De qui Charlie est-il le nom ?

Après l’effroi et le dégoût des tueries qui ont touché la rédaction de Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, retour sur les choses sidérantes vues et entendues depuis.
Par Tanxxx.

Entre le 7 et le 9 janvier 2015, une mort bête et méchante a frappé la rédaction de Charlie Hebdo, trois flics black-blanc-beur et quatre juifs dans une supérette cacher. Flingués par trois fous de Dieu bien entraînés, mais assez branquignoles pour se tromper de porte, oublier une carte d’identité, braquer une station-service pour deux sandwiches, revendiquer l’attentat contre Charlie au nom d’Al-Qaeda et celui contre l’épicerie cacher au nom de Daesh… François Hollande et son gouvernement auraient, par contre, commis un sans-faute dans la traque des assassins et dans l’organisation de l’historique riposte républicaine du dimanche 11 janvier.

Et tout le monde est devenu Charlie… Même Viktor Orbán, le très réac président hongrois. Même Ali Bongo, héritier frelaté de la Françafrique. Et des ministres de Poutine, qu’on ne présente plus. Jusqu’à Benyamin Netanyahou qui était là, les mains encore poissées du sang de milliers de Palestiniens, flanqué du Premier ministre turc, présent malgré ses accointances islamistes. Mais aussi Mariano Rajoy, le chef d’un gouvernement espagnol qui vient de faire voter des lois liberticides au nom de la sécurité « citoyenne »1. Et le frère de l’émir du Qatar, « pays ami » où un prêcheur télévisuel peut déclarer qu’il est juste de tuer les homosexuels, de battre sa femme si elle se montre trop fière, ainsi que de commettre des attentats suicides pour défendre sa foi… Les ministres des Affaires extérieures d’Algérie, d’Égypte et des émirats arabes Unis étaient également de la partie, tous énamourés de la liberté d’expression. Il fallait une sacrée dose d’angélisme et un estomac bien accroché pour défiler derrière eux. Dimanche 11 janvier 2015, celles et ceux qui sont descendus en masse dans la rue, avec au cœur, pour la plupart, de très louables sentiments, ont indéniablement bêlé avec les loups.

La guerre a fait irruption au milieu des soldes. Les tueurs avaient choisi leurs cibles pour s’assurer un gros coup de com’  : en cela, ils tiraient sur les mêmes ficelles que l’appareil médiatique qui cimente l’opinion publique en démocratie. Leur désir de martyre et de propagande par le fait fut comblé au-delà de toute espérance. Ils ont tué les bouffons de la République, des icônes soixante-huitardes, des idéalistes armés de crayons, c’est effectivement révoltant. Ils ont tué des journalistes, et la presse s’est enflammée, toute heureuse d’être présentée dans les discours officiels, elle qui est au moins aussi discréditée que les hommes politiques, comme la garante, le héraut du monde libre. Samedi 10 janvier au soir, on assista à un numéro d’auto-célébration médiatique autour de Naguy et Patrick Cohen, stars dont l’aura dépassa, l’instant du show, celle des victimes. Un moment d’émotion vraie, en présence des survivants de Charlie, qui devait annoncer le succès de la grande marche républicaine du lendemain. Néanmoins, tous les morts n’avaient pas le même poids dans ce grand attendrissement collectif. Le pays réel était pourtant étonnamment bien représenté parmi les victimes  : un correcteur kabyle récemment régularisé, un quadra frankaoui agent d’entretien, un flic rebeu, une fliquette municipale antillaise, un employé et trois clients juifs d’une supérette… Mais ce United colors of la France d’en bas n’a pas eu droit à la même place que les dessinateurs de Charlie dans la grand-messe télévisée. Ces hommages-là seront plus discrets, plus éparpillés, ou plus froids et martiaux dans le cas des trois policiers.

Par Rémi.

