Éditer demain

La Volte & Zanzibar : « Désirer autre chose que le gris des murs »

Résignée, la science- fiction ? Pessimiste et catastrophiste ? Pas forcément. La preuve avec cet entretien croisé autour de la maison d’édition La Volte et du vrombissant collectif d’écrivain.es Zanzibar.
Illustration de Julien Loïs

Se plonger dans le catalogue de La Volte, c’est se confronter à une profusion de voix et de styles. Voilà en effet plus de quinze ans et 75 ouvrages que la maison arpente le champ des « littératures de l’imaginaire » sans jamais céder à une approche uniforme et blasée. Des romans uppercut de la tête-chercheuse utopiste Alain Damasio aux univers galactiques métaphoriques de la prix Nobel de littérature Doris Lessing en passant par les hallucinations montréalaises de Sabrina Calvo, il règne sur cette planète éditoriale une réjouissante tendance à construire des ailleurs littéraires (et parfois sonores1) ne se résignant pas au monde tel qu’il tourne.

Pour en savoir plus, on a pris pour guide l’éditeur Mathias Echenay, fondateur de La Volte en 2004 et apôtre d’une littérature de « langagement », avant de faire intervenir des auteur·es et des conjuré·es du collectif Zanzibar, composé de passionné·es de science-fiction cherchant à bousculer notre rapport au futur. La parole est aux tisseurs d’avenirs.


Tu expliques avoir longtemps rechigné à utiliser le terme science-fiction pour désigner les romans que La Volte publiait...

Mathias Echenay : « Oui, pendant dix ans j’ai eu l’impression que je devais convaincre que nos livres étaient de la littérature, remarquant souvent dans les yeux de mes interlocuteurs un vide, une fermeture, lorsque des mots comme “science-fiction” [SF], “imaginaire” ou “anticipation” étaient prononcés. Une partie des lectrices et lecteurs que je pensais concernés n’étaient pas forcément en prise avec la SF – ou en lisaient sans le savoir.

Les livres de la Volte étant disposés en rayon SF, alors que nombre d’entre eux auraient leur place en “littérature générale”, nos bouquins sont cantonnés dans ces espaces pas toujours bien soutenus en librairie et pas plus dans les médias. Une sorte de case à part, peu visible et mal traitée. En 2014, après avoir entendu Alain Damasio parler, lors de l’anniversaire de nos dix ans, des raisons qui l’avaient amené à entrer dans ce genre2, je me suis pourtant résolu à revendiquer la SF, en misant sur le fait que ces a priori et barrières allaient tomber tôt ou tard. À nous de proposer une science-fiction littéraire, d’ouvrir, d’intéresser les curieux, puisque de toute façon, avec la reconnaissance de notre première parution La Horde du contrevent (2004, Alain Damasio), La Volte était cataloguée dans cette mouvance. Et on voit qu’enfin ça bouge, que depuis une paire d’années le genre s’ouvre – je suis très optimiste là-dessus. »

Nombre de vos auteurs se revendiquent d’une science-fiction politisée et agissante. Comme si vous aviez décidé de favoriser l’utopie créatrice faisant feu de tout bois...

Mathias Echenay : « C’est un mouvement plus fort que moi. Au début de La Volte, j’imaginais que nous allions publier de la SF littéraire, qui transgresse, à l’image de ce que j’aimais dans la collection Présence du Futur3 des années 1980 – les Jacques Barbéri, Emmanuel Jouanne, Francis Berthelot, Jean-Claude Dunyach, Antoine Volodine, Stefan Wul, pour les Français (qui sont tous masculins, je ne m’en rendais pas compte à cette époque). Mais aujourd’hui cela nous a emmenés vers quelque chose d’encore plus social et politique pour une grande partie de nos livres. Le choix du nom de notre maison est somme toute assez emblématique, et même programmatique4, mais en étions-nous vraiment conscients en 2004 ? Pas sûr, même si Alain Damasio a été résolument politique dès le départ, avec son premier roman, La Zone du dehors (1999), que nous avions publié, avant la création de La Volte, chez Cylibris.

