Technopolis
GRENOBLE est une ville comme il y en a peu. Cette commune de 160 000 habitants compte un (petit) réacteur nucléaire du CEA, un accélérateur de particules – le Syncrotron – et plusieurs laboratoires de recherche en électronique, matériaux et biotechnologie. Dernier fleuron en date, Minatec, vaste complexe consacré aux nanotechnologies. Ce « pôle scientifique » attire un grand nombre d’ingénieurs, de cadres supérieurs et de scientifiques, Français et étrangers, qui représentent près de 40% de la population. La gentrification du centre-ville commence à s’étendre aux vieux quartiers attenants à la presqu’île scientifique, rejetant, comme ailleurs, les classes populaires dans les quartiers sud de Grenoble, tels que La Villeneuve. Classes populaires dont 22% vivent sous le seuil de pauvreté, loin devant les 13% de la moyenne nationale.
Cet article a été publié dans
CQFD n°82 (octobre 2010)
Trouver un point de venteJe veux m'abonner
Faire un don
Paru dans CQFD n°82 (octobre 2010)
Dans la rubrique Le dossier
Par
Mis en ligne le 26.02.2011
Dans CQFD n°82 (octobre 2010)
Derniers articles de Raúl Guillén