L’ampleur de la réaction populaire, de ce rejet viscéral de la violence, a son revers  : elle souligne une fois de plus que tous les morts ne sont pas égaux. L’indignation est sélective. Elle a même été taxée, par certains non Européens peu indulgents, d’indignation « de confort ». Les morts de cette même guerre, quand elle s’acharne sur des populations lointaines, émeuvent beaucoup moins. Et si, dès le lendemain, le supposé consensus se fissurait déjà, c’est sans doute aussi pour exprimer ce malaise. Le refus de se plier à la minute de silence obligatoire du jeudi 8 janvier, criminalisé de façon hystérique, ne fut pas forcément le fait de décérébrés pro-djihad. La question « Pourquoi n’a-t-on pas fait de minute de silence pour les enfants palestiniens morts sous les bombes israéliennes ? » n’était pas illégitime. On aurait également pu la poser, plus près de nous, pour Rémi Fraisse ou pour les dizaines de jeunes morts entre les mains de la police française sans que jamais aucun agent impliqué ne soit condamné. Il faudrait demander à la famille de Lamine Dieng, mort le 17 juin 2007 dans un fourgon de police à Paris, ce qu’elle ressent face à l’unanimité de l’indignation actuelle. Sans doute encore un peu plus de solitude.

Le 11 janvier, la communion fut telle que les manifestants ont applaudi les forces de l’ordre. Le tableau était presque parfait. La France devenait un pays uni, peuplé de bisounours amoureux de la liberté d’expression, profondément attaché à ses valeurs d’égalité et de fraternité – sauf avec les Roms. Un pays qui soudain se réveillait frappé lâchement par des animaux nuisibles qu’il avait, horreur, nourris en son sein  ! Pour contrebalancer cet unanimisme quasi totalitaire, il fallait lire la presse étrangère. Un édito de La Jornada, quotidien mexicain, rappelait dès le 8 janvier que, dans un contexte de guerre ouverte entre l’Occident et une partie du monde musulman, « ce n’est pas un hasard si les deux camps choisissent les journalistes comme cible de leur barbarie respective, que ce soit de façon cynique comme le font les bourreaux de Daesh ou de manière hypocrite comme l’ont fait les USA en bombardant le siège d’Al-Jazira à Bagdad ».

Car la France est en guerre et, tôt ou tard, un retour de flamme allait l’atteindre. L’armée française lâche tous les jours des bombes dans le ciel de Syrie et d’Irak. L’affrontement ne date pas d’hier. Il a commencé il y a vingt-cinq ans avec la première guerre du Golfe. En 1990, alors que Mitterrand montait au front bras dessus bras-dessous avec Bush père, le psychanalyste Daniel Sibony, dans une tribune publiée par Libération, justifiait à sa façon la campagne militaire. En substance, il appelait les musulmans à quitter l’œdipien giron de l’Oumma pour intégrer l’âge adulte de l’individu différencié. Dans leur barda, nos soldats allaient apporter à ces peuplades prisonnières d’un archaïque sentiment d’appartenance communautaire, la modernité et la liberté de choix du citoyen-consommateur… Le drame du 7 janvier 2015 – « le 11-Septembre français », selon Michel Onfray – ne peut être appréhendé pleinement sans prendre en compte ce background géopolitique, cette prophétie auto-réalisatrice d’un choc des civilisations inventé par un capitalisme survolté, suréquipé, surarmé et à la recherche d’un ennemi à sa taille depuis l’effondrement du bloc soviétique.

En 2003, Chirac s’était prudemment tenu à l’écart de l’expédition illégale d’un Bush fils parti bille en tête à la recherche de fantasmatiques armes de destruction massive, mais depuis, Sarkozy et Hollande ont endossé à nouveau la liquette des va-t-en-guerre atlantistes. Libye, Mali, Centrafrique, Syrie, Irak… Comme si les ex-puissances coloniales avaient une quelconque crédibilité à l’heure d’exporter la paix et la démocratie à coups de canon  ! On voit d’ailleurs le résultat. Pire encore, on nous rejoue à domicile une tragi-comédie du choc des civilisations, avec la jeunesse des quartiers populaires dans le rôle de l’ennemi intérieur – voir l’état d’urgence décrété le 8 novembre 2005 pour couper court à la révolte sociale des banlieues. À l’ombre de ce remake franchouillard du best-seller de Huntington (Le Choc des Civilisations, éditions Odile Jacob, 1997), certains demi-sel de plateau-télé ont fait leur beurre  : Finkielkraut, Bruckner, puis plus récemment Zemmour et Houellebecq ont bien joué le coup du pompier-pyromane. La question sociale disparaît ainsi sous un flot d’invectives essentialistes, dans une surenchère de plus en plus ouvertement raciste. Le vieil Huntington l’avait dit  : « En Europe occidentale, l’antisémitisme vis-à-vis des Arabes a en grande partie remplacé l’antisémitisme à l’égard des juifs. » Car il ne faut pas placer la charrue de la radicalisation islamiste avant les bœufs de la stigmatisation et du mépris de classe dont on abreuve jusqu’à plus soif les habitants des quartiers oubliés.

