Notre correspondante à Gaza.
Lorsque Israël bombarde Gaza, ce sont surtout les zones urbaines qui sont pilonnées. Les terres agricoles, elles, demeurent en permanence à portée de fusil et de tank. Essentiellement localisées à l’est de la bande de Gaza, elles y sont longées par la barrière de séparation, qui s’est imposée jusqu’au milieu des champs. L’occupant a nommé ce poumon vert « zone tampon » et décrété le secteur no man’s land. Vent debout contre l’accaparement de leurs terres, les paysans gazaouis maintiennent coûte que coûte les (...)
Entre les 14 et 22 novembre derniers, quatre ans après l’opération « Plomb durci », les immeubles de la ville de Gaza ont tremblé de nouveau de toute leur hauteur. Cette fois-ci, conscient de l’impact négatif de l’opération précédente sur son image, l’État d’Israël aurait dû affiner ses méthodes. Pourtant… Le bilan de ces huit jours de bombardements menés par les chasseurs F16, les drones, les hélicoptères Apaches, ainsi que par la marine de guerre israélienne est sans appel : cent soixante-quinze civils (...)
Notre envoyée spéciale à Gaza a rencontré Leyla qui, le 15 mars dernier, participait à la grande manifestation pour l’unité du peuple palestinien. Une plongée dans ce territoire exsangue où l’on vit sous la menace permanente d’attaques aériennes, et d’où il n’est pas simple de s’extirper ! Cinq années de politique rigoriste du Hamas et de blocus israélien ne seront pas parvenues à faire disparaître le tissu associatif développé suite au retour d’Arafat en 1994, et à l’espoir engendré alors. Leyla, trente (...)