CQFD

CHRONIQUE D’UN MOUVEMENT SOCIAL AU TEMPS DU SARKOZYSME

La France qui se lève tôt et qu’est pas contente


paru dans CQFD n° 83 (novembre 2010), rubrique , par Anna (Rennes), Antoine (Toulouse), Doryan (Paris), Fred (Bordeaux), Gérard Lambert, Gilles Lucas, Guy (Toulouse), Guy David, Olivier Minot, Pascale (Alès), Steph (Dijon), TomJo, illustré par
mis en ligne le 13/12/2010 - commentaires

Des heures, des semaines de blocages, de grèves, de courses dans les rues, de manifestations, de rencontres, de débats... Impossible de dresser la liste exhaustive de ce vaste mouvement à mille visages, de cet esprit qui a soufflé un vent de fraîcheur et de chaleur sur cette vie qui depuis tant d’années était dominée par la peur et l’isolement. Promenade, sans date, dans un pays où le temps s’est enfin accéléré...

« LA MANIFESTATION se finit sur la place de la Comédie. En face du Grand Théâtre, aux balcons de l’hôtel quatre étoiles Le Régent, des spectateurs en beaux costumes et cravates regardent la foule qui à son tour les remarque. Ça siffle, ça hue. Puis c’est la ruée vers le palace. Les flics présents sont en panique. Les CRS arrivent à la rescousse. La foule n’insiste pas, mais fait front et, poings levés, chante l’Internationale », raconte Fred de Bordeaux. Partout en France, l’autocollant « Je lutte de classe », produit par l’association Ne pas plier, a rencontré un succès massif en ces mois de septembre et octobre de « rêve général », face à l’accablement et au silence de ces dernières d’années. « Un incroyable sentiment de puissance, dit Guy de Toulouse. On a vu qu’on peut enfin réagir. On s’est rendus compte qu’on sait le faire et, donc, qu’on va pouvoir le refaire. Sur les blocages, dans les manifs, dans les rencontres, on était nombreux à parler du passé, de 68, de 95, du présent et du futur. Les conversations tournaient et tournent encore autour de toutes ces questions : comment faire et comment continuer. » Et Pascale d’Alès de s’enthousiasmer : « C’est impressionnant de voir cette capacité à s’insurger ! »

Blocage tous azimuts !

par JMBUne idée s’est diffusée lentement depuis une dizaine d’années : bloquer l’économie, paralyser les flux. C’est l’esprit d’une époque qui s’exprime dans des milliers de gestes où l’initiative n’a pas été la propriété exclusive des directions syndicales. Ce mouvement à mille visages semble, sans le formuler explicitement, s’être développé comme un véritable exercice de stratégie appliquée cherchant à résoudre des questions liées aux caractéristiques modernes de la discipline sociale. Que faire face aux processus d’éclatement du travail, de dispersion des unités de production, de la fabrication en flux tendu, de tout processus qui éloigne et met en concurrence les salariés ? Est-il possible face à ces dispositifs d’envisager aujourd’hui une grève qui porte des coups à l’État et aux décideurs ? Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, plusieurs milliers de personnes se sont levées dès l’aube pour se retrouver sur des blocages et soutenir et rencontrer les grévistes. Un millier de personnes condamne, dès 4 heures du matin, la plateforme d’Eurocentre à Castelnau d’Estrétefonds, dans la banlieue toulousaine. Et Antoine de raconter : « À 3 heures matin, il y avait tellement de monde qui partait sur un blocage qu’on s’est retrouvés dans un bouchon. C’était incroyable ! »

