Le numéro 136 de CQFD étant épuisé, nous proposons à nos lecteurs sur Internet l’intégralité du dossier "Tragédies syriennes : Révolution volée et exil" qui reste plus que jamais d’une terrible actualité. Sommaire ci-dessous. Tragédies syriennes : Révolution volée & exil, version pdf à télécharger. « Nous voulons un pays en couleurs ! » La Révolution confisquée ? « De cette expérience de souffrance, nous pouvons extraire un sens d’émancipation » Bachar, tueur en Syrie Le martyre (...)
Nous avons rencontré Salma, Hani, Majd, Oussama, Abou Selma, activistes civils imprégnés des valeurs d’anti-autoritarisme et de démocratie directe. Originaires de Damas et de sa région, notamment de la ville tristement célèbre de Douma et du camp de Yarmouk, ils vivent à présent à Toulouse, Paris ou Beyrouth, où ils ont pu venir « souffler un peu » pour se préparer à la suite de leur combat. Pour eux, l’issue du conflit ne se résume pas à « Bachar ou la Charia », repris en chœur de l’extrême gauche à (...)
Depuis mars 2011, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a comptabilisé 240 381 victimes de la guerre en Syrie. L’organisation précise que ce bilan, établi au 6 août 2015, est une estimation qui ne tient pas compte des quelque 30 000 personnes portées disparues, sur lesquelles près de 20 000 sont détenues dans les prisons du régime. L’OSDH fait état de 71 781 pertes civiles, dont 59 817 adultes et 11 964 enfants. Ce sont près de 80 000 combattants des forces anti-régime qui ont été tués dans (...)
« Nous, Palestiniens du camp, nous ne nous sommes jamais considérés comme étrangers au peuple syrien et les Syriens ne nous ont jamais considéré comme des intrus. À Damas, quand la révolution a commencé, c’était pour moi une occasion de retourner une dette envers un peuple qui a accueilli les Palestiniens depuis 1948 », raconte Abou Selma. « Le régime a d’abord cru qu’il pouvait continuer à s’appuyer sur les organisations palestiniennes et notamment sur Ahmed Jibril du FPLP-CG, qui a toujours été vu comme un (...)
Y a-t-il une menace de génocide sur les chrétiens d’Orient au Levant, comme le claironnent depuis quatre ans maintenant aussi bien les chancelleries que des archevêques, la Croix-Rouge ou Florian Phillipot ? Très objectivement, sans nier la réalité des persécutions, la Syrie n’a connu aucun massacre d’ampleur, avec principalement deux faits de prises d’otages dans le nord-est par Daech, aux confins de la ligne de front avec les Kurdes. Si on fait un décompte macabre, les tués déclarés chrétiens (...)
La mégalopole d’Istanbul est devenue une destination majeure pour les plus de deux millions de Syriens réfugiés en Turquie. 300 à 500 000 Syriens vivent désormais dans cette mégapole aux portes de l’Europe, et tentent depuis peu de reconstruire une communauté à part entière, malgré les affres de la guerre civile. Reportage au fil des différents quartiers stambouliotes à la rencontre de la diaspora syrienne, entre attente, survie et aspirations culturelles. C’est un quartier de banlieue en chantier (...)
Yassin al-Haj Saleh est un écrivain syrien, connu pour être un des théoriciens de la révolution syrienne. En 1980, à l’âge de 19 ans, il est emprisonné pour seize années par le régime d’Assad en tant que militant communiste. De cette expérience, il en ressortira un livre, Récits d’une Syrie oubliée – Sortir la mémoire des prisons, édité par Les Prairies ordinaires en avril dernier. Aujourd’hui réfugié à Istanbul, Yassin al-Haj Saleh revient pour CQFD sur son expérience de la prison et celles de la révolution (...)
Le numéro 136 de CQFD étant proche de l’épuisement, nous avons souhaité proposer à nos lecteurs sur Internet et à qui voudra l’intégralité du dossier "Tragédies syriennes : Révolution volée et exil" qui reste plus que jamais d’une terrible actualité. Le pdf est à télécharger ci-dessous. Donc, la photo du corps inerte du petit Aylan échoué sur une plage turque aura enfin fait prendre conscience aux gouvernements européens de l’urgence de la question des réfugiés syriens. Si on peut nier l’émotion ou (...)
On était prévenu : la capitale européenne de la culture Marseille-Provence 2013 allait accélérer la ripolinisation de la ville. Dernières victimes en date de la grande lessive : les associations qui se démènent à organiser des fêtes de quartier avec et pour les habitants. « Ma ville accélère... droit dans le mur » d’après de facétieux graffeurs s’étant invités sur les affiches de propagande municipale : c’était le slogan choisi par le service com’ de la mairie pour accompagner la reconquête de la ville mise (...)