Où est Charlie ?

Depuis le 11 septembre 2001, Charlie Hebdo, sous la houlette de Philippe Val et Caroline Fourest, s’était laissé embrigader dans une guerre qui le dépassait. Le journal satirique a joué, peut-être à ses dépends, le petit soldat d’une stratégie du choc des civilisations qu’on ferait bien de déconstruire. La ligne éditoriale du jésuitique Val a contribué à la diffusion d’un racisme de gauche, qui préserve sa bonne conscience sous couvert de combat pour la laïcité2. La droite xénophobe ne s’y est pas trompée, qui a vite rejoint la croisade, avec la prose rance de ripostelaique.com ou le virage « républicain » de Marine Le Pen ripolinant le vieux discours anti-bougnoules du paternel. « La reproduction par Charlie des caricatures publiées dans le journal danois m’a semblé abominable, s’indigne l’historien israélien Shlomo Sand. Déjà, en 2006, j’avais perçu comme une pure provocation le dessin de Mahomet coiffé d’un turban flanqué d’une grenade. Ce n’était pas tant une caricature contre les islamistes qu’une assimilation stupide de l’islam à la terreur ; c’est comme si l’on identifiait le judaïsme avec l’argent  ! »

Par Nardo.

Charlie était devenu une institution bien avant de tirer le numéro des survivants à sept millions d’exemplaires. Tout comme Libé, il représentait maintenant l’intégration spectaculaire des idées de mai 68 dans le grand show du capital triomphant, cet empire du moindre mal qu’il s’agirait de défendre contre les agressions extérieures. Placé sous escorte policière, ce journal autrefois irrévérencieux campait maintenant le rôle quasi officiel du héros de la liberté d’expression. Mais quelle liberté, si on s’acharne de préférence sur le bas-peuple, afin de faire rire les repus ? Aujourd’hui, pour un jeune de banlieue en colère, comment interpréter l’affirmation de Manuel Valls, menton en avant, selon laquelle le droit à la satire, à la caricature, au blasphème est non négociable, alors qu’il y a un an, le même matamore interdisait les spectacles de son ennemi préféré, le clown triste Dieudonné ? Comment entendre Houellebecq déclarer qu’« on a le droit d’écrire un roman islamophobe » sans perdre son sang-froid ? Ce Céline aux petits pieds aurait-il pareillement le droit d’écrire un roman antisémite ? Et l’on murmure déjà  : Dans ce pays, on peut moquer et insulter les musulmans, pas les juifs. Ou : La liberté d’expression est un privilège des « milieux autorisés », comme disait Coluche.

Il est à craindre que, malgré le rejet, la main sur le cœur, de « tout amalgame », l’union sacrée célébrée en grande pompe le dimanche 11 janvier se fasse sur le dos du maillon faible. « Je dois mesurer mes propos pour éviter de basculer de l’unité nationale vers l’affrontement national, persiflait dès le lendemain matin un Sarkozy en plein syndrome de la Tourette. La question de l’immigration, de l’islam, elles sont (sic) clairement posées. » S’il ne s’était pas « mesuré », il aurait déjà ressorti sa vieille lune de l’identité nationale. S’y ajoutèrent les prestations télévisées des Fourest, BHL ou Cukierman qui, à longueur d’antenne, somment les musulmans de faire leur mea culpa, leur aggiornamento, de se civiliser enfin, sans que personne, surtout pas un journaliste, vienne leur rappeler qu’ils sont, eux, les thuriféraires sans vergogne des campagnes coloniales d’Israël ou de la désastreuse expédition libyenne. Puis vint l’éructation de Philippe Tesson  : « Quoi, c’est pas les musulmans qui amènent la merde en France ? » Pendant ce temps, les inculpations – jusqu’à quatre ans de prison ferme  ! – tombent comme la grêle sur ceux et celles qu’on chope à faire « l’apologie du terrorisme », comme cette gamine de 14 ans qui a lancé à des contrôleurs de tram, à Nantes  : « On est les sœurs Coulibaly, on va sortir les kalachs  !3 » On peut baver impunément sur les mumus dans les médias et en librairie, mais il est interdit de plaisanter sur la voie publique. Message reçu 10 sur 10 par les salauds et les bourrins  : en une dizaine de jours, plus de cent vingt actes islamophobes ont été recensés en France. Si on avait envie de pousser au clash, à la fracture ethnique, au djihad, on ne s’y prendrait pas autrement.

