Bretagne
Bonnets rouges ou blancs bonnets ?
CQFD : Tu t’es investi depuis le début dans la mobilisation des Bonnets rouges ?
Matthieu Guillemot : Carrément, depuis la première minute ! On peut même en faire remonter l’origine à la lutte victorieuse pour le maintien de l’hôpital public de Carhaix en 2008. Il faut bien comprendre la mentalité des habitants des terres du Centre-Bretagne, qui ont le sentiment d’être laissés pour compte par les décideurs. Ce qui s’est passé pour l’hôpital de Carhaix, c’est ce qui s’est passé à Plogoff ou dans les années 1960 avec les luttes paysannes. À chaque fois que la Bretagne s’est soulevée, c’était sur ce mode populaire, en dehors du contrôle des partis ou des syndicats.
Dans le cas des Bonnets rouges, il y a eu à la fois une bataille pour le maintien de l’emploi et la lutte contre l’écotaxe. Comment s’est faite la jonction ?
Les premiers à partir dans la bataille ont été les Doux, grâce à une déléguée syndicale FO très active, Nadine Normand. Ils furent suivis par Gad, avec Olivier Le Bras de FO également, puis Marine Harvest, le numéro 1 du saumon en Europe qui, malgré ses 511 millions d’euros de bénéfices cette année, a décidé de délocaliser en Pologne où ils pourront payer les gens entre 4 et 5 euros de l’heure.
Malheureusement, il n’y avait pas de stratégie syndicale chez Marine Harvest, donc ils ont couru deux lièvres à la fois : les primes de départ d’un côté, et le maintien de l’activité de l’autre, ce qui était un levier pour faire monter les primes, lesquelles profitaient en premier lieu aux délégués du personnel – ce sont des gens qui vont partir à trois ans de la retraite avec plus de 100 000 euros en poche. Mais cela laisse pas mal de gens sur le bord de la route. Donc, les salariés les plus précaires sont venus sonner à la porte de Christian Troadec, le maire de Carhaix [divers gauche – ndlr], et à la mienne, car nous avions été les deux fers de lance de la lutte pour l’hôpital. Le 18 octobre, on a décidé de faire une réunion publique dans la salle Glen-Mor de Carhaix où 600 personnes ont afflué – ce qui est énorme pour une ville de 8 000 habitants. Le soir même, on a réfléchi à donner suite à ce premier rendez-vous : ce sera l’objet de la grande manifestation pour l’emploi de Quimper, le 2 novembre. Le samedi 26 octobre avait lieu la destruction du portique écotaxe de Pont-de-Buis où sont apparus les fameux bonnets rouges sur la tête des agriculteurs.
L’écotaxe a été l’arbre qui cache la forêt du désespoir social, une façon de gueuler et de lâcher la pression pour beaucoup de gens : l’artisan qui n’arrive plus à joindre les deux bouts, le chômeur qui galère, le salarié précaire, mais aussi le petit entrepreneur local. Pour qui connaît un peu le Centre-Bretagne, il y a une proximité entre tous ces gens, on joue ensemble au foot le samedi, et finalement les disparités sociales sont moins importantes qu’ailleurs. On peut y voir un malaise qui n’appartient pas qu’à la Bretagne, cela correspond aussi à ce qui s’est passé en Guadeloupe avec le LKP d’Élie Domota.
Mais comment s’est fait le choix symbolique du bonnet rouge, on n’a pas l’impression que ce soit ni fortuit ni spontané ? On sait aussi qu’Armor-Lux, qui est une boîte d’envergure, a fourni 900 bonnets lors de l’action de Pont-de-Buis, il y a bien eu une connexion quelque part ?
Le symbole des bonnets rouges est fort dans les mémoires paysannes bretonnes1. Moi-même, je tiens un petit restaurant depuis deux ans et demi qui s’appelle Les Bonnets rouges. Il se trouve que le choix de ce symbole-là n’a pas été réfléchi, tout s’est passé très vite. Évidemment, il y a aussi des requins là-dedans qui y voient leurs propres intérêts. Armor-Lux, pour qui je n’ai aucune estime a priori, a des motivations antifiscales qui ne sont pas les mêmes que celles du petit boulanger ou du petit paysan.