Durant quelques jours, c’est le quotidien gratuit 20 minutes qui annoncent les actions du lendemain pendant que la radio associative Canal Sud ouvre ses antennes pour informer en permanence sur les actions en cours et diffuser la liste des opérations à venir. Á Marseille, c’est à deux heures et demie que les gens se sont retrouvés, par le bouche-à-oreille, devant la gare Saint-Charles pour rejoindre le piquet de la raffinerie de Lavera. « Faut faire gaffe aux portables, aux SMS et aux mails pour monter une action. Les condés sont à l’agachon », dit un salarié marseillais lors d’une occupation furtive de la Chambre de Commerce suivie d’un jet de poubelles. « On fait attention ! On a créé des réseaux de confiance », rapporte Steph de Dijon, où après nombre d’actions durant le mois d’octobre, la zone industrielle de Longvic est à nouveau bloquée début novembre dès 4h du matin. Il continue : « C’est de là que part la plus grande partie de l’activité de la région. Toute la matinée, on a stoppé les trains qui transportent du pétrole. » À Lyon, les rencards sont annoncés dans des tracts ou lors de manifs autour d’un mot d’ordre : « Levez-vous de bonne heure ! » Sur tout le territoire, des grévistes, chômeurs, salariés, étudiants, lycéens, précaires se retrouvent pour prendre, ici, des initiatives ou faire masse, là, sur les barrages.

Comme dans l’exécution d’un plan qui court dans les esprits, l’évidence du premier front a été de bloquer le pétrole : grèves dans les raffineries, blocages des dépôts d’essence. « Taper là où ça leur fait le plus mal ! » semble être la directive évidente d’un état-major sans leader et composé de centaines de milliers de personnes. Nombre de salariés savent où et comment intervenir pour désorganiser la machine. Les gars d’EDF coupent le jus dans les rues et les bâtiments lors du blocage de la zone industrielle d’Eurocentre près de Toulouse. Les convoyeurs de fonds lyonnais empêchent l’entrée et la sortie des biffetons de l’agence de la Banque de France, pendant qu’à quelques kilomètres un rassemblement d’étudiants, lycéens et salariés interrompent tout trafic à la Mouche, important échangeur ferroviaire. « Si on est expulsés des raffineries et dépôts de pétrole, on continuera en aval » préviennent des bloqueurs dijonnais avant d’entraver la circulation des camions. En réponse à l’expulsion et à la réquisition des grévistes de la raffinerie de Grandpuits, des salariés de Donges, à proximité de Saint-Nazaire, occupent une station-service Total et distribuent gratuitement l’essence à des usagers prioritaires et à des particuliers. « Foutre le bordel et le foutre partout ! », lance pendant une AG, une instit’ à Marseille. « Et en chaînes ! », rajoute Thomas de Lille. Gares, ronds-points stratégiques, établissements publics, supermarchés, aéroports... La liste est longue des lieux envahis dans une multitude de villes et bourgades. Ailleurs, ce sont les sièges locaux du MEDEF et de députés sarkozystes qui connaissent de joyeuses visites dévastatrices.

Solidarité partout !

Mais comment arrêter l’activité de ce pays « où quand il y a une grève plus personne ne s’en aperçoit », ainsi que le fanfaronnait en juillet 2008, le Nabot devant sa cour ? « Comment la grève peut se répandre, comment développer le mouvement sans être dépendant exclusivement des syndicats, est au centre de toutes les discussions. », rapporte Anna de Rennes. Comment riposter alors que les salaires stagnent depuis des années, que la précarité menace, que ceux ayant encore un boulot vivent dans l’angoisse de le perdre, qu’on s’inquiète pour les minots et qu’on « s’est fait bien avoir avec les crédits », comme le dit un poubellier qui bloque le site des Aygalades dans les quartiers nord de Marseille ?

À côté des salariés qui ont arrêté de travailler pendant plusieurs jours, l’évidence pour des milliers d’autres s’est répandue de trouver une méthode pour perdre le moins d’argent en provoquant le plus grand bordel possible. À Marseille, – et ce genre d’initiatives a été mené dans une multitude de situations – chacune des catégories composant un équipage se met en grève : les éboueurs ripeurs sont notés présents alors que les chauffeurs sont en grève, le lendemain, c’est au tour du chef d’équipe puis à nouveau des ripeurs et des chauffeurs. Le personnel des cantines scolaires arrête le travail au moment du service.

