Adelante

Pas disparu qu’il était le chien rouge. Et c’est pas content qu’il revient avec entre ses crocs la forme du bandeau-titre d’origine qu’il a mâchonné entre-temps. Avec ficelles et canifs, ça discute ferme pour tenter, déjà, de colmater les fuites par lesquelles filent nombre d’abonnés et de ventes en kiosque. Oui, malgré tout, votre mensuel préféré est toujours là, même si chez votre marchand de journaux, il vous faut aller le déterrer de l’arrière-boutique. Savent pas à qui y zont à faire, les Presstalis, les puissants, les monopolisateurs de la parole ! Notre département bouquin, les éditions Le Chien rouge, va leur renvoyer – et d’abord pour votre plus grand plaisir – une réédition tant attendue avant la fin de l’hiver de l’Abrégé du Capital de Karl Marx, avec nouvelle couverture et préface de Mathieu Léonard. Avec ça si c’est pas nous qu’on gagne à la fin ! En tout cas l’important c’est d’y croire.

Et peut-être même que vous susurrerez ces incroyables nouvelles aux oreilles incrédules de vos amis, ennemis et grand-tantes, ou encore les clamerez, CQFD à bout de bras, sur le marché de votre quartier. Il n’y a que votre mensuel préféré qui en a besoin…

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1 commentaire
  • 8 novembre 2012, 16:52, par Tomtom

    Bonsoir/Bonjour les Compagnons du Chien Rouge !

    Ben dites donc, on est bien content que le Chien rouge soit de retour. On comprend bien qu’avec Presstalis se soit la guerre plus ou moins ouverte. Et on est de votre côté. De mon côté, en tant que fidèle bien qu’intermittent lecteur de votre journal, je voudrais bien me faire votre propagandiste acharné. Mais faut avouer que parfois vous ne me facilitez pas la tâche. L’autre jour une amie vient dans mon humble demeure pour passer une première nuit avec moi... Elle tombe sur la couverture votre numéro d’été... Et là, c’est le drame ! Une longue et âpre discussion s’engage pour savoir si vous êtes d’infâmes machos ou juste des gens d’un goût douteux. En fouinant dans d’autres numéros, mon amie s’énerve même de plus en plus. Elle trouve vos dessins souvent grossiers, parfois racoleurs, souvent de mauvais goût... frôlant trop souvent le Charlie-hebdo. Bon, je n’ai pas perdu mon amie... Mais vous n’avez pas gagné une lectrice de plus. C’est quand même idiot, non ? Dites, pour mon amie et pour les autres, ne serait il pas possible d’envisager une légère inflexion dans le choix de vos illustrations vers plus de finesse, d’humour et d’impertinence ?

    Sans rancune j’espère !

Paru dans CQFD n°104 (octobre 2012)
Dans la rubrique Ça brûle !

Par L’équipe de CQFD
Mis en ligne le 15.10.2012