Luttes dans les Balkans

Sarajevo : rester, résister

Interminable après-guerre en Bosnie-Herzégovine. Tandis que la population s’exile en masse et que les discours identitaires écrasent la contestation sociale, des collectifs se mobilisent pour dénoncer les potentats qui tiennent le pays, ou pallier leur incurie. Du local d’une association écolo à l’accueil de jour tenu par un collectif de soutien aux exilés, en passant par un centre culturel autogéré, balade dans un Sarajevo en résistance, solidaire et antifasciste.
Sarajevo, 14 octobre 2018. Plus de vingt ans après la fin du conflit armé et les accords de Dayton, la guerre reste omniprésente dans le paysage : un mur d’immeuble criblé d’impacts de balles.
Photo Jeanne Frank

Le 23 novembre dernier, des milliers de mineurs débarquent de toute la Fédération de Bosnie-Herzégovine pour camper devant le siège du gouvernement, à Sarajevo. Couverte de dettes, l’EDF locale, Elektroprivreda BiH, a décidé de réduire leur salaire de 850 à 570 marks convertibles (de 425 à 285 euros) et de supprimer leurs cotisations retraite. Les habitants se relaient pour apporter café, thé, nourriture et couvertures aux grévistes. Mais dans l’hiver sarajévien, la nuit est longue : le lendemain, les mineurs plient bagage et poursuivent la grève chez eux. Même si l’électricité du pays dépend largement du charbon dont les réserves sont au plus bas, la population adhère massivement au mouvement. Et ça marche. Le 1er décembre, l’affaire est pliée : la quasi-totalité des revendications des mineurs sont satisfaites1.

La liste des soutiens dessine une drôle d’intersectionnalité en mode spontané. Revendiquant l’exemple du syndicat Lesbians and Gays Support the Miners, actif durant la grève des mineurs britanniques en 1984-1985 2, les militants de la Marche des fiertés se rangent derrière les mineurs : en tant que « collectif antifasciste », ils estiment « la question des droits des travailleurs indissociable de celles pour lesquelles [ils se] battent » (voir encadré 2). Les membres du squat DKC Sarajevo, centre culturel autogéré, sont eux aussi de la partie. Ceux de Kompas 071, un collectif de soutien aux migrants, apportent des couvertures aux mineurs. Un peu plus surprenant, l’association écologiste Eko Akcija soutient également le mouvement. Invitée à la télévision locale, Svjetlana Nedimović, chercheuse en sciences politiques et militante de l’association, explique les raisons d’un ralliement pas si paradoxal : « La transition énergétique est inévitable, ici comme ailleurs. Mais la question n’est pas seulement de sauver la planète, il s’agit aussi que les gens vivent mieux. La cause des problèmes écologiques, ce n’est pas l’humanité, mais ce qu’on appelle le capitalisme, qui a pour but le profit et exploite les gens aussi bien que la nature. » Au mur du local d’Eko Akcija, le slogan de la résistance communiste yougoslave : « Mort au fascisme, liberté pour le peuple  ! »

Un slogan fédérateur qui a semé des graines : aujourd’hui, sur les questions sociales et contre les élites locales, l’union s’impose souvent comme une évidence. Depuis la fin de la guerre qui a déchiré le pays de 1992 à 1995, les institutions bosniennes gèrent la misère au gré des intérêts des partis nationalistes bosniaque, croate et serbe, qui se partagent le pays comme un morceau de gibier (voir carte et encadré 1) et détournent la frustration populaire en entretenant la méfiance et les rancœurs entre communautés. Le salaire minimum n’atteint pas les 200 euros, soit le loyer d’un petit appartement à Sarajevo. Les emplois publics sont mieux payés (et plus régulièrement), mais inaccessibles sans le piston d’un parti. Dégoûtés, les habitants émigrent en masse, par familles entières. Les premiers chiffres viennent de tomber pour 2021 : pas moins de 170 000 personnes, soit plus de 5 % de la population, seraient parties cette année.

