Les brèves du N°114 (1)

Sarkoboy

Boris Boillon, ex-ambassadeur en Tunisie sous Sarkozy, s’est fait poisser par la douane avec une valise de 350 000 euros et 40 000 dollars en biffetons qu’il comptait faire passer en Belgique. Tout ça sur fond d’affaires pas nettes de la sarkozie : financements occultes du Qatar, thune de Khadafi, argent de poche de Guéant, etc. Moralité : si tous les voyous ne sont pas sarkozistes, tous les sarkozistes sont des voyous. Sauf tout le respect qu’on doit aux premiers…

Incorrigible !

A quoi vont servir les imprimantes 3D ? A faire la guerre, bien sûr ! De même que la plupart des « avancées » technologiques produites en ce monde, ce nouveau petit bijou fait déjà se pâmer les militaires US qui imaginent se débarrasser des problèmes de logistique, si pesants en opérations extérieures, en produisant, à la demande, les munitions nécessaires à l’extermination des ennemis de la démocratie. D’ores et déjà, des petits malins ont « imprimé » un fusil d’assaut à partir de plans téléchargés. L’engin a tiré deux rafales avant d’expirer. De quoi renvoyer bientôt les trafics de kalachnikovs marseillais dans les poubelles de la préhistoire.

Deux point zéro

Par Pirikk.

Bingo

Le 23 juillet à l’aube, les résidents de l’ancienne caserne réquisitionnée au 91, boulevard de Plombières à Marseille, étaient manu militari expulsés en présence du préfet de police et de la bien nommée sous-préfète à l’égalité des chances, mettant ainsi une nouvelle fois plus de cent personnes d’origine rom à la rue. Le 18 juillet, trente-huit d’entre eux avaient osé s’adresser à un juge d’exécution afin de repousser leur départ au mois de septembre, la prétendue date de commencement des travaux prévus par le propriétaire des lieux. La décision du tribunal aura été exemplaire : l’insolence de ces Roms a été fixée à 1 000 euros d’amende par tête. Une manière comme une autre de participer aux frais de destruction de ce bâtiment appartenant à la société mixte France Domaine.

Sketch

Les casques bleus étant occupés ailleurs, le 28 juillet dernier, pour évacuer le squat marseillais la Razzia, installé dans un bâtiment militaire désaffecté, c’est le GIPN qui est intervenu, seul mais avec cagoules, nacelle et fusils laser, avant qu’un bulldozer n’entre en action. Il est vrai que l’occasion était belle pour les super-perdreaux de se familiariser avec un lieu précisément destiné à leur servir de terrain de jeu dans un proche avenir.

Concurrence

« Ceux qui utilisent des armes chimiques sont des salopards », déclament, à propos de la situation syrienne, les Occidentaux – mais aussi Russes ou Iraniens – selon les résultats locaux des propagandes médiatiques. Reste que, dans ce déferlement de vraies et fausses infos, il est avéré que, concernant les pays en lice pour des opérations de « punition » contre Bachar El Assad, leurs armées utilisent sans rechigner une multitude d’engins composés d’uranium appauvri aux effets radioactifs et chimiques. Si on peut douter que «  la guerre préserve la santé morale des peuples » (Hegel), on est au moins sûr qu’elle entretient la schizophrénie de leurs dirigeants.

Éloge de la fuite

À deux heures du matin, le 31 août, onze « étrangers en situation irrégulière » se sont fait la belle après avoir découpé le grillage d’enceinte du centre de rétention administrative du bois de Vincennes dans le 12e arrondissement de Paris. Sept jours plus tard, trois autres « retenus » prenaient la clef des champs en s’échappant du CRA de Palaiseau. Bonne route.

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