« Les bourgeois ne croisent pas l’immigration. Ce sont les territoires les plus pauvres qui sont le réceptacle. Les classes populaires, elles, subissent le chômage, la pauvreté, mais elles subissent aussi ce sujet. » Le 16 septembre dernier, Macron a – entre autres immondices – lâché ce vomi devant les parlementaires de sa majorité. Il n’était pas malade, semble-t-il, juste déterminé à impulser un virage « régalien » à son mandat. Il faut dire que le pauvre en a bavé ces derniers temps, avec tous ces (...)
« Ils font genre c’est la fête dans leurs éditos, que ça picole tout le temps, mais en fait regarde ils se font chiiiiiiier ! » Eh merde. C’est vrai, à cet instant-là, on devait avoir l’air de bien se barber. Faut dire : 22 h 40. Samedi soir. Mines blafardes à actualiser le dictionnaire des synonymes et à déblatérer sur l’accent breton (et alors : ça grasseye ou ça roule les « r » ?). Clairement, ça envoie pas du rêve. Cet abonné (merci, mec) a passé la tête dans le local pour nous balancer ça au museau. Et (...)
En couverture : « Travail que vaille » (illustré par Pirikk). Quelques articles seront mis en ligne au cours du mois. Les autres seront archivés sur notre site progressivement, après la parution du prochain numéro. Ce qui vous laisse tout le temps d’aller saluer votre kiosquier ou de vous abonner... Actualités Rochefort-en-Terre, village solidaire – Libérez Vincenzo ! > Peu avant la tenue du G7 à Biarritz, l’info faisait figure d’avertissement : « Vincenzo Vecchi, condamné pour des faits de (...)
Si demain les écocidaires formaient un orchestre, c’est sans doute Bolsonaro qui tiendrait la baguette. Mais Macron aurait de bonnes chances de décrocher le poste de premier violon... « Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20 % de notre oxygène, est en feu. » Et soudain, au milieu de l’été, Emmanuel Macron se découvrit une vocation de pompier. Pas mal, pour un fieffé incendiaire social. Le voici champion de la protection de l’Amazonie, sauveur de la (...)
Le 1er juillet dernier, à 22 h, dans la dernière ligne droite du bouclage de notre dernier numéro, l’ambiance était clairement über-louche dans notre local de la rue Consolat. Pas de lumière, hormis deux candélabres chargés de bougies aux senteurs musquées. Quelques signaux cabalistiques tracés à la craie sur le mur lépreux situé derrière les bureaux du chef. Et des silhouettes encapuchonnées assises par terre en demi-cercle, avec un je-ne-sais-quoi de reptilien inscrit sur leurs faciès blafards. L’heure (...)
De l’art d’annoncer à quatre euros un journal qui en vaut cinq... Que l’équipe du Canard Enchaîné nous pardonne le vol du surtitre de cette chronique de contrition : les vrais rois de la boulette, c’est nous ! Je m’explique. D’ordinaire, CQFD est vendu à 4 €, tarif certainement excessif mais qui ne nous permet même pas d’atteindre l’équilibre des comptes. Alors pour chaque numéro d’été, profitant de l’inattention caniculaire de nos fidèles lecteurs, nous augmentons le prix à 5 €. On a un argument, hein : ce (...)
En couverture : « Pas de fumée sans femmes » (illustré par Marine Summercity). Quelques articles seront mis en ligne au cours de l’été. Les autres seront archivés sur notre site progressivement, après la parution du prochain numéro. Ce qui vous laisse tout le temps d’aller saluer votre kiosquier ou de vous abonner... Actualités La solidarité bloquée à quai – Laisser noyer les sans-papiers > En 2018, six personnes sont mortes chaque jour en essayant de traverser la Méditerranée. Pas assez pour l’Europe, (...)
Ce matin, c’était grosse excitation au local, limite on en bafouillait. Pensez-donc : ça faisait bien un mois qu’on les avait commandés, ces uniformes. Alors quand le livreur Uber-Kaki a déposé le carton contenant lesdites merveilles, on s’est jetés dessus en piaillant comme des opossums. Deux minutes plus tard, on était parfaitement attifés, tricolores et swag : jupes longues pour les meufs, petits shorts virils pour les mecs. Et polos pour tous, des merveilles, avec ce petit liseré bleu-blanc-rouge (...)
« C’est une réforme résolument tournée vers le travail, vers l’emploi, contre le chômage et pour la précarité… euh, contre la précarité, pardon. » Qu’il était mignon, le lapsus de Muriel Pénicaud le 18 juin dernier ! Car les ordonnances que prépare la ministre du Travail vont nécessairement mettre sur la paille des foules de chômeurs. Mesure la plus emblématique : pour ouvrir des droits, il fallait avoir cotisé quatre mois sur les vingt-huit derniers. Désormais, ce sera six mois sur les vingt-quatre derniers. (...)
Des Gilets jaunes emprisonnés à l’enfermement des étrangers, en passant par la violence des matons ; du sexisme dans les prisons pour femmes aux taulards bosseurs payés deux euros de l’heure : voyage, sur 11 pages, de l’autre côté des murs. Haro sur les cachots, on a encore pété les scores. Au 1er avril dernier, le nombre de personnes incarcérées dans les geôles françaises culminait à 71 828, portant ainsi à 117,7 % le taux d’occupation des prisons. Un triste record. La tendance lourde de ces trente (...)