Combats de coqs, concours d’épluchage de pommes de terre ou trophées d’empiffrage de plats caloriques : le département du Nord est friand de compétitions stimulantes et innovantes. Parmi elles, une course de vitesse méconnue – le championnat du monde de décorticage de crevettes grises. Mais derrière cette épreuve hautement sportive se cachent des intérêts un peu moins pittoresques. *** « Allez Nath, future championne du monde ! » ; « Go Muriel ! C’est l’année du changement » ; « Allez Martine ! Tous (...)
L’extrait que nous vous présentons ici, en exclusivité, est tiré du livre de Julien Brygo et Olivier Cyran, Boulots de merde ! Du cireur au trader, enquête sur l’utilité et la nuisance sociales des métiers (Éditions La Découverte). Disponible, depuis peu, dans toutes les bonnes librairies. Les dépliants criards qui inondent votre boîte aux lettres pour vous fourguer des mezzanines en kit ou vous inviter à la semaine du cassoulet de Super U ne tombent pas du ciel : ils vous sont délivrés par des (...)
En pleine mobilisation contre la loi Travail, les employeurs de salariés low-cost tenaient salon à Paris. Tandis que McDonald’s, Carrefour, Sodexo, Monoprix et consorts se pliaient en quatre pour ferrer du chômeur, un coach en « management motivationnel » exhortait les futures recrues à se prendre pour Usain Bolt. Monde du travail, monde de tarés. C’est une foire de maquignons comme il s’en tient par centaines, mais avec un petit truc en plus qui intrigue : SoJob, le « salon social du recrutement (...)
À gauche, l’heure est aux reculs et aux pleurs. Le mouvement social n’a jamais été aussi faible. Malgré tout, des économistes critiques, « hétérodoxes », arrivent parfois à s’immiscer dans le débat en opposition à la pensée orthodoxe libérale. Mais a-t-on vraiment besoin d’économistes ? CQFD jette un coup de projecteur sur les perspectives sidérantes du cofondateur des économistes atterrés, Henri Sterdyniak. « Indignés », « atterrés », « affligés »… ils ne savent plus comment s’appeler. Ce sont les rebelles du (...)
Veille des Trois Joyeuses 2014, dans un bar branchouille de la plage de Malo-les-Bains, à Dunkerque. Un copiste de La Voix du Nord, joyau du Parti local de la Presse et de l’Argent (PLPA), sirote une bière en terrasse. Et prédit une apocalypse carnavalesque. Ses petits yeux bleus semblent souffrir de la lumière et de l’ambiance carnavalesque qui prévaudra le lendemain : « À Saint-Pol-sur-Mer (commune figurant dans la liste des vingt villes les plus pauvres de France), c’était chaud ! Des jeunes ont (...)