La guerre menée dans l’Est de la Turquie touche peu à peu Istanbul et en particulier le quartier pauvre de Gazi, refuge de nombreuses organisations révolutionnaires kurdes et turques. La mort, le 23 décembre, de deux militantes d’extrême gauche, abattues par la police dans l’appartement où elles se cachaient, n’a fait que renforcer la crainte d’une nouvelle explosion de violence dans la métropole.
Ils sont plusieurs centaines à remonter l’avenue principale du quartier de Gazi en scandant des slogans. (...)