Nos orientations ont évolué par nos amitiés et nos partages. Et puis je crois que face aux annonces de catastrophes, aux combats actuels, à l’hégémonie d’une pensée avec le numérique comme seul horizon, les écrivains et écrivaines de notre “sphère” ont eu l’impression d’être rattrapés par le présent. Cela a débouché sur la volonté de casser cette pensée unique, triste et stupide, mais aussi d’ouvrir, de montrer qu’il y a d’autres façons de faire et de voir le monde. Je ne sais pas si cette orientation est une avant-garde ou si elle correspond à certains mouvements qui veulent créer des brèches et tester d’autres chemins. Un peu des deux, sûrement. Il y a toujours eu, il me semble, des œuvres politiques dans ces champs littéraires, une minorité, mais aujourd’hui on sait plus que jamais ce qui menace, si bien que proposer des pistes d’alternatives paraît peut-être plus essentiel que juste dénoncer ce qui est à l’œuvre.

Voilà pourquoi nous avons maintenant une collection dédiée à l’utopie, qui s’intitule Eutopia, accueillant des écrits tournant autour du thème d’une société originale, idéale. Nous n’y avons publié que deux livres pour l’instant, un souvenir de Loti de Philippe Curval et Résolution de Li-Cam, mais j’espère être en mesure d’en publier deux par an, au moins. »

Quels autres auteurs de La Volte seraient représentatifs de cette volonté de « créer des brèches » ?

Mathias Echenay : « Nos anthologies sur le travail et sur la santé, Au bal des actifs : demain le travail (2017) et Sauve qui peut : demain la santé (2020), en sont la parfaite illustration : elles ne contiennent pas que des nouvelles dystopiques, mais débordent également de luttes et d’alternatives. On peut aussi citer Sabrina Calvo, dont l’inlassable quête semble être de faire émerger ce qui vit dans les interstices, ce qui se trouve dans l’envers de notre vie, jusqu’à des préoccupations plus politiques, très prégnantes dans Toxoplasma (2017) et dans Melmoth furieux, à paraître en 2021. »

[Cet essor d’une science-fiction ambitionnant d’agir sur le réel a débouché sur la création d’un collectif nommé Zanzibar, qui regroupe notamment plusieurs auteurs ayant été édités à La Volte, à l’image de Léo Henry et Catherine Dufour qui prennent ci-dessous le relais de cet entretien, suivis ensuite par l’écrivain Alain Damasio et l’éditrice Stuart Calvo.]

Zanzibar affiche pour ambition de « désincarcérer le futur ». Dans un article du Monde diplomatique 5, le collectif écrivait : « Nous avons constaté que notre avenir commun avait une tête d’accident de voiture, et nous ne nous résignons pas. » Concrètement, cela passe par quoi ?

Léo Henry 6 : « On rumine, on bricole, on essaie des trucs. Une partie du taf de Zanzibar consiste à faire écrire les gens, en testant et proposant des protocoles en ligne (les protocools7), en animant des ateliers au long cours (comme le Comité science-fiction ces deux dernières années), en accompagnant des volontaires dans l’écriture (le Zanzimooc8), en mettant en place, aussi, des outils de cocréation joyeuse, anonyme et partagée (projet d’écriture collaborative 1 000 jours en mars pendant Nuit Debout9, création du Dico du coro lors du premier confinement...). Beaucoup d’autres choses sont plus souterraines, comme des textes signés ou non du collectif, parfois diffusés à plus bas bruit. Certain·es interviennent et causent dans des colloques ; d’autres essaient de subvertir ou questionner les modes d’intervention dans l’espace public.