« C’est ça, la France  : intégrer les gens et en faire des soldats de la République », s’extasiait Manuel Valls, le 12 janvier, à propos du policier maghrébin abattu. Et il faudrait aussi chanter La Marseillaise, pour que notre sang impur abreuve ses sillons  ! Il faudrait se prosterner devant sa devise – Liberté, égalité, Fraternité –, tellement creuse qu’elle en devient orwellienne4. Il faudrait que les élèves des écoles participent à « des commémorations patriotiques », comme le prône Najat Vallaud-Belkacem… Et se soumettre à une laïcité devenue dogme coercitif. Oui, surtout vous, les « musulmans modérés », les bons nègres de la République, il va falloir faire acte d’allégeance aux valeurs de la France, un pays qui n’a eu de cesse de vous mépriser, de vous ghettoïser. « Vous, les musulmans, vous nous faites chier  ! », a craché, à chaud, le jeudi 8 janvier – sans doute en proie à l’émotion… –, un juge marseillais à une greffière d’origine algérienne.

Décidément, l’élan républicain du 11 janvier n’aura pas tardé à tomber le masque. « Il faut un Patriot Act à la française  ! », exulta Valérie Pécresse. « Nous avons une occasion unique, après le 11 janvier, de refonder notre modèle économique, social, les bases de notre nation, saisissons-la, se frotta les mains Bruno Le Maire5. Quand je dis renforcer les moyens de la police, de la gendarmerie, des armées, je dis qu’il va falloir réduire l’État social, réduire le nombre de fonctionnaires, parce qu’il va falloir financer tout cela. »

« Mais que sont ces valeurs occidentales à géométrie variable ?, s’interroge le Brésilien Boaventura de Sousa Santos, docteur en sociologie du droit à l’université Yale6. Après des siècles d’atrocités commises en leur nom – de la violence coloniale aux deux guerres mondiales – il serait bon de les questionner. […] La laïcité brandie comme arme contre les populations les plus fragilisées, n’est-ce pas aussi une forme d’extrémisme ? Et les différents extrémismes, s’opposent-ils ou bien s’articulent-ils ? Quelles sont les relations entre djihadistes et services secrets occidentaux ? Pourquoi les djihadistes, aujourd’hui considérés comme des terroristes, étaient-ils des combattants de la liberté quand ils luttaient contre Kadhafi ou El-Assad ? Comment expliquer que l’État islamique ait été financé par l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït et la Turquie, tous alliés de l’Occident ? Une chose est sûre  : les victimes principales des fanatismes (y compris islamique) sont les populations musulmanes non fanatiques. Et la répugnance que ressentent les Européens face à ces dix-sept morts violentes doit nous interpeller  : pourquoi ne ressentent-ils pas la même révolte face à un nombre de victimes innocentes égal ou supérieur dans des conflits qui, au fond, ont beaucoup à voir avec la tragédie de Charlie Hebdo ? »

Pour saisir la mécanique de ce conflit qui nous rattrape, nous ferions bien d’examiner de plus près la sale guerre qui frappa l’Algérie dans les années 1990, quand la population se trouva coincée entre barbus fanatiques et armée algérienne. La perpétuelle présence des troufions de Vigipirate dans les gares depuis plus de trente ans, qui n’a jamais servi à rien, surtout pas à prévenir le moindre attentat, préparait psychologiquement les gens à cet état d’urgence permanent promu comme horizon indépassable. Jeudi 8 janvier, l’expression hagarde des Picards quand le GIGN et le Raid se sont déployés dans leurs villages comme s’il s’était agi du Nord-Mali, révélait ce qu’est être gouverné par la peur. À nous de rappeler qu’il existe d’autres façons de vivre, de se battre et d’influer sur la marche du monde, entre zadisme transeuropéen, socialisation des outils de production, résistances de la paysannerie indigène en Amérique latine et – en plein théâtre des opérations actuelles – insurrection populaire du Kurdistan syrien.