« C’est sûr que les manifs ont un aspect positif. C’est l’occasion de se compter... Mais, c’est insuffisant : l’ambiance est à vouloir en faire plus », dit Antoine de Toulouse. « 3 millions ou 800 000 manifestants ? », se sont amusés, pendant quelques semaines, médias et polices avec cette même idée de noyer dans le grotesque le mouvement social en lançant le soupçon d’une illégitimité démocratique sur l’action des « contestataires ». Inspiré des traits d’esprit qui circulaient en URSS contre les dirigeants, la plaisanterie « selon la police, Sarkozy mesure un mètre quatre-vingt dix », a fait florès. Au-delà du débat scolastique sur la garantie démocratique du mouvement, comme en d’autres temps l’on s’étripait pour savoir qui était le meilleur chrétien, des centaines d’initiatives sont venues indirectement répondre à cet encombrement idéologique. Le syndicat Solidaire remet 5 000 euros aux grévistes de la raffinerie des Flandres à proximité de Dunkerque. Une caisse de solidarité recueille dans les manifs et sur les marchés lyonnais de quoi donner dix jours de paie aux grévistes de la raffinerie de Feyzin. Un concert de rock a lieu sur le site. Des petits producteurs en AMAP apportent de la bouffe. « On avait mis des palettes sur la route devant l’entrée du dépôt de pétrole. Arrive un gars en voiture qui semble super énervé. On essaye de discuter et on comprend qu’il nous reproche de ne pas avoir dressé un barrage insuffisamment efficace et qu’à cause de cela il va devoir aller bosser. », raconte Steph de Dijon. À Rennes, ravitaillé par des producteurs locaux et des membres de la Confédération Paysanne, un camion équipé d’une gazinière et de matériel de cuisine tourne sur les piquets et offre aux lève-tôt de quoi se sustenter. Lors d’une manifestation, une caisse de grève organisée par des chômeurs, des précaires et des squatters recueille en deux heures 2 000 euros, pendant qu’ailleurs un blocage se transforme en bal populaire aux sons de l’accordéon amené par une conductrice de bus. À Virsac, au nord de Bordeaux, comme dans quantité d’autres endroits, les barrières autoroutières sont levées. Après que les flics soient passés, à l’aube, chercher chez eux les réquisitionnés de la raffinerie de Donges, les salariés de la centrale thermique de Cordemais cessent, en solidarité, immédiatement le travail. Des comités de soutien aux grévistes et aux personnes interpellées, poursuivies et condamnées, se forment dans plusieurs villes, comme à Lyon où la Caisse de solidarité active rassemble argent, infos, avocats et diffuse des documents sur l’attitude à avoir en cas d’arrestation.