Solidarité avec les exilés

Les autorités regardent leur population partir avec la même indifférence qu’elles voient les exilés arriver. Le ministère de l’Intérieur du canton de Sarajevo n’a tout simplement jamais répondu aux tentatives de prise de contact du collectif Kompas 071, qui a ouvert à l’automne 2020 un accueil de jour pour les migrants. Pas très étonnant, si l’on considère que les deux camps de réfugiés de la région de Sarajevo – de même que le camp de Lipa, dans le canton d’Una-Sana, à la frontière croate – sont gérés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence de l’ONU, sans participation gouvernementale. Les besoins sont pourtant énormes, explique Ines Tanović, membre de Kompas. En effet, depuis 2018, la route des réfugiés traverse fréquemment la Bosnie-Herzégovine. Sarajevo est devenu un important lieu de transit pour les migrants qui arrivent de Serbie et du Monténégro, dont beaucoup préfèrent passer l’hiver en ville avant de reprendre la route vers la Croatie. Ce sont ainsi plusieurs centaines de personnes, venues de partout, à qui Kompas offre la possibilité de prendre une douche chaude, de faire une lessive, de consulter leurs mails, de recevoir des soins de base voire un soutien psychologique ou de récupérer des vêtements pour l’hiver (et « de les choisir », insiste Ines, « c’est important pour la dignité des personnes »). Ou tout simplement de prendre un café ou un thé au chaud sur fond de coupé-décalé. Pour gérer tout ça, Kompas ne peut compter que sur le temps et l’énergie d’une poignée de bénévoles, sur des dons et soutiens privés ainsi que sur l’aide d’organisations militantes.

Vučjak, 24 septembre 2019. Jusqu’à sa fermeture décidée sous la pression de l’Union européenne en décembre 2019, le camp de Vučjak était situé dans le canton d’Una-Sana, au nord-ouest de la Bosnie-Herzégovine, à quelques kilomètres de la frontière croate. Des milliers de migrants se sont retrouvés coincés dans ce camp informel, installé sur une ancienne décharge chimique, entouré par des champs minés. Le site était jugé « inapproprié à l’accueil d’êtres humains » par les ONG : il n’y avait pas assez de lits et de nourriture ; pas d’eau potable, pas d’électricité et aucune aide médicale.
Photo Jeanne Frank

« C’est peut-être une bonne chose que le gouvernement nous ignore », lance pourtant Ines. Il y a en effet un avantage : un peu circonspects au départ, les pandores ne passent plus qu’une fois par jour « pour demander si tout va bien ». La police aux frontières, moins placide, reconduit régulièrement les réfugiés en vadrouille dans les camps, d’où ils repartent aussitôt. Malgré quelques rares témoignages de violences, un jeune Algérien en transit, rencontré dans le local de Kompas, le reconnaît franchement : « Entrer en Bosnie-Herzégovine, c’est très facile  ! »

Revers de la médaille, l’incurie du gouvernement central laisse libre cours aux pires dérives locales. En Republika Srpska, l’« entité » serbe du pays, le potentat ultranationaliste Milorad Dodik a déclaré les migrants personæ non gratæ sur son territoire. Ilma Čosić, bénévole de Kompas, raconte que, si leur présence est tolérée à la gare de Banja Luka, la capitale, pour changer de bus ou de train, ceux qui se font gauler à la frontière sont conduits en bus sur le territoire de la Fédération, qui n’a qu’à se démerder. Problème : dans la Fédération, les autorités locales sont laissées sans ressources. Débordé, le canton d’Una-Sana, principale voie de transit, multiplie les mesures vexatoires contre les réfugiés : interdiction de se loger et d’utiliser les transports publics ainsi que d’occuper l’espace public. « Ces mesures sont évidemment illégales et contraires à la Constitution, qui garantit la liberté de circulation », rappelle Ines. Les habitants solidaires sont pour leur part punis d’amendes, quand d’autres se goinfrent en transportant ou en logeant les migrants à prix d’or. Là encore, le gouvernement central est aux abonnés absents.