Comment les bonnets d’Armor-Lux sont arrivés à Pont-de-Buis alors ?
C’est Armor-Lux qui a téléphoné à Thierry Merret, le meneur de l’action, pour lui proposer d’offrir ces bonnets, et ils ont accepté.
Soit, mais on sait aussi qu’il existe en Bretagne un marketing territorial très puissant, on peut penser que ça fait partie d’une stratégie de com’2.
Peut-être, mais l’important c’est que tout le monde se soit reconnu dans l’action de Pont-de-Buis, même des gens qui s’en foutent ou qui pourraient être pour un principe d’écotaxe appliquée autrement, comme je le suis. La casse du portique et le fait de jeter des choux-fleurs sur les gendarmes, c’est ce dont avaient besoin les gens à ce moment-là pour signifier leur ras-le-bol contre l’État, pour des raisons à la fois différentes et convergentes.
Justement, cette « convergence d’intérêts divergents » est un élément qui a été très durement dénoncé par une partie de la gauche.
Il faut remettre tout ça à sa juste mesure. En dehors de la Bretagne, il y a une désinformation au sujet des Bonnets rouges, présentés comme un mouvement organisé et manipulé par la droite, le Medef, l’institut de Locarn3, ou pourquoi pas Al-Qaeda, alors que la manif de Quimper, au-delà des symboles forts du Gwen ha du et des bonnets rouges, c’était du grand amateurisme ! C’est un mouvement qui s’est fait comme ça ! Bien sûr qu’il y avait aussi quelques intrus du Front national ou des identitaires, c’est pour ça que Troadec a publié une tribune dans Libé pour dire que l’extrême droite et tout ce qui y ressemblait étaient du poison pour la Bretagne comme ailleurs et que les bonnets rouges étaient leur antidote. Au fur et à mesure qu’on avance, on met les choses au clair.
J’imagine que ça doit te faire grincer les dents de voir des gens avec des bonnets rouges en photo sur Internet porter des t-shirts « Manif pour tous » en faisant le geste de la quenelle.
C’est sûr, mais contrairement à ce que les médias disent, c’est ultra minoritaire et généralement on les fait sortir des manifs.
À Quimper, il y avait aussi Daniel Sauvaget, le patron de Tilly-Sabco – dont on peut se demander si l’annonce du plan social n’était pas opportuniste pour gratter des aides de l’État et de l’Europe – qui manifestait avec ses ouvriers menacés de licenciement.
C’est là où je ne suis pas d’accord avec l’impression qui en a été donnée dans CQFD et dans laquelle les salariés de Tilly-Sabco m’ont dit ne pas s’être reconnus non plus. Dans un premier temps, j’ai eu la même réaction que toi, mais en creusant un peu, cette histoire de manif de patrons ne tient pas. Après la manifestation de Quimper, on a décidé de faire un pôle ouvrier pour justement tirer au clair les situations des boîtes en crise : Gad, Marine Harvest et Tilly-Sabco. Ainsi, Corinne Nicole, la déléguée CGT de Tilly Sabco, militante au Front de gauche qui fait aussi partie des bonnets rouges, ne place pas Sauvaget dans la catégorie des patrons-voyous. Au moment de la reprise de la boîte, il y a sept ans, ce dernier avait validé toutes les demandes du personnel – sauf les augmentations de salaires –, il avait lui-même revu son salaire à la baisse, transformé les CDD en CDI et réinvesti les subventions européennes dans l’entreprise au lieu de les capitaliser. Il se trouve qu’aujourd’hui Daniel Sauvaget est considéré par les salariés comme celui qui a permis de sauver leur boulot, ce qui explique la relation de confiance qui existe. Corinne Nicole m’a dit que tant que la lutte se situe sur la question du maintien de l’emploi, elle est prête à se battre à ses côtés, mais si demain cela passait par un plan social, elle le considérerait comme un ennemi.
