Dans ce quartier populaire proche de la gare Saint-Charles, la façade de cette boutique est banale, semblable à celle de ces autres vieux locaux équipés de volets en bois. Aucun signe particulier ne signale ce magasin plein à craquer de livres, de vaisselles, de vêtements et de quantité d’autres objets, tous d’occasion, comme étant un lieu destiné à récolter quelques menues monnaies pour une terrifiante association nommée Article 13. « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa (...)
La musique tsigane existe-t-elle ? Filippo Bonini Baraldi, ethnomusicologue et violoniste, a publié une thèse intitulée Tsiganes, musique et empathie, après des années d’étude sur le terrain à Ceuas, village de musiciens, en Transylvanie (Roumanie). Il revient pour CQFD sur une identité en voie de récupération. CQFD : Quelle est la place des musiciens tsiganes en Roumanie ? Filippo Bonini Baraldi : Contrairement aux Tsiganes qui jouent dans la rue ou dans le métro en France et qui n’ont pas (...)
Tandis que les patrons de la presse dominante lancent vers le gouvernement de (très) vigoureuses exhortations à réduire la dépense publique, l’État les gave de gros pognon : pour rien, dit la Cour des comptes. Non, raymond. Non, la Cour des comptes n’est pas seulement l’organisme public doté en 2008 d’une mission de conseil au gouvernement, à la tête duquel Sarkozy a mis, du temps que la droite UMPique régnait sur notre cher et vieux pays, en 2010, un « socialiste » selon son goût – a man called Didier (...)
Faits divers 2.0 Eco-Future Justice et ordalie Supplément sénior
Au début des années 1970, après une vague massive d’immigration économique suscitée par les besoins de main-d’œuvre des secteurs industriels (bâtiment, automobile), le gouvernement décide de fermer la porte… brutalement et rapidement. En 1972, alors que la crise économique se profile à l’horizon, la circulaire Fontanet restreint la circulation des travailleurs maghrébins en liant l’attribution de la carte de séjour à un titre de travail. Les Algériens, principaux visés, subissent aussi les conséquences des (...)
Que reste-il de « La Marche pour l’égalité des droits et contre le racisme » de 1983 ? Trente ans plus tard, cet événement, qui marque d’une pierre blanche la vocation des immigrés à rester en France, appelle un inventaire en demi-teinte. Certains participants de l’époque évoquent aujourd’hui une situation encore plus dégradée. Bref retour sur le passé et état – non exhaustif – des lieux… « Mon père disait : “les Français m’ont marché dessus, ils m’ont humilié, j’étais voué à ça quand je suis né”. Il a (...)
Le 15 octobre 1983, quelques dizaines de marcheurs et marcheuses partent de Marseille dans une relative indifférence, et finissent par rassembler plus de 60 000 personnes à l’arrivée à Paris, le 3 décembre 1983. Dans un contexte de tension entre policiers et jeunes d’origine immigrée de la banlieue lyonnaise, il s’agissait à l’origine de sortir de l’« isolement collectif », d’échapper à la violence entretenue par les forces de l’ordre et de créer des ponts entre les quartiers populaires et le reste du (...)
Les réveilleurs de la nuit, bravo les gaillards !, sortent un petit livre éperonnant sur un « soulèvement prolétarien » du XIVe siècle vraiment castard, La Révolte des Ciompi, décrite par Machiavel dans ses Histoires florentines puis évoquée par Simone Weil dans une de ses « critiques sociales ». En 1378, dans la cité du lys rouge, les « sottoposti », artisans du textile florentin les plus sous-payés, « des gens inutiles et de vile condition, grossiers, sales et mal vêtus » selon le prieur Alamano (...)
Kisskissbankbank.com ainsi qu’Ulule.com pour soutenir des projets « créatifs et innovants », mais encore Babyloan.org pour des projets de solidarité envers les pays du Sud, Spear.fr pour l’entrepreneuriat social, Touscoprod.com pour des films, etc., les plates-formes web de crowdfunding – littéralement « le financement par la foule » – ou financement participatif en ligne sont légion depuis 2008 en France. Phénomène apparu dès 2004 aux États-Unis, les sites de crowdfunding rassemblent des internautes (...)
Le blog de Tawfiq Omrane, c’est par ici.
Le copain Placid expose à l’occasion du Supermarché de l’art, les 16 et 17 novembre de 10 h à 19 h, à la Maison des Comoni, 60, bd de l’égalité à Le Revest-les-Eaux (Var).
Ce mardi 15 octobre, « De quoi l’Europe est-elle le nom ? », je vous le demande, avec Cédric Durand et Anselm Jappe. à partir de 19 h, au Lieu-Dit, 6, rue Sorbier, Paris-20 e.
Aaarg ! La revue aux 160 pages de bandes dessinées et de culture à la masse sort son numéro 1, le 17 octobre en librairie.
Venez passer une journée avec les participants du projet d’habitat groupé Les Habeilles, immeuble à vocation sociale et écologique au cœur du quartier populaire de St-Mauront à Marseille. Portes ouvertes et forum le 19 octobre sur le terrain, 12, rue Jullien de 14 h à 18 h.
Jeudi 17 octobre, la boutique-librairie Quilombo vous invite au débat (dégustation ?) « Vive la malbouffe, à bas le bio ! » avec Jean-Luc Porquet et Thierry Hanon des Paniers bio du Val-de-Loire. A 19 h 45 au 23, rue Voltaire, Paris-11e.
Les vendredi 18 et samedi 19 octobre « l’Uni Son, United People Festival » propose une programmation musicale haute en couleurs pour faire le lien entre les exilés sans papiers et les Calaisiens à la Maison pour tous, 81, bd Jacquard à Calais. à partir de 19 h. Prix libre et/ou en don.
Le 25 octobre, l’Université populaire de Toulouse organise une rencontre-débat avec Gilbert Achcar autour de son livre Le peuple veut, une exploration radicale du soulèvement arabe (éd. Actes Sud) (voir CQFD n°111). à 20 h 30 à la salle du Sénéchal, 17, rue Rémusat à Toulouse.
Ça va faire 30 ans que Georges Ibrahim Abdallah, militant de la cause palestinienne, croupit dans les prisons françaises. Aussi, le samedi 26 octobre à 14 h est organisée une grande manifestation pour réclamer sa libération. Elle partira de la gare de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) et ira jusqu’à la centrale.
Le 26 octobre dès 19 h, du côté de Chambéry (Savoie), « concert sans frontières » en soutien aux antifas russes, grecs et locaux. Rock, cajun, Balkans, DJ… Ce sera à la salle JB Caron, 119, place René Vair. Entrée prix libre.
Le 29 octobre à 20 h 30, le théâtre de Lenche situé sur la place du même nom à Marseille accueille une représentation de l’Histoire universelle de Marseille d’Alèssi Dell’Umbria par le collectif Manifeste Rien, suivie d’un débat en présence du sociologue urbain Jean-Pierre Garnier. Entrée libre mais réservation conseillée. Tél. 04 91 91 52 22.
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