Par Rémy Cattelain.

1 Ironie  : il a aussi fait poursuivre en justice un dessinateur pour avoir caricaturé son parti, sans oublier des anarchistes de Barcelone sous l’accusation fumeuse d’« entreprise terroriste ».

2 Lire à ce propos le texte bien balancé d’un dessinateur arabe qui n’est pas Charlie, celui d’un historien israélien pas Charlie non plus et celui d’un journaliste qui n’est plus Charlie.

3 Ou ce gamin de huit ans convoqué au commissariat de Nice pour avoir déclaré au moment de la minute de silence imposée à l’école qu’il était « avec les terroristes »…

4 « La guerre, c’est la paix. L’esclavage, c’est la liberté. L’ignorance, c’est le bonheur. »

5 Sur BFM-TV et RMC, 19 janvier.

6 La Jornada du 17 janvier 2015.

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3 commentaires
  • 9 mars 2015, 20:49, par Scoobidoo

    « Le 11 janvier, la communion fut telle que les manifestants ont applaudi les forces de l’ordre. » DES et non LES manifestants ont applaudi les forces de l’ordre, c’était déjà assez insupportable pour ne pas le généraliser car en réalité étaient-ils si représentatifs que cela, les adorateurs (d’un jour ?) de flics ? Est-ce que cela n’a pas non plus été monté en épingle pour donner l’illusion de cette prétendue communion ? Et, partant, le répéter n’est-ce pas l’entériner, le crédibiliser car, pour les retours que j’en ai eus, les motivations des marcheurs étaient bien plus diverses et complexes que le filtre médiatique a bien voulu le montrer. Dans de nombreuses villes, hors Paris, les drapeaux « bleu blanc rouge » n’étaient pas pléthore mais isolés et limités à un nombre inférieur à celui des doigts des deux mains. Idem les conclusions et le sens que les politocards ont voulus donné à ce mouvement. Pour une fois, ils ne se la raconteraient pas ? N’ont-ils pas dit ce qu’ils auraient voulu y voir pour mieux continuer leur politique libérale avec le capital, liberticide avec le reste de la population, d’ici et d’ailleurs ? Je ne suis pas convaincu de l’unanimisme de cette communion à part dans les cervelles (malades) de ceux qui nous gouvernent et des dirigeants des médias (bourgeois)...

  • 14 mars 2015, 19:41

    Un super article qui m’avait vraiment fait du bien dans le papier. Bravo !

    Continuez !

  • 3 octobre 2015, 14:31, par Charlie toujours

    « ..Charlie qui s’acharne sur le bas-peuple, pour faire rire les repus. » Bordel, ça fait 20 ans que je lis ce journal, et je viens d’apprendre, à ma grande sidération, que je n’avais absolument rien compris : apparemment, Oncle Bernard, Charb, Fischetti,Pasquini, Gébé, Cavanna et les autres s’acharnaient sur les pauvres..

    Mais comment peut-on écrire sérieusement des âneries pareilles ?? Le type n’a simplement jamais lu le journal, c’est une évidence. Et toujours ces mêmes excuses devant le fascisme religieux : c’est pas leur faute, c’est la société pas gentille, c’est le vilain capitalisme et c’est les surtout les méchants Occidentaux-Judéo-Israélo-Américano-Capitalo, etc.. Comme s’il n’y avait que des miséreux, des victimes du système qui partaient faire les cons dans la grande aventure Religio-Facsiste !! 3 conseils de lecture au brave Le Dantec : « Le livre noir des religions », de Frank Henry Timour, « Lettre ouverte aux culs-bénits », de Cavanna, et « Dieu et l’Etat », de Bakounine. Et puis le dernier Hors-Série de l’excellent Monde Libertaire, « Ni Dieu.. ». Si après ça il n’est toujours pas convaincu par la nécessité absolue de combattre, plutôt que de tolérer, les gabegies religieuses..Combattre le Captitalisme, oui, mais combattre la Religion, oui également !!

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