Les jeunes dans la bagarre

« On peut être grand quand on a dix-sept ans... La jeunesse ne doit jamais s’avouer vaincue... », avait déclamé le Nabot en septembre 2006. Et les lycéens entassent poubelles et containers devant leurs bahuts. « De vrais artistes, ces lycéens ! », s’exclame une prof d’Alès devant le mur de pavés construit à l’entrée du lycée Jean-Baptiste Dumas. Deux jeunes filles de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue lyonnaise, racontent au micro de Radio Canut, alors qu’en arrière-plan résonnent les détonations de flash-ball et lacrymos : « On se bat contre la réforme des retraites parce qu’on n’a pas envie de devenir des vieux tout aigris et mourir avant notre retraite. » La peur récurrente qu’ont les pouvoirs vis-à-vis de la jeunesse convoque dès le début la flicaille devant les établissements scolaires. Un jeune de Montreuil qui pousse une poubelle reçoit un tir de flash-ball dans l’œil. Les blocages et manifestations spontanées se transforment fréquemment en jets de projectiles sur le mobilier urbain et les robocops dont on ne sait s’ils sont là pour frapper les minots ou, parfois, les inciter à agir afin de faire la une du journal télé. Sérieux, les jeunes, et joueurs aussi. Cavalcades dans les rues, quelques voitures retournées pour ralentir l’avancée de l’ennemi casqué, armé, botté et caparaçonné, s’autoriser ce qui est interdit, faire scandale et faire du bruit. Au centre de Lyon, les flics déploient un dispositif hors norme, avec hélicoptère et GIPN, face à une jeunesse bruyante et ludique. « On veut tout niquer ! On veut se faire plaisir ! », lâchent deux jeunes interviewés en pleine course par Radio Canut. L’État expérimente sur la place Bellecour, transformée en « punishment park », la séquestration à ciel ouvert d’une manifestation. Des centaines de jeunes restent, pendant une après- midi et une partie de la soirée, encerclés par des cohortes de policiers qui les arrosent régulièrement de lacrymos pendant que le ventilo de la gendarmerie reste en vol stationnaire au- dessus eux. Dans les villes, les bourgs et surtout leurs banlieues, c’est contre les jeunes que la police va d’abord violemment intervenir, avant de se tourner contre les bloqueurs. Dans une rue d’Alès, alors que s’achève une manifestation, un robocop surgit de son car, se lance seul à la poursuite d’un type âgé et le gaze avant de s’apercevoir qu’il s’est isolé de ses collègues. Un homme l’interpelle : « Maintenant que tu es tout seul, tu fais moins le gaillard ! » Le larbin en uniforme lui répond en mettant la main sur son arme de service : « Seul, moi ? J’ai quinze balles là-dedans, tu les veux ? » Et cette fois, contre toute attente ceux qu’on appelle les « casseurs » ne restent pas partout isolés et stigmatisés. Dans une rue de Toulouse, des bacqueux plaquent deux jeunes qui ont été repérés en train de faire des graffitis. Une des filles hurle : « Venez, venez, il y a la police ! » Une vingtaine de gars badgés CGT sautent sur les types de la BAC, en claquent quelques-uns et libèrent les jeunes. (La fille sera arrêtée le lendemain matin chez elle : elle avait perdu son sac dans la mêlée et fera 36 heures de garde à vue pour incitation à la rébellion...)

Dans la capitale des Cévennes, suite à l’interpellation de plusieurs adolescents, une manifestation encercle le commissariat avant d’acclamer leur prompte libération. Un salarié en grève de la raffinerie de Feyzin donne son point de vue sur Radio Canut : « On parle des casseurs, mais il faut être clair. Qui c’est qui est né casseur dans ce pays ? Ils ont un signe particulier sur leur carte d’identité ? Les casseurs, ça veut dire quoi ? Ce sont des gens comme vous et moi. »

Les syndicats débordés ?

par JMBAu soir d’une des plus grandes manifestations qui se soient déroulées à travers tout le pays, Thibault parade face à Pujadas au journal de 20 h : « Vous appelez à la grève reconductible ? », demande l’homme au scooter doré. « La CGT n’a pas à appeler à la grève reconductible. Ce sont les salariés qui décideront dans leurs assemblées générales », répond le patron du syndicat. Manœuvre destinée à laisser les salariés seuls face à eux- mêmes ou effet d’une poussée de la base contre laquelle il vaut mieux pour l’heure ne pas trop visiblement s’opposer ? Sur un barrage, devant un centre de collecte des déchets où flottent au vent les drapeaux des syndicats CGT, FSU, CFDT et Unsa, un poubellier marseillais explique : « Se mettre en grève, ce n’est pas facile. On a peur d’y aller seul, alors on attend que les autres y aillent pendant qu’eux attendent les autres, etc. C’est un vrai problème. Alors si le syndicat est là, on y va. Il y a au moins une structure. » À Donges, les gars de la raffinerie décident entre eux d’arrêter le boulot : « Faut bien que quelqu’un commence ! » Sur des dizaines de lieux de blocages, les fanions et insignes syndicaux se mélangent. À Rennes, l’Assemblée générale des cheminots est ouverte à tous « C’est aussi un acquis du mouvement précédent », précise Anna. Grève reconductible, assemblée générale interpro : de nouvelles expressions s’imposent. À chacun selon ses rêves, ses mécanismes de pensée, son idéologie, son extériorité, sa participation, d’y mettre un sens négatif ou positif.