Annie Thébaud-Mony, sociologue de la santé, avait (un peu) fait parler d’elle au cœur de l’été 2012, en refusant avec fermeté la Légion d’honneur dont voulait la décorer la ministre Verte Cécile Duflot. Elle avait fait savoir que la seule récompense souhaitable pour ses travaux serait un changement complet d’orientation des politiques publiques, dans le sens de la prévention du cancer. Bien sûr, la presse ne s’était pas appesantie sur ce geste rare. Le dernier livre de Thébaud-Mony, La Science asservie, (...)
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Du 8 au 10 octobre à l’Arrivage, 6 rue Larivey, à Troyes se tient le festival Satiratroyes. Festival de la satire qui court sur trois jours avec au programme : concerts, projection de films, conférence, table de presse et des animations dans toute la ville. CQFD sera présent, mais il viendra tout seul par voie postale. Rassurez vous il sera en bonne compagnie sur sa table de presse.
Venez boire un verre d’eau et discuter avec nous, le 14 octobre à partir de 18h30, au Café-Librairie Michèle Firk, 9 rue François Debergue à Montreuil. Une partie de CQFD sera là, avec des ami.e.s syrien.ne.s, pour faire revivre ce numéro d’octobre et son supplément.
Jusqu’au 16 octobre, 15 rue Mathis (Paris 19e), vous pouvez vous rendre au centre d’animation éponyme pour « Une montgolfière sous les pieds », l’exposition de Nadia Berz. Illustratrice dont vous avez déjà admiré le magnifique bestiaire linogravé dans notre dernier supplément estival.
Si vous n’avez pas encore vu l’excellent film de Nicolas Burlaud, La fête est finie, sur Marseille Capitale européenne de la Culture, courrez dans votre cinéma de quartier : la sortie nationale démarre le 4 novembre. Vous trouverez toutes les dates et lieux de sortie sur le site de CQFD ou sur le site dePrimitivi. En attendant qu’il passe dans votre bled, sachez que Bruno Le Dantec et Mathieu Léonard accompagneront le film pour CQFD. Le premier à l’avant-première aux Variétés, à Marseille le 3 novembre (20h), et le second à la projection du 6 novembre aux 3 Luxembourg, à Paris (19h30). N’hésitez pas à harceler votre cinéma préféré pour qu’il projette le film !
Notre collègue émérite, Julien T. Gaunet, met en scène la remarquable pièce Exit, de Fausto Paravidino avec la Compagnie du Cheval Noir. Premières mondiales à l’Afriki Djigui Theatri, 27 rue d’Anvers à Marseille les jeudi 5 et vendredi 6 novembre à 20h00 et le samedi 7 à 14h. Toutes les infos : par ici !
Le quartier des Lentillères, vous connaissez ? Mais si, c’est un bout de campagne en pleine ville où se côtoient une centaine de personnes autour d’une ferme maraîchère, de jardins individuels, d’un jardin collectif, de maisons et de fermes occupées, de cabanes et de caravanes installées. Hé bien, ces 6 hectares de terres maraîchères en plein cœur de Dijon sont menacés par un projet d’urbanisation : un écoquartier et sa cohorte de bulldozers. Pour que vive le quartier des Lentillères, rendez-vous est pris le 17 octobre, 14h, place de la Libération à Dijon.
Le week-end du 25 octobre, rendez-vous est donné dès le vendredi pour bloquer l’usine d’armement de la police à Pont-de-Buis (Finistère). Un an après la mort de Rémi Fraisse, il est temps de rendre visible, à la source, l’armement de cette milice qui mutile et tue. Pour plus d’infos : reportez-vous page 4 du n°136 de CQFD actuellement en kiosque, et sur ce site.
Tous les mardis du mois d’octobre, les 6, 13, 20 et 27, vous êtes attendus au métro Ménilmontant (Paris 20e), entre 18h30 et 20h, pour une collecte en solidarité avec les migrant.e.s. Ils sont environ 600 à squatter le lycée Jean Quarré, rue Guillaume-Budé dans le 19e, et les besoins sont énormes : matelas, couvertures, draps, duvets, tapis de sol, produits d’hygiène, nourriture, matériel de ménage, fournitures scolaires et livres d’alphabétisation, sac à dos, tickets de métro, torches, piles, cintres, portants, matériel de cuisine.