Ça brûle
Ça mouille la chemise
À l’heure où nous écrivons ces lignes, dans la dernière ligne sinueuse du bouclage de ce numéro « Habiter ici », la Seine sort de son lit, les babouins s’échappent de leur prison de Vincennes et il nous manque des interviews de squatteurs pour le dossier. Tout. Va. Bien.
Par contre, avec tous les lingots, les pesos, les livrets d’épargne populaire et les emprunts russes que vous nous avez envoyés, nous avons pu parer au plus pressé. On a commencé par écluser quelques verres de rhum vénézuélien (à votre santé) tout en programmant les dépenses urgentes. Remplir le frigo de bières. Faire un contrat pas du tout aidé à notre vaillant secrétaire de rédaction. Acheter un radiateur bain d’huile pour que Vé, le secrétaire administratif, passe l’hiver au chaud. Dégotter un ordi d’occaz’ afin qu’Iffik découvre les joies d’Internet avant le XXIIe siècle. Faire rafistoler le MacMaquette par Sofiane-les-doigts-d’or, histoire que le webmaster puisse webmasteriser. Et appeler l’ami plombier Pierrot-les-doigts-de-fée, pour qu’il nous remette l’eau dans la cuisine. Boudiou ! Avec la plante en plastique rapportée de la rue, on se croirait presque dans l’espace de coworking d’une start-up macronesque.
Mais on n’a pas tout réglé. Par exemple, le compteur disjoncte quand on allume en même temps le radiateur et la bouilloire offerte par la mère de Vé. Damned ! Faut dire que notre abonnement est de 3 kVA depuis quinze ans, tu le crois ? Le plus petit forfait d’EDF. De toute façon, la moitié des prises électriques sont à changer, et pareil pour les câbles… Vous pouvez deviner quel sera notre prochain grand chantier.
À propos de jus, il y en avait dans le délicieux punch préparé par l’ami Serge pour la soirée de soutien à CQFD, au siège marseillais de Solidaires (quelques jours après celle à la librairie Quilombo à Paris). Présentation du dernier numéro, discussion autour de l’histoire « par en bas » et agapes joyeuses. Merci les Solidaires (et Quilombo), c’était sympa !
P.S. : Vous êtes désormais 760 lectrices et lecteurs abonnés de plus depuis le lancement de la campagne d’abonnements. Alors, pour vous, on se remet au boulot : on imprime ce numéro demain soir !
Tenir les murs
L’équipe de CQFD présente ses plus sincères condoléances à l’aéroport de NDDL qui ne verra jamais le jour. Adieu, petit prince parti trop tôt !

Faites péter le mousseux !
Cet article fantastique est fini. On espère qu’il vous a plu.
Nous, c’est CQFD, plusieurs fois élu « meilleur journal marseillais du Monde » par des jurys férocement impartiaux. Plus de vingt ans qu’on existe et qu’on aboie dans les kiosques en totale indépendance. Le hic, c’est qu’on fonctionne avec une économie de bouts de ficelle et que la situation financière des journaux pirates de notre genre est chaque jour plus difficile : la vente de journaux papier n’a pas exactement le vent en poupe… tout en n’ayant pas encore atteint le stade ô combien stylé du vintage. Bref, si vous souhaitez que ce journal puisse continuer à exister et que vous rêvez par la même occas’ de booster votre karma libertaire, on a besoin de vous : abonnez-vous, abonnez vos tatas et vos canaris, achetez nous en kiosque, diffusez-nous en manif, cafés, bibliothèque ou en librairie, faites notre pub sur la toile, partagez nos posts insta, répercutez-nous, faites nous des dons, achetez nos t-shirts, nos livres, ou simplement envoyez nous des bisous de soutien car la bise souffle, froide et pernicieuse.
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Merci mille fois pour votre soutien !
Cet article a été publié dans
CQFD n°162 (février 2018)
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Paru dans CQFD n°162 (février 2018)
Dans la rubrique Ça brûle !
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Mis en ligne le 02.02.2018
Dans CQFD n°162 (février 2018)
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