Défendre les rivières

Si les autorités n’assurent déjà pas le minimum pour les humains, elles affichent envers la protection de l’environnement un désintérêt absolu. Lassés de boxer dans du chewing-gum, les militants écologistes n’ont donc d’autre recours que d’aller au clash. L’association Eko Akcija, qui a soutenu les mineurs grévistes, s’est ainsi fait une spécialité des mobilisations virulentes. Svjetlana Nedimović assume sans ciller cette dimension de la lutte : « Le pouvoir ne réagit que sous le coup de la peur. Tant qu’il ne tremble pas, il ne fait strictement rien. » Pour preuve, le succès d’un combat récent contre un fléau qui ravage les Balkans : un projet d’implantation d’une microcentrale hydroélectrique sur la rivière Neretvica. « Les gens ont dit : “Pour chaque goutte d’eau que vous prendrez, on vous prendra une goutte de sang.” Alors évidemment, on nous reproche des menaces de violences. Mais c’est un juste retour des choses  ! », résume la militante.

Les microcentrales sont emblématiques de la manière dont s’articule la question environnementale en Bosnie-Herzégovine. Au prétexte de la transition énergétique, des centaines de projets de barrages ont été lancés, concernant potentiellement toutes les rivières du pays. « Ce sont de petits investissements, explique Anes Podić, d’Eko Akcija, rentables à une échéance de 4, 5 ans seulement, tandis que les concessions sont données pour 30, 50, voire 100 ans, pendant lesquels l’État s’engage à racheter l’électricité au tarif maximum. » Menaces directes sur le bien commun, mais aussi vecteur privilégié de corruption, ces centrales ont cristallisé le ressentiment des habitants d’un bout à l’autre des Balkans. Les combats locaux, acharnés, obtiennent assez souvent gain de cause et font boule de neige. En juin 2020, la Fédération de Bosnie-Herzégovine a ainsi voté un moratoire sur la construction de nouvelles centrales, imité en février 2021 par la Republika Srpska. Vigilantes, des associations de tous les Balkans se sont fédérées l’été dernier en une organisation transfrontalière, Odbranimo Ri(je)ke Balkana (« Défendons les rivières des Balkans »).

« Le pouvoir ne réagit que sous le coup de la peur. Tant qu’il ne tremble pas, il ne fait strictement rien. »

Même si plus personne ici ne croit à une adhésion à court ou moyen terme, le mécanisme « de stabilisation et d’association » qui lie la Bosnie-Herzégovine à l’Union européenne impose en théorie au pays le respect d’un certain nombre de normes. Mais la tutelle européenne est à double tranchant. Sur le terrain, ses directives vont généralement dans le sens de la libéralisation et de la privatisation des biens communs, et de projets d’infrastructure surdimensionnés, conçus sur le mode bureaucratique cher aux fonctionnaires bruxellois. « L’Union européenne nous a fait construire une autoroute puis imposé une taxe sur le carburant afin de rembourser la dette contractée pour la financer… Mais la Bosnie n’avait pas besoin d’autoroute et, entre le péage et l’essence, les gens n’ont pas les moyens de l’utiliser », affirme Anes Podić, qui ajoute, grinçant : « Les élites locales développent volontiers ce genre de projets, car ils permettent de détourner facilement de l’argent. »

