Montrer à des squatteurs un film qui s’appelle Squat, c’est prendre le risque d’un retour de pied de biche dans les gencives. Sûrement que les jardiniers trouveraient à redire à un documentaire sur le jardinage… Attention, Squat n’est pas vraiment un film sur les squatteurs : c’est une proposition faite à chacun de se réapproprier la ville et sa propre vie. De 2003 à 2011, Christophe Coello a filmé de l’intérieur les actions de Miles de Viviendas (« des milliers de logements »), un collectif barcelonais (...)
Dans le domaine médical, la revue Pratiques, les cahiers de la médecine utopique fait le lien entre la médecine et les sciences humaines en proposant, depuis 1975, un espace d’expression où des personnes de tout bord échangent leurs analyses, doutes, coups de gueule d’une manière très stimulante et féconde. La revue Prescrire réalise quant à elle une expertise indépendante sur le médicament depuis 1981. Elle a démontré sa pertinence et la justesse de ses mises en garde et prédictions à plus d’un titre et, (...)
Avec l’affaire Médiator, on assiste à un déballage en règle des vicissitudes du système de santé français qui met sur la sellette la dépendance des agences publiques face aux requins de l’industrie pharmaceutique comme de l’agroalimentaire. Paul Scheffer, président de l’Association de diététique et nutrition critiques, nous plonge ici dans les arcanes des lobbies du médoc et de la mal-bouffe. On savait que la France était championne du monde de consommation de médicaments. Ce que l’on sait moins, c’est (...)
« Le rêve aussi doit avoir sa prise de la Bastille », s’écriait le poète-agitateur grec Nicolas Calas. Ce pourrait être la devise de la petite maison d’édition artisanale insurgée de Ménilmontant, Rue des Cascades, dont tous les titres nous proposent situationnistement, comme son auteur-clé Raoul Vaneigem, de « créer à la fois notre propre destinée et les situations favorables au bonheur de tous ». Dans le jubilatoire L’État n’est plus rien, soyons tout, le compère Raoul en appelle à « un système de (...)
Marseille, comparutions immédiates. Un gars très maigre entre dans le box, il salue des gens dans la salle, la juge s’agace : « Vous êtes prêt, monsieur D. ? Vous êtes déjà passé devant le tribunal. – Pas beaucoup. – Enfin, vingt-quatre fois quand même. Est-ce qu’il y a eu une expertise psychiatrique ? – Ah non non non. » D. se met à parler tout seul, il bouge ses mains dans tous les sens. « Vous pouvez vous taire deux minutes, qu’on essaye de réfléchir ? Alors, vous vous êtes approché d’un homme en lui (...)
À part quelques compagnies nationales dans les pays producteurs, le pétrole est aux mains d’une poignée de multinationales. Exception à la règle : Perenco, entreprise familiale franco-anglaise fondée par un ancien d’Elf Angola, Hubert Perrodo, et aujourd’hui dirigée par son fils aîné, François Perrodo. Petite enquête. Lors du sommet international du pétrole du 6 avril 2011, à Paris, Didier Lechartier, un des directeur de Perenco, vante son développement : « C’est un modèle simple, basé sur le rachat de (...)
Les travailleuses sont-elles des travailleurs comme les autres ? Si on regarde de près l’histoire du mouvement ouvrier, au départ le projet d’émancipation des travailleurs avait prévu de laisser les bonnes femmes aux fourneaux. Pourtant, en 1846, Flora Tristan faisait déjà de la libération de la femme une priorité. Non seulement, disait-elle, la femme est « traitée en paria » par le prêtre, le législateur, le philosophe, mais elle est aussi la « prolétaire du prolétaire », la domestique du mâle (...)
