Aux abonnés présents !

Étrange coup de téléphone dès potron-minet ce mardi 26 janvier : « Allô, CQFD à l’appareil.

Ouais… Bonjour. Dites, je suis un anarchiste d’Amiens et je voudrais savoir si CQFD, ça existera encore dans quatre mois.

Euh… ben oui, évidemment. Pourquoi ?

– Bip… bip… bip… » L’inconnu a raccroché !

Alors, mystérieux ami anar d’Amiens (ou d’ailleurs, nous avons un doute), ou toi, collègue communiste de Creuse, ou toi, quidam sur le qui-vive, ou toi, poto de partout, ou toi, copain d’comptoir… Sachez tous et toutes que CQFD sera encore là dans quatre mois, dans six mois, dans un an… Si vous continuez à vous abonner, à vous fournir chez vos kiosquiers et à nous soutenir.

Et ce, malgré les affres de la pauvreté ! 31 décembre 2015, notre maquettiste est victime d’un grave accident à cause d’une luge de contrefaçon : une cheville de perdue et trois mois d’arrêt de travail gagnés. 10 janvier, premier coup de froid sur Marseille, Hervé frise l’hypothermie en passant la journée à rattraper le courrier en retard. 15 janvier, travaillant seul et tardivement au local, Jean-Baptiste Legars frôle la crise cardiaque en entendant un rongeur glapir dans le noir de la nuit : il menace de rendre son tablier. 18 janvier, notre reporter à NDDL est à deux doigts de perdre les siens, de pieds, à cause du grand froid et de chaussettes de mauvaise qualité. 26 janvier, notre ex-secrétaire de rédaction est empoisonné par un magret de canard périmé acheté au marché noir : deux jours au lit à rendre… l’âme.

Heureusement que l’hiver n’est pas long chez nous ! Mais surtout, ce sont tous vos encouragements qui nous réchauffent le cœur. Avec vous, chers lecteurs, chères lectrices, dans dix ans CQFD existera toujours !

Carnet rose : Toute l’équipe souhaite la bienvenue à Hélène et félicite Catherine et Antoine.

Cet article fantastique est fini. On espère qu’il vous a plu.

Nous, c’est CQFD, plusieurs fois élu « meilleur journal marseillais du Monde » par des jurys férocement impartiaux. Plus de vingt ans qu’on existe et qu’on aboie dans les kiosques en totale indépendance. Le hic, c’est qu’on fonctionne avec une économie de bouts de ficelle et que la situation financière des journaux pirates de notre genre est chaque jour plus difficile : la vente de journaux papier n’a pas exactement le vent en poupe… tout en n’ayant pas encore atteint le stade ô combien stylé du vintage. Bref, si vous souhaitez que ce journal puisse continuer à exister et que vous rêvez par la même occas’ de booster votre karma libertaire, on a besoin de vous : abonnez-vous, abonnez vos tatas et vos canaris, achetez nous en kiosque, diffusez-nous en manif, cafés, bibliothèque ou en librairie, faites notre pub sur la toile, partagez nos posts insta, répercutez-nous, faites nous des dons, achetez nos t-shirts, nos livres, ou simplement envoyez nous des bisous de soutien car la bise souffle, froide et pernicieuse.

Tout cela se passe ici : ABONNEMENT et ici : PAGE HELLO ASSO.
Merci mille fois pour votre soutien !

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