Édito du 103

Imagine-t-on l’Église apostolique et romaine dirigée par une papesse féministe et luthérienne ? Ou alors une société fondée sur le don obéissant aux ordres des banquiers ? Ou encore, l’Arabie saoudite cornaquée par Mélenchon ?

Ces paradoxes semblent pourtant devenus crédibles par la grâce des « socialistes » qui occupent le gouvernement, la présidence et le Parlement aujourd’hui en France. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour vérifier ce qui était déjà notoirement connu : ces gens-là n’ont pas d’autre solution que de prendre des poses simulant une toute platonique volonté de changer l’ordre des choses.

Car, outre les privilèges et les prébendes que leur confèrent leurs fonctions, de quels changements réels est-on témoins ? Quelques infimes détails, surtout destinés au show politique. Sous les ors de la République, point d’alternative, juste une alternance1. Pauvres socialistes !

L’essentiel, la puissance des banques, le mécanisme du système mondialisé, le maillage des interconnexions financières et lobbyistes ne leur laissent pas même la possibilité de mettre un orteil dans la porte blindée. Heureusement, il leur reste la politique sécuritaire, domaine dans lequel la constance semble tenir lieu de seule et unique vertu.


1 « Actuellement, c’est très bien. Pour les Roms et tous les autres, c’est formidable. Donc bravo Manuel et continue ! » dixit Serge Dassault, le 5 septembre 2012…

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