En cette période estivale, je peux peut-être vous parler d’un aspect de l’usine qui comptait pour les salariés et qui a disparu parce que leurs visions de vacances sont maintenant calquées sur celles des bourgeois et des agences de voyages. Tout a commencé à une époque où l’usine comptait plus de 2 000 salariés. Dans le droit social, une partie de la masse salariale doit être redistribuée par les directions pour les affaires sociales et culturelles et, depuis 1949, ce sont les comités d’établissement (...)
Chute des cours, contrats annulés, pertes financières, le tout dans un contexte de catastrophe nucléaire et de défiance généra-lisée... Areva, roi de l’atome français, se fissure mais l’État garde le cap : hors de question de remettre en cause la politique énergétique du pays. On garde le nucléaire, quel qu’en soit le prix ! Pas une tête qui dépasse ! Ministres, industriels, hommes de cour et autres laquais, les nucléocrates tricolores sont au garde-à-vous : la filière nucléaire est un atout industriel (...)
Tout n’est pas rose, l’été, pour Lafâme, surtout par les temps qui courent, avec tous ces hommes hystériques qui crient au loup ! Mais oui, les filles, Mademoiselle a entendu vos cris de désespoir : « Qu’il est difficile de savoir si un homme est consentant ! C’est si compliqué, un homme ! » Mademoiselle voudrait donc donner quelques conseils aux femmes, afin que cet été, enfin, elles tentent de respecter en toute occasion le consentement des hommes, ces êtres complexes qui minaudent, aiment bien qu’on (...)
> Not’Lindingre vient de sortir Titine Love (Fluide glacial). C’est trop bien, on a l’impression d’avoir une famille ! > Dans Ça Pourrait être pire (Drugstore), vous trouverez des crobards sur la fin du monde d’Aurel, Jiho et Lasserpe, ainsi que ceux d’autres dessinateurs tout aussi talentueux. > Le Placid expose jusqu’au 24 juillet à la Galerie R9, 9, rue de la Roche à St-Sauveur-en-Puisaye (Yonne).
Le groupe de notre Toinou, La Seconde méthode, sera le 28 juillet à La Javanaise, à Aiguelèze, (Tarn), le 11 août au festival À voix haute, à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) et le 27 août au festival du film de Douarnenez (Finistère).
L’avenir du squat des Tanneries, à Dijon, est incertain, mais ce qui est sûr c’est qu’il y a un chantier collectif du 16 au 24 juillet !
Une marche pour la décroissance part de Lyon le 18 juillet pour arriver vers Magny-Cours (Nièvre) à la mi-août.
Non plus à Eymoutiers (Haute-Vienne), où la fête a été interdite, mais à Peyrelevade, toujours les 4 et 5 août, pendant deux jours et deux nuits, il y aura des films, des interventions, des discussions, de l’ivresse, de la musique, des chants et une assemblée. Ce sera notre place Tahrir.
> Le 17 juillet à 11h, concert de Sirventes avec l’ami Manu Théron, Mathias Autexier et Tarek Abdallah à l’église du Barcarin, aux Salins-de-Giraud (Bouches-du-Rhône). > Le 20 juillet, au parc de la Villette à Paris XIXe, salle Glazart, concert avec le camarade Fantazio qui sera aussi à Daumazan (Ariège) le 22, et le 11 août à Saint-Hilaire de Riez (Vendée). > Le 26 juillet au Palais des congrès de Parthenay (Deux-Sèvres), berges du Thouet, dans le cadre du festival de Bouche à Oreille, concert avec la chanteuse et musicienne iranienne Shadi Fathi. > Le 28 juillet à 14 h, à Grand Montet-Plan Joran (Haute-Savoie), polyrythmies à l’infini avec Sylvain Luc à la guitare, dans le cadre du festival Cosmo Jazz de Chamonix. > Du 24 au 30 juillet, au camping de Royère-de-Vassivières sur le plateau de Millevaches (Haute-Vienne), rencontre de toutes les chorales.
Les 26, 27, 28 août, à Lézan (Gard), se tiendra la Convergence citoyenne pour une transition énergétique, à l’initiative des collectifs contre le gaz de schiste.