Zanzibar est fragile et rarement efficace, ou alors souvent par hasard. C’est que, comme tout le monde, nous avançons à tâtons. Ce n’est pas grave. »

Catherine Dufour 10  :« Léo a très bien résumé – on n’est sûrement pas efficaces mais on s’en moque, on y va. Et on n’est pas les premiers. Ce qu’on fait, c’est du solarpunk : le punk solidaire.

Le punk, c’est Do It Yourself. Et le solarpunk, c’est Do It With Others. Ça ne vient pas de nous, mais du Brésil, et DIY DIWO c’est très joli sur un tee-shirt. Bref, la société civile se réveille avant la Grande Débâcle, elle n’est pas contente, et on en est.

Concrètement, je participe à des ateliers d’écriture récurrents (Bright Mirror, par opposition à Black Mirror), j’ai cocréé pas mal avec les zanzizamis (Biennale du design de Saint-Étienne, une perférence au théâtre du Rond-Point, ces choses-là), et puis je fais des tas de conférences où je ne parle que de ça : le Devoir Sacré d’Imaginer un Futur Désirable (DSIFD, c’est joli aussi), d’autant plus difficile que je n’arrive pas, moi, à l’imaginer. Alors je compte sur les autres. Et plus j’en parle, plus je parle avec d’autres de tout ça, plus je commence à entrevoir un espoir fondé sur la force du collectif. Et ça diffuse dans mon écriture : mes récits changent, ils s’éveillent, se frottent les yeux et agitent leurs ailes rouillées.

Zanzibar, c’est un nid avec un bord. Voilà. »

Versant existant, on est confrontés à des formes d’asservissement qui semblent ne plus toujours relever d’un pouvoir vertical à la Big Brother, mais d’une version diffuse et horizontale, qui passe notamment par le règne du numérique et des Gafam 11...

Alain Damasio : « Le numérique, qui constitue désormais plus de la moitié de nos vies éveillées, a ceci de spécifique qu’il est informatique. C’est-à-dire qu’il émet et reçoit de l’information, qu’il la gère, l’articule, la relaie, la dissémine, en sature les réseaux au besoin. Ce qui signifie aussi que le moindre acte en ligne (un scroll, un clic, un message, un achat, une vidéo postée…) produit de facto et irrémédiablement de l’information, donc une trace. Une trace repérable, personnalisée, archivable et corrélable, permettant un travail statistique profond, de masse ou individué.

On en déduit parfois que ceux qui gèrent ces traces et en tirent profit, au premier rang desquels les Gafam, seraient nos nouveaux Grands Frères, qui savent parfaitement ce que nous aimons et ce qui nous convient. Et on en tire quelque chose comme une verticalité réinventée, retrouvée. Ce qui est juste, à condition de mesurer que cette verticalité émane d’un océan de données, de processus algorithmiques d’agrégation intelligente ; qu’elle est donc ascendante et non descendante, immanente plutôt que transcendante.

L’asservissement que produit le numérique relève moins d’un pouvoir que d’une éthologie, à mon sens, c’est-à-dire d’un ensemble de comportements réguliers, auto- normalisants et addictifs à décrypter – et de formes assez banales de mimésis sociale (viralité, rivalités, grégarisme), d’autant plus fortes qu’elles opèrent sur des sujets isolés qui n’accèdent pour l’essentiel à la socialité que par le réseau.

Les Gafam, aussi puissantes soient-elles, sont avant tout des fournisseurs de matériels, de logiciels et d’applications. Leur grand mérite, je parle des produits, est d’être le plus précisément adaptés à nos tristes lois non écrites, mais inscrites en nous, du moindre effort. Les Gafam optimisent l’écoulement d’une eau intime qui suit la gravité – appelez-la fatigue, appelez-la facilité, commodité, jouissance du simple –, rien d’autre. Elles en façonnent les pentes, le débit, les vasques, le diamètre des tuyaux. Et bien sûr, une fois l’habitude ou le pli pris, les Gafam s’efforcent de maximiser la dépendance, de la designer au plus fin, par itérations innombrables, grâce aux données récupérées en temps réel en ligne.