Je conseille de réécouter les paroles de la chanson Les Prolétaires de Gilles Servat, qu’on passe dans toutes nos manifs : « Mais de tous ces prolétaires, qu’est-ce qu’on va en faire ? » On peut parler de malbouffe, de subventions européennes, etc., mais l’objectif que je refuse de perdre de vue, c’est : qu’est-ce qu’on va faire de tous ces gens ? Quand on leur dit qu’ils produisent de la merde, eux ont le sentiment de défendre un savoir-faire, et ils se sentent méprisés quand on agite la « qualité » sous leur nez. Ça peut paraître dur à comprendre, vu de Paris, de parler de l’amour du métier quand on fait du poulet à la chaîne. Je te donne comme exemple ce gars de chez Gad qui bossait à la triperie depuis 25 ans et qui s’est pendu juste après la venue d’Ayrault à Lampaul-Guimiliau, quand on a confirmé la fermeture du site. C’était pourtant un de ceux à qui on avait assuré un reclassement.
Il y a aussi un autre discours que celui de la défense de l’emploi : quand Thierry Merret de la FDSEA, et coorganisateur de la manif de Quimper, dit : « Nous avons trop de contraintes administratives, fiscales, environnementales et sociales », on a l’impression qu’il propose un modèle ultralibéral qui tire vers le bas, à la fois productiviste comme au Brésil et avec les conditions sociales de la Roumanie.
J’étais à côté de lui sur la tribune quand il a prononcé cette formule et ça m’arrache l’oreille aussi d’entendre ça. Juste derrière lui, il y avait Nadine Normand qui demandait la réquisition ouvrière et la nationalisation des entreprises qui font des bénéfices et qui licencient. Maintenant, Merret, c’est quelqu’un qui te sort un tas de conneries. C’est là où il faut démystifier le phénomène. Les Bonnets rouges, c’est une société bretonne qui est en colère, avec toutes ses contradictions. On est tellement habitués à des mouvements en rang d’oignons à la mélenchonade, où on se balade, on écoute le discours du chef et on rentre à la maison. Justement ce qui se passe en Bretagne, c’est pas chloroformé, c’est vif, on n’est pas d’accord entre nous, mais c’est là où il y a du débat ! Personnellement, je suis au NPA, mais tout le monde n’est pas anticapitaliste. En revanche, on sait que si on se met tous ensemble, on aura plus de poids que si on reste entre anticapitalistes.
Justement, qu’est-ce que tu réponds aux critiques qui voient dans les Bonnets rouges le cheval de Troie pour défendre une gouvernance régionale dans l’intérêt d’un patronat breton ?
Je réponds : ne fuyez pas le terrain et rejoignez-nous, parce que la bagarre existe au sein des bonnets rouges. Le combat régionaliste existe, on ne s’en cache pas, chacun l’accommode d’ailleurs à sa sauce, mais pour qui connaît la Bretagne, on sait ce que représente ce sentiment d’appartenance. C’est sûr que les bonnets rouges font aussi fantasmer le lobbying breton façon Opus dei de l’institut Locarn, mais ils ne sont pas dans le mouvement pour autant. Donc, le rôle de ceux qui défendent les luttes ouvrières, c’est d’être au maximum dans le mouvement, pour que ce soient ces revendications qui pèsent. Partout, on voit les grandes formations politiques et syndicales jacobines exploser, on peut comprendre qu’en retour, ils souhaitent disqualifier un authentique mouvement populaire sur lequel ils n’ont pas le contrôle.
Où en est-on des comités qui se sont créés ?