Couverte de forêts (dont la Perućica, l’une des dernières forêts primaires d’Europe), traversée de rivières somptueuses, la Bosnie-Herzégovine est aussi l’un des pays au monde dont le territoire est le moins protégé : seuls 2,6 % de la superficie font l’objet de mesures de sauvegarde. La liste des combats d’Eko Akcija paraît donc sans fin. Un tiers du pays ne connaît aucune forme de gestion des déchets, qui s’entassent dans des décharges sauvages. À cause de la quasi-absence de transports publics et de contrôle des émissions des voitures, la pollution de l’air atteint des niveaux record – notamment en hiver, une grande partie de la population se chauffant au charbon de bois. Dans la ville industrielle de Zenica, à 70 km au nord de Sarajevo, le nombre de cancers explose à l’ombre de l’immense usine sidérurgique d’ArcelorMittal. Pourtant, les corps d’inspection (lorsqu’ils existent) et la justice – soumis au même recrutement clientéliste que le reste de l’administration – brillent par leur inaction. Dans ce domaine comme les autres, les potentats locaux se baladent. En novembre 2020, l’État central a ainsi assisté, impuissant, à la signature (illégale) d’un accord entre la Republika Srpska et la Serbie sur la construction d’un barrage sur la Drina, la rivière frontalière ; et, tout récemment, à la mise en service d’un gazoduc (illégal aussi) reliant la raffinerie de Brod, également en Republika Srpska, à la Croatie.

Un lieu à soi

Face à un État démissionnaire et à la nécessité de pallier ses manquements, le financement des associations et des ONG par l’Occident gêne de plus en plus de militants, exaspérés de voir des milliards se déverser en pure perte et nourrir une classe de parasites surentraînés à répondre aux appels à projet sous l’égide d’expats donneurs de leçons. Pas de raisons, pour autant, de refuser l’appui de petites associations européennes. L’été dernier, un collectif d’une quinzaine de personnes, étudiants et jeunes travailleurs s’est ainsi réuni autour de l’association belge Toestand, qui a débarqué avec une centaine de bénévoles : le centre culturel autogéré DKC, lui aussi solidaire des mineurs grévistes, était sur les rails. « J’ai commencé à aller à l’école pendant la guerre, raconte Ðana, du DKC. Dès qu’un projet se présente, les gens de ma génération voient d’abord les obstacles. Là, on s’est trouvés face à des personnes qui foncent. »

Ce soutien tombait d’autant mieux que le besoin d’espaces indépendants est vital, le Covid ayant eu raison des derniers lieux culturels que le marasme économique n’avait pas essorés. Après l’arrivée des bénévoles de Toestand, en quelques jours, un skatepark est aménagé à Ilidža, dans la banlieue de Sarajevo3, et un bâtiment du campus de l’université, à l’abandon depuis la guerre, est réquisitionné. En un rien de temps, ce vaste hangar est nettoyé, retapé, sommairement isolé au moyen de bâches permettant de réduire la hauteur sous plafond et donc le volume à chauffer. Depuis, le DKC est ouvert chaque samedi. Le groupe investi dans le squat culturel s’étoffe lentement, mais il s’agit d’abord d’apprendre à se connaître et de s’approprier l’endroit. Le 11 décembre, un premier concert a attiré 200 à 300 personnes.

Mi-décembre, le rectorat a fait savoir au DKC qu’il fallait évacuer les lieux dans la semaine, le bâtiment devant être détruit début 2022 pour laisser place à une nouvelle extension. L’équipe ne panique pas vraiment : d’ici à ce que les travaux commencent pour de vrai, de l’eau aura coulé sous les ponts. Au niveau du canton de Sarajevo, la victoire en 2018 du parti non nationaliste Naša Stranka (« Notre parti »), soucieux de donner une image moderne, a sans aucun doute changé la donne. Si des expériences précédentes avaient été réprimées sans ménagements, désormais les flics ne se déplacent plus quand l’université appelle, et interviennent au contraire auprès des gardiens du campus pour qu’ » ils foutent la paix aux jeunes et les laissent s’amuser ».

Cet après-midi de décembre, tandis qu’on se réchauffe les mains sur un gobelet de vin chaud devant un petit chauffage à gaz, tout le monde dit la même chose : si on veut que quelque chose existe ici, il faut le faire soi-même. Car ceux qui sont là – dont certains nés en exil, ou ont grandi à l’étranger – ne veulent pas quitter leur pays, cette Bosnie-Herzégovine héritière d’une tradition multiculturelle et antifasciste, à laquelle les nationalistes du siècle dernier ont bien failli faire la peau.