Donc oui, Big Brother est infiniment moins important aujourd’hui que ce que j’appelle Big Mother, en jouant sur la représentation classique de la figure maternelle couvante, enveloppante, choyante, offrant ce qui semble être le meilleur pour ses enfants. Pour sortir de l’empire numérique, il s’agit moins de tuer le père que de tuer la mère en nous. Il s’agit moins de combattre une autorité qui n’a que des smileys à proposer et des applis magnifiquement dessinées que de s’extraire du piège des facilités insistamment offertes, des sollicitations arachnéennes.

Le combat est donc d’abord un combat contre l’auto-aliénation suscitée par le numérique. C’est un combat contre ce que j’ai baptisé dans Les Furtifs [2019] le self-serf vice : ce vice intime de la délégation de nos puissances aux pouvoirs minuscules des applis. Ce vice d’une servitude volontaire, consentie et consentante à la satisfaction dérisoire de nos pulsions en lieu et place de la construction plus lente, plus compliquée, plus patiente qu’exigeraient nos vrais désirs. »

Peut-on imaginer que les imaginaires que l’on tricote (plus ou moins) dans notre coin puissent posséder une balistique suffisante pour faire refluer cette marée ?

Alain Damasio : « Quel rôle peuvent jouer les imaginaires là-dedans ? Pas grand-chose de spécifique en réalité. Car l’imaginaire a les mêmes défauts que le numérique et passe le plus souvent par ses tuyaux de diffusion. L’imaginaire opère sur le système nerveux central, comme le numérique. Il ne passe pas par le corps, par la chair, il n’inscrit pas d’expérience vécue à même de nous sortir des mécanismes d’auto-addiction. Au mieux, il peut aider à élaborer un “esprit de contre-addiction”, faire entrevoir des vies directes, nues, incarnées, donner envie d’imiter un personnage, de s’y identifier, d’y aller, de s’y mettre. La vraie politique est à mon avis forcément expérientielle : elle s’éprouve dans l’action, la lutte, la manif, l’occupation, une ZAD qui émerge. Elle se fait, elle ne s’imagine pas, ou mal.

Ça n’empêche évidemment pas quelques miracles, dans des films, séries TV, dans des romans ou des jeux vidéos ; des miracles de révélation, de soudaines prises de conscience et même de corps. Mais c’est rare. Il ne faut pas trop accorder à l’imaginaire sur ces combats. La clé reste le corps, l’incarnation, c’est profondément ça qui s’oppose au numérique. Pas un énième imaginaire, fût-il magnifique. »

Stuart Calvo12 : « Il me semble que, de récits en histoires, de prises de paroles en rapprochements, les auteurs et autrices d’imaginaire font lien avec le réel, et donnent à entrapercevoir non seulement des alternatives et d’autres possibles, mais en s’engageant dans le monde, les matérialisent, leur donnent corps, les amplifient, les confrontent aussi à leurs propres limites.

Je n’ai pas l’impression que nous tricotions dans notre coin : s’il est question de La Volte ou de Zanzibar, on voit bien que nous agissons en collectif, ensemble. On parle, on débat beaucoup. On a des auteurs et des autrices qui n’hésitent pas à témoigner publiquement des dérives qu’ils et elles ressentent et constatent, à s’engager, à soutenir, par leur imaginaire et leur écriture, des causes qui leur tiennent à cœur, qu’il s’agisse du [logiciel] libre, des luttes LGBTQIA+, de celle contre la surveillance généralisée. Et puis nous avons cette velléité à La Volte de tisser des liens avec des acteurs qui nous ressemblent, comme on a pu le faire avec Framasoft ou La Quadrature du Net lors de la parution des Furtifs, avec l’Espace éthique Île-de-France lors de la parution de Sauve qui peut, ou aujourd’hui avec Radio Parleur dans le cadre du podcast Volutes. Toujours avec cette volonté d’ouvrir les possibles, de se projeter autrement, de déconstruire les systèmes de domination et d’oppression – dont ceux des Gafam – pour s’en émanciper, de se souvenir de la manière dont le langage façonne le monde.

