Les brèves du n°153

Guyane : Ariane ou le bagne...

Par Soulcié.

Vide grenier

Pierre Bergé, copropriétaire du Monde, n’est pas seulement le chantre du bon goût, c’est aussi « un transgressif, un libertaire, un provocateur » (JDD, 26 mars 2017). En « délaissant le trotskisme et le maoïsme », Pierrot a eu le nez fin : à 87 ans, il se retrouve officiellement bardé de 180 millions d’euros. Seulement, il y a un problème. L’appartement du mécène socialiste est tout encombré, entre les tableaux de maître et les stocks d’affiches d’En marche. Il doit donc se séparer des 1 600 ouvrages de son « extraordinaire collection ». Quelques vieux tableaux inutiles, trois ou quatre breloques, des meubles trop petits : le tout pour 374 millions d’euros. Et zou, dans la poche du libertaire !

Et ron et ron et ron petit Macronpon

Par Nicolas de la Casinière.

No justice no peace !

Alors que l’on s’apprête à commémorer le cinquantième anniversaire de l’occupation militaire de la Cisjordanie, l’ONU, le 17 mars dernier, poussait à la démission la responsable d’une de ses antennes à Beyrouth. Son crime ? Un rapport accusant l’État d’Israël de soumettre le peuple palestinien à un régime d’apartheid. Le 31 mars, le même « machin » condamnait la décision du gouvernement Netanyahu d’implanter une colonie en Cisjordanie, la première depuis 1999. Une décision que le mouvement pacifiste La Paix maintenant déplorait en ces termes : « Netanyahu conduit Israéliens et Palestiniens tout droit à une réalité, à un seul État, synonyme d’apartheid. » Un message que les étudiants de Sciences-Po à Rennes se sont chargés de transmettre bruyamment à Aliza Bin-Noun, ambassadrice d’Israël en France, alors qu’elle avait été invitée, le 30 mars, par ledit institut pour développer les thèses de la droite ultra au pouvoir à Tel Aviv.

Un vrai travail de cochons !

Par Rémy Cattelain.

Condés au taquet

Pendant ce temps, à Marseille, l’Équitable Café, qui accueillait le 18 mars une conférence de BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), était victime d’une série de canulars téléphoniques dans la lignée nauséabonde de ceux pratiqués par le hacker franco-israélien Ulcan. Le plus grave, signalant la présence d’individus armés à proximité du local, a provoqué l’intervention façon commando de choc d’une vingtaine de condés avec leur nouvel équipement guerrier. À quand la mise en place d’une cellule de fact-checking à la préfecture de police de Marseille ?

On peut plus rien boire !!!

Par Nicolas de la Casinière.

Faux frères ou frères ennemis

Reprenant l’imagerie et la bande son martiales, virilistes et xénophobes du navet néoconservateur 300, le mouvement des 500 frères occupe l’espace médiatique consacré au conflit guyanais et pousse le gouvernement à des promesses budgétaires inédites. L’un de ses porte-parole est parfaitement clair sur le programme à mettre en place en l’absence de geste supplémentaire de la métropole : « Un voleur mort, c’est un voleur qui ne vole plus. […] On fait tout pour empêcher une guerre civile. […] Mais si les voyous veulent la guerre, on la fera. » Ultramarin mais pas ultramalin...

L’autoroute du progrès

Par Soulcié.
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