Aujourd’hui [fin décembre 2013], il en existe 45. Ces comités se sont constitués pour répondre concrètement au Pacte d’avenir que veut nous imposer le gouvernement, sans réelle concertation populaire. Ces comités agissent sur le modèle des cahiers de doléance. On aura encore des contradictions là-dedans, mais c’est pas grave. Quand on nous accuse de rouler pour des patrons, nous devrions être pliés de rire car quand on lit le Pacte d’avenir, il n’y a pas une ligne sur les ouvriers ou sur les licenciements !
En revanche, ce Pacte d’avenir donne des garanties au modèle agricole breton cher à la FNSEA.
Complètement ! Mais on met aussi le doigt sur ces contresens. La FNSEA doit assumer la situation dans laquelle on est aujourd’hui. En tant que restaurateur, je paye mon entrecôte trois euros le kilo plus cher parce que je souhaite avoir une viande élevée et abattue en Bretagne. J’ai bien conscience que c’est aussi à cause des choix agricoles européens qui ont été validés par la FNSEA, notamment, comme celui d’aller faire découper la viande en Allemagne pour réduire les coûts.
Dans les rendez-vous à venir, il y a la manifestation en soutien à Notre-Dame-Des-Landes (NDDL), à Nantes, le 22 février. Troadec appelle à manifester contre l’aéroport. On sait que la lutte de NDDL est aussi une lutte contre le productivisme, tout le monde n’est visiblement pas sur cette position dans le collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne.
En tout cas, on se doit de répondre à toutes les problématiques qui concernent notre région. L’aéroport de NDDL est un scandale à plus d’un titre : il se fait sur une zone humide au détriment de toute protection de l’environnement, et en plus, d’un point de vue économique, il n’est pas justifié compte tenu de l’existence de trois aéroports sur le sol breton qui ne sont pas du tout saturés, et au final c’est le fruit du caprice de l’ancien maire de Nantes, notre actuel Premier ministre. J’espère qu’il y aura le maximum de bonnets rouges à Nantes pour la manif. Maintenant, il ne faut pas voir les bonnets rouges comme une secte, alors que c’est juste un moyen de conjuguer les luttes. À la limite, peu importe le bonnet ou sa couleur.
1 Invités à chanter au rassemblement de Carhaix du 30 novembre, un des frères Morvan, ces figures de la culture paysanne bretonne, déclarait : « ça fait pas tellement longtemps que j’ai entendu parler des bonnets rouges, je ne connaissais pas la légende, mais je me suis rendu compte que c’est quand même quelque chose qui a une très grande valeur par rapport à notre Bretagne. » [ndlr].
2 Ronan Le Flécher, le communiquant du collectif, est un professionnel du marketing territorial. Il est l’organisateur de la « Breizh touch » et des Dîners celtiques, où se cotoie tout le gratin des Bretons qui comptent… à Paris : Le Lay, Pinault, Bolloré, etc. (ndlr.)
3 L’institut de Locarn est un think thank patronal fondée en 1991 afin « d’accélérer la prise de conscience de la nécessité d’agir dans une dynamique pour aiguillonner les acteurs du développement économique vers l’offensive, plutôt que vers une stratégie de survie ». Son président actuel est Alain Glon, ex-pédégé du groupe mondial d’agro-alimentaire Glon-Sanders, 1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2011. Alain Glon, aux visées séparatistes revendiquées, a lancé cette année « l’appel breton du 18 juin » pour une « gouvernance économique régionale » avec pour credo « Décider, travailler et vivre au pays », soit textuellement le mot d’ordre des bonnets rouges. [ndlr].
Cet article a été publié dans
CQFD n°118 (janvier 2014)
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Paru dans CQFD n°118 (janvier 2014)
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Illustré par ferri
Mis en ligne le 21.02.2014
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21 février 2014, 18:59
La langue de bois "bonnets rouges" a de beaux jours devant elle. Quelle indulgence pour la FDSEA et les patrons -presque tous bretons- de l’agro-alimentaire productiviste ! Je conseille à ceux qui ne l’ont pas lu de lire un tout autre éclairage avec "A genoux, Bretagne ! ou l’arnaque des Benêts rouges" de Youen DrougRu.