L’enjeu, c’est de faire caisse de résonance, de ne jamais rester seul dans son coin, justement, de s’allier. L’imaginaire n’est pas hors du monde. Bien sûr, les réseaux et archipels que l’on bâtit peuvent paraître bien frêles en comparaison de l’emprise tentaculaire des Gafam sur notre quotidien. Est-ce que nos imaginaires ont le pouvoir d’enrayer le cours des choses ? Tout dépend de ce dont on parle. Enrayer le paradigme du fatum édicté par nos politiques, désamorcer le dogme du TINA133 sous toutes ses formes, dans tous ses mots, au cœur même de sa langue : oui, je crois que l’imaginaire a ce pouvoir. Nous ramener à notre propre énergie créatrice, à notre besoin de joie et d’horizons ouverts et infinis, à notre capacité fondamentale à désirer autre chose que le gris des murs et des normes : encore oui.

Mais pas seul, non. Toujours avec.

On travaille en ce moment à un outil d’écriture collaborative qui devrait voir le jour aux alentours de février/mars 2021, qui illustre cette volonté qu’on a, assez atypique peut-être pour une maison d’édition, de donner à tout un chacun la possibilité d’écrire l’histoire et de faire, en même temps, œuvre collective. À suivre… »

Propos recueillis par Émilien Bernard

1 La Volte sort régulièrement des CD de création sonore accompagnant les ouvrages publiés. La maison a aussi développé des liens avec Phaune Radio et vient de lancer un podcast en collaboration avec Radio Parleur : Volutes.

2 Alain Damasio y déclarait notamment ceci : « Pour moi [la SF] c’est de l’imaginaire pur, mais spéculatif, avec un vrai système d’écho et de résonance avec les enjeux fondamentaux du présent. Pas de l’imaginaire gratuit, pas de la fantasy avec des fées, des chevaliers, des trolls […]. C’est un rapport au monde, au réel, un rapport de subversion ontologique du réel. »

3 Éditions Denoël.

4 Dans La Zone du dehors, le terme désigne un groupuscule contestataire luttant contre un pouvoir autoritaire basé sur des technologies de surveillance futuristes, avec pour horizon une « volution » radicale.

5 « Zone de rêve collectif », février 2020.

6 Le premier roman de Léo Henry, Rouge gueule de bois, a été publié à La Volte (2011), de même qu’Hildegarde (2018). Il publie également ailleurs – romans, formes courtes, bande dessinée, etc.

7 Exemple de protocool, cité dans l’article du Monde diplomatique : « Entrez dans un bar, commandez une tournée, imaginez ce bar dans dix ans, et votre retour, tous ensemble, dans ce bar. Lisez votre vision aux autres, puis imaginez ce bar dans cinquante, cent, cinq cents ans — sous les eaux ou sous le sable, forcément. N’oubliez pas de payer en sortant. »

8 Voir le site zanzimooc.zanzibar.zone.

9 Projet basé sur l’idée d’étirer le mois de mars jusqu’à l’infini – « Personne pour prédire jusqu’à quand il durera » – et sur l’idée de faire participer le maximum de personnes. Voir le site 1000joursenmars.space.

10 Romancière prolifique et ingénieure en informatique, Catherine Dufour est l’une des fondatrices de Zanzibar. Elle a notamment participé au recueil Sauve qui peut : demain la santé. En 2020, elle a publié Au bal des absents (Le Seuil).

11 Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft : les géants du web.

12 Chroniqueuse spécialisée dans la science-fiction, Stuart Calvo a rejoint La Volte en 2016. Elle a notamment coordonné le recueil Sauve qui peut : demain la santé.

13 Mantra de Margaret Thatcher concernant le néolibéralisme : « There is no alternative. »

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