°120, en kiosque à partir du 15 mars 2014.
Les articles sont mis en ligne au fil de l’eau après la parution du CQFD d’ensuite. D’ici-là, tu as tout le temps d’aller saluer ton kiosquier ou de t’abonner...

En Une : une illustration de Tanxxx.

Les dossiers

Dossier Bretagne

- Les patrons bretons en embuscade > A Locarn, petite commune de 500 habitants dans les Côtes-d’Armor, que la tradition populaire situe « sept lieues après l’enfer » du fait de son isolement et de l’âpreté de son climat, les langues ne se délient pas facilement quand on évoque le lieu-dit de Kerhunou. C’est là, en effet, que l’Institut de Locarn, sorte de « Davos breton » , a implanté son siège depuis déjà 20 ans.

- Thierry Merret : le faux-nez rouge > « Moins de contraintes administratives, environnementales, fiscales et sociales », c’est le leitmotiv que Thierry Merret a asséné lors de la grande manifestation des Bonnets rouges à Quimper, le 2 novembre dernier. Coorganisateur du mouvement, il affiche clairement ses ambitions : enrayer le déclin de l’agro-industrie bretonne. Portrait.

Dossier Forteresse Europe > Depuis la caverne originelle, l’hospitalité est un signe de reconnaissance dans la plupart des sociétés humaines. La générosité de l’hôte se veut désarmante. Elle désamorce de possibles conflits en mettant l’autre – l’étranger – au défi d’en faire autant, de s’asseoir et de palabrer. Le colon, en niant l’humanité des peuplades dites primitives qu’il voulait soumettre, a bafoué ces règles. La guerre de conquête, le pillage, le génocide, l’esclavage, l’OMC… ont conduit à rendre notre monde toujours plus hostile en abolissant les codes essentiels de la communication. Schengen, Sarkozy, Valls, Le Pen, la Suisse n’en sont que quelques stigmates parmi d’autres… Petit panorama de l’ignominie actuelle et des résistances en cours.

-« L’Europe est en guerre contre un ennemi qu’elle s’invente » > Créé il y a une dizaine d’années, le réseau Migreurop regroupe 45 associations situées en Europe, Afrique et au Proche-Orient. Aux manettes du projet, des chercheurs et des militants essaient de sensibiliser le populo sur la question de l’enfermement des étrangers et des politiques migratoires aux frontières de l’Union européenne (UE), notamment avec l’externalisation des contrôles dans des pays comme la Turquie ou le Maroc. Olivier Clochard, président du réseau, dresse ici une cartographie de cette « Europe en guerre contre un ennemi qu’elle s’invente ».

- Suisse : la barque est pleine ! > L’initiative anti-immigration « de masse » du parti national-populiste de l’Union Démocratique du Centre (UDC), acceptée le 9 février 2014 par 50,3 % de votants suisses, a provoqué une onde de choc dans le pays, à travers l’Europe et même au-delà. Topo.

- Précaires hors d’Europe ! > La Belgique expulse. Pas seulement des Afghans, des Maliens ou des Roumains, mais aussi des Français, des Italiens. Pas Gérard Depardieu, mais des précaires ou des chômeurs représentant « une charge déraisonnable ». C’est le cas de Silvia Guerra.

- Morts à la frontière > Neuf ans après la première insurrection de clandestins sur la frontière de Ceuta et Melilla, la route du détroit de Gibraltar est réactivée, au grand dam de Frontex. En témoigne la mort de quinze migrants, noyés le 6 février à vingt mètres de l’Europe.

Les articles

Venezuela : Crise au pays du pétro-chavisme > « La présentation des faits est si souvent mêlée à la propagande des factions en présence qu’il est difficile de prendre une position critique », observe Simon Rodriguez Porras dans un texte sévère sur la responsabilité du régime post-Chávez dans les récentes manifestations du mois de février. Dans ce contexte de guerre médiatique et de bipolarisation extrême, nous avons essayé de recueillir quelques clefs d’analyse auprès de plusieurs observateurs vénézuéliens pour mieux comprendre ces signes d’érosion du chavisme.

Prison : Surenchère de souffrances et soif de sang > Faute de ne pouvoir rétablir la peine de mort, mesure proscrite par la Communauté européenne, les intoxications politiques, relayées dans le bon sens populaire, ne cessent d’inventer des techniques inédites d’enfermement. Et inévitablement de fabriquer des personnes détenues qui n’ont plus rien à perdre.

Genre : Farida Belghoul : « Vaincre ou mourir » > Un nouveau phénomène de foire fait les délices des médias avides de scandale et fait trembler l’école républicaine. Farida Belghoul, ancienne égérie des luttes de l’immigration devenue figure réactionnaire, plutôt du genre exaltée, fait le buzz sur la toile et remplit les salles. Son combat : mettre à bas une pseudo-théorie du genre qui serait enseignée dans les écoles. Compte-rendu d’une conférence marseillaise.

Littérature : Lola Lafon : « Avant on consommait des gymnastes, aujourd’hui des top-models et des prostituées. » > Romancière et chanteuse, militante féministe et antifasciste, Lola Lafon vient de publier La petite communiste qui ne souriait jamais (Actes sud, 2014), un roman sur la gymnaste roumaine Nadia Comaneci. Le livre caracole en tête des ventes, toute la presse en parle, pourtant, ne fuyez pas ce texte, il est d’une grande beauté et requiert notre attention.

Les chroniques

Made in Bangladesh > La guerre des mondes de pauvres. Par Olivier Cyran.

Mais qu’est-ce qu’on va faire de… Biotope ?

Medias : Allo Libé bobo > Le Parti de la presse et de l’argent a souvent été épinglé dans les colonnes de CQFD. C’est donc avec une certaine jubilation que nous devrions suivre la chronique de la mort annoncée du quotidien Libération. Pas si chien, nous avons tenu à nous pencher à son chevet pour lui prodiguer quelques conseils.

Chronique Judiciaire > Tribunal de Paris, Cité, jeudi 31 janvier 2014

Queen Kong Kronik > La pute a bon dos

Je vous écris de l’usine > Réindustrialier la France !

Les vieux dossier d’Éric > Barnum antisémite : une tradition française ?

Cap sur l’utopie > « Faire tourner en bien général les vices »

Ma cabane pas au Canada > ZAD : Zone humide à défendre > Une ZAD dans la vallée du Tescou, à une dizaine de kilomètres de Gaillac, près de Toulouse. Le conseil général projette d’y installer un barrage. Cet ouvrage engloutirait plus de 29 hectares de forêt et de zone humide pour irriguer le maïs d’une dizaine d’agriculteurs. «  Ami, entends-tu ? »

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