22 février 2014, 19:43, par C.G
Contre les Bonnets Rouges on aura tout entendu, de la Décroissance, à Silence en passant par toutes les revues anars et syndicales. Même CQFD avait mal commencé... On aura tout reproché à Christian Troadec même d’avoir résisté à la fermeture de la maternité de Carhaix. On aura vu La bas si j’y suis nous promener chez les fascistes bretons en donc aussi conforter la propagande des médias et du gouvernement dans cette formidable réponse à un mouvement populaire. La Bretagne est la terre de la pollution, les porcheries sont immondes, les abattoirs à fermer... Il reste une Bretagne et un monde en prise avec une liquidation sociale sans précédent où les repères sont difficiles à établir. Fermez un abattoir et vous faites quoi de la viande ? Vous allez la tuer où ? Cessez de produire de mauvaise qualité oui, mais que vendez vous aux pauvres chômeurs endettés ? Le productivisme breton existe, les grands patrons gouvernent mais la rage des bonnets rouges va laisser des traces au fond parce qu’elle s’est appuyé sur un peuple liquidé qui ne trouvait plus dans les lignes habituelles de quoi résister. SUD , la CGT etc... pouvait appeler à Carhaix, les exploités voulaient être ensemble à Quimper. Le Monde Diplo avec CQFD ont ouvert une brèche dans le concert de diableries déversées sur les bretons, comme si la chouannerie reprenait ses droits avec la noblesse aux commandes de l’insurrection. Il serait bon de se rappeler que le Chouans se sont révoltés pour d’excellentes raisons aussi. L’histoire républicaine nous donne à voir sa face contre révolutionnaire. Seul, peut être, à s’être rendu compte de l’outrage fait à ce mouvement, le NPA a essuyé les plâtres. Merci à cet article de remettre de la nuance dans un mouvement qui faisait peur.
23 février 2014, 18:56, par Du ha Ruz
Je ne sais pas si cet article remet "de la nuance" ou au contraire révèle la basse démagogie de la frange ouvriériste des Bonnets rouges. Matthieu Guillemot élude toutes les questions qui pourrait le déranger : le soutien le patronat breton, la FNSEA, le soutien d’un modèle productiviste et polluant, le nationalisme. Derrière le montage des Bonnets rouges c’est la reconstitution d’une société bretonne fantasmée par le marketing territorial, où chacun dans un petit microcosme s’est vu distribuer ses rôles : le duo Troadec-Merret pour les affaires politiques et agricoles, l’économie et le profit pour l’Institut Locarn et les miettes sociales pour les gauchistes du système régional, comme Guillemot et Roblin.
En attendant, malgré ce chantage à la question sociale apparent, les questions écologiques et du choix de production sont là encore évacuées. D’ailleurs qu’est-ce qu’on gagné les Bretons avec ce mouvement des Bonnets rouges, des aides publiques sous perfusion, la fuite en avant, validée par le gouvernement vers un modèle agricole toujours plus productiviste. Le décret du 31 décembre 2013 autorise désormais les installations porcines de 450 à 2000 têtes sans étude d’impact environnementale préalable.
La dernière note de l’article fait bien de rappeler que « Décider, travailler et vivre au pays », le mot d’ordre des bonnets rouges a été d’abord celui de l’Institut de Locarn (heureusement que les notes osnt là pour apporter de la nuance aux propos quasi-mensongers de Guillemot)
Que reste-t-il des la luttes des Bonnets rouges : des concessions aux patrons et aux pollueurs productivistes. Et la perspective d’une petite carrière politique pour Guillemot.
7 mars 2014, 20:49
Le NPA avec la FNSEA pour moi cela suffit cette mascarade des bonnets rouges.
8 mars 2014, 13:30, par Gol
Le NPA à lui tout seul relève déjà de la mascarade. Comment comprendre autrement la moumoute à Besancenot ? Il faut avoir l’air jeune, toujours...surtout quand on passe son temps à jouer au con.