Laurent Perez

1/ La Bosnie-Herzégovine en bref

Carte Cécile Kiefer

Depuis les accords de paix de Dayton qui ont mis fin à la guerre de 1992-1995, la Bosnie-Herzégovine est un État divisé en deux « entités » quasi indépendantes l’une de l’autre : la Fédération de Bosnie-Herzégovine (FBiH), surtout peuplée de Bosniaques et de Croates, et la Republika Srpska (RS), à majorité serbe. Ces trois peuples partagent la même langue (« serbo-croate »), mais sont de confession différente : les Bosniaques sont musulmans, les Croates catholiques et les Serbes orthodoxes. « Bosnien » désigne les habitants de la Bosnie-Herzégovine indépendamment de leur appartenance.

À la tête de l’État central, une présidence collégiale et un parlement, représentatifs des trois « peuples constitutifs », gèrent la politique extérieure, une partie de la fiscalité et la défense. Une discorde chronique entre partis nationalistes condamne ces institutions déjà peu puissantes à un blocage quasi permanent.

La FBiH est divisée en dix cantons, dont chacun possède son propre gouvernement en charge de la police, de l’enseignement, de la culture, du logement, des services publics…
Mais, au sein même de la FBiH, les zones majoritairement croates sont étroitement contrôlées par le parti ultranationaliste HDZ et son leader Dragan Čović, qui exige une réforme électorale en sa faveur et la création d’une troisième « entité » croate. Sauf précision, il n’est question dans ce texte que des régions de la FBiH à majorité bosniaque, où règne un certain pluralisme.

La RS subit quant à elle le régime autoritaire et kleptocratique de l’ultranationaliste Milorad Dodik, qui agite des menaces de sécession de plus en plus précises.

2/ La communauté LGBTQIA+ brise le silence

Autre combat, autres embûches : pour les membres de la communauté LGBTQIA+4 en lutte pour leurs droits, et dont une partie a également soutenu le mouvement des mineurs de novembre dernier, le quotidien n’est pas rose. L’homosexualité n’est plus illégale en Bosnie-Herzégovine depuis plus de vingt ans, mais les personnes LGBT restent massivement rejetées par la société. Imane Bellaadem, du collectif qui organise la Marche des fiertés, insiste sur la question de la vie quotidienne : « Sortir du placard, explique-t-elle, c’est courir le risque de subir une thérapie de conversion, d’être exclu de sa famille ou de perdre son emploi ; un geste de tendresse dans l’espace public, c’est s’exposer à celui d’être agressé violemment. Aucun lieu, dans le pays, ne permet aux gens de se rencontrer en toute sécurité – sans parler de se toucher ou de s’embrasser. » La situation paraît si désespérée que les concernés lâchent souvent l’affaire et se replient dans la sphère privée, confirmant malgré eux l’opinion populaire selon laquelle « ça n’existe pas chez nous ». La visibilité est donc un enjeu énorme, que le gouvernement du canton de Sarajevo commence à entendre. Si pour la première Marche en 2019, le comité d’organisation avait dû recourir à une entreprise de sécurité privée5 (avant que des forces de l’ordre anti-émeutes ne viennent en renfort face à l’ampleur du cortège), cette année, le canton s’est résolu à assurer la sécurité lui-même.


2 Le film Pride de Matthew Marcus (2014) retrace cette histoire.

3 Voir l’article « Sarajevo : des jeunes de tous les Balkans se réapproprient les friches urbaines », Le Courrier des Balkans (01/09/2021).

4 Qui désigne les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles.

5 Lire à ce sujet « Un arc-en-ciel à Sarajevo », CQFD n° 180 (octobre 2019).

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CQFD n°205 (janvier 2022)

Dans ce numéro vert de rage, un dossier « Pour en finir avec une écologie sans ennemis ». Mais aussi : une escapade en Bosnie en quête d’étincelles sociales, l’inaction crasse du gouvernement envers les femmes handicapées, l’armée qui s’incruste à l’école, des slips chauffants, des libraires new-yorkais atrabilaires, des mômes qui attaquent Disneyland…

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