Ici la grève reconductible est regardée comme une faiblesse puisqu’elle peut sembler chaque jour fragilisée. Là, elle est plutôt appréciée comme une ébauche de maîtrise, hors syndicat, des choix des grévistes eux-mêmes. De la même manière, les AG interpro peuvent prendre, sous le même nom, des visages différents : simple chambre d’exécution des décisions confédérales qui tentent en sous-main de garder ou reprendre la maîtrise du mouvement, ou lieu de rencontres, de débats et d’actions menées par des salariés et autres participants syndiqués ou non. À Rennes, une de ces Assemblées s’empare, en centre ville, d’un bâtiment aussitôt nommé « Maison de la grève » avec le projet d’y débattre, de se coordonner, de donner des spectacles et des concerts, de permettre à diverses organisations et associations, telles que Sud, le Mouvement des chômeurs ou le DAL d’y tenir des permanences. « L’interpro, avec des gens venus d’un grand nombre de secteurs différents, se crée de fait dans le mouvement », dit Anna.

Et maintenant ?

« Bien sûr qu’il faut se battre contre cette réforme des retraites, dit un salarié de la pétrochimie de la région de Marseille. Mais c’est le résultat de tout un système économique et social. C’est ça qu’il faut changer. » Doryan, lycéen parisien, précise : « Au début, c’était contre la réforme. Au bout d’une semaine, c’était contre le gouvernement. » « Nique Sarko ! Nique la police ! », s’enflamment deux jeunes lyonnais. Une pancarte toulousaine affirme : « La réforme des retraites c’est la goutte qui fait déborder le vase. Sarko, sa politique sécuritaire, ce qui se passe à propos de l’immigration, du travail, de l’éducation, y en a marre ! », explose une employée territoriale de Vitrolles. Sur un blocage rennais, conversation autour d’une femme qui veut se lancer dans le fromage bio et déserter le travail salarié. « On n’a pas envie de travailler toute notre vie ! » revient sans cesse dans les conversations où se nouent de nouvelles rencontres.

À l’angle d’une rue marseillaise, deux touristes Américaines, femmes d’un certain âge aux cheveux bleus, regardent passer la manifestation. Elles se bousculent joyeusement, se parlent à l’oreille, sourient, agitent leurs mains en guise de salut au cortège. « C’est vraiment extraordinaire tous ces gens qui se battent. C’est merveilleux ! On passe juste par Marseille et on voit ça : ça sera notre plus beau souvenir. Nous, à Seattle, on connaît ça aussi avec les grandes démonstrations contre la guerre en Irak... But, désolées, on doit aller au musée. Bonne chance pour tout le monde. »

Fin octobre, début novembre, les coups répétés des médias et des politiques annonçant avec impatience l’épuisement du mouvement n’ont pas tous porté leurs fruits. L’agitation se poursuit dans quantité d’endroits, avec barrages et blocages déplaçant des milliers de personnes. On entend « C’est la déprime » ou « Peut-être que ça va repartir avec les lycéens ». D’autres, plus fatalistes, affirment que « maintenant que la loi est passée, on ne peut plus rien faire » et se voient répondre « qu’on ne va pas en rester là parce que la colère qu’on a vu là, et avec une aussi grande force, ne peut pas en rester là. » Il y en a qui ont du mouron à se faire...



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Par Anna (Rennes)


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