Retour de confiance
Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), aura fait le buzz le 30 août en déclarant que, sauf le respect dû aux dirigeants allemands : « Nous ne renoncerons pas à la mutualisation des dettes publiques . » Le 6 septembre, il réitérait en affirmant que « l’euro est irréversible » et que la BCE rachètera sans limites les dettes publiques des pays en mauvais état, histoire d’égaliser les taux d’intérêts. Aussitôt les marchés montaient à New York, grimpaient à Madrid et bondissaient à Francfort ! Un enthousiasme étonnant quand on sait comment toute volonté de « mutualisation » des dettes était jusqu’alors regardée comme un caprice d’extrémistes partageux ! L’explication tient peut-être à la carrure de Draghi et à sa cote dans les milieux dirigeants. Ex-vice-président, entre 2002 et 2005, de la banque Goldman Sachs dont les comptes truqués ont largement contribué à ruiner la Grèce, il est aujourd’hui le patron de cette BCE qui fabrique physiquement l’euro et le revend aux pays européens. Les perspectives de sortie de crise commençant à se faire rares, se tourner vers des solutions jusqu’alors regardées avec mépris semble faire partie des ultimes hypothèses pour espérer pérenniser le système. Pour quelques temps encore ?
Cet article a été publié dans
CQFD n°103 (septembre 2012)
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Paru dans CQFD n°103 (septembre 2012)
Dans la rubrique Billets
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Mis en ligne le 27.09.2012
Dans CQFD n°103 (septembre 2012)
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27 septembre 2012, 19:32
Et ben comme ça les pays endettés pourront rembourser Goldman-Sachs. Bien joué Super-Mario.
27 septembre 2012, 22:31
Un article sur la BCE et sur les concessions qu’elle devra faire sur la "rigueur" pour continuer à exister. Les dirigeants allemands, eux, risquent d’être moins souples puisque la disparition de l’euro ne les fera pas disparaître.
http://blog.mondediplo.net/2012-09-...
Ca ne promet rien de bien réjouissant tout de même...