Procès des effondrements de la rue d’Aubagne

Où vont dormir les marchands de sommeil ?

Prison ferme pour tout le monde ou presque. Voilà ce qu’a requis le procureur au bout d’un mois de procès. Depuis le 7 novembre 2024, le tribunal correctionnel de Marseille a tenté de démêler le pourquoi des effondrements de la rue d’Aubagne (huit morts, ensevelis sous les décombres au matin du 5 novembre 2018) et les peines se veulent dissuasives. Seize prévenus comparaissaient, dont huit copropriétaires cités par les parties civiles pour homicide involontaire et soumission de personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indigne.
Èlias

Quelque chose d’inhabituel a eu lieu dans cette salle d’audience PHN – pour « procès hors norme ». À plusieurs reprises, juge, avocats de la Ville et procureur ont rendu hommage aux habitants, aux associations, au « peuple marseillais », dont la mobilisation est venue suppléer aux manquements institutionnels qui plongèrent la ville dans un chaos de mises en péril et d’évacuations brutales au lendemain de la catastrophe. Le procureur de Marseille Nicolas Bessone a assuré, en introduction du réquisitoire de son adjoint Michel Sastre, que la justice serait là « pour inverser le rapport entre le fort et le faible ». Sastre a ensuite réclamé des peines de prison ferme pour « toute la chaîne de responsabilités », y compris l’élu Julien Ruas, que « vous condamnerez pour montrer qu’il n’y a pas d’impunité ». Les avocats de la défense, qui fulminent contre la pression de la rue, le taxeront de populiste.

Galerie de prévenus

Julien Ruas, à l’époque adjoint au maire chargé de la prévention des risques, ne s’est jamais soucié de doter ses services des moyens d’agir. Seuls quatre agents étaient chargés d’inspecter les immeubles en péril. Ils étaient quarante-sept dédiés à la gestion et prévention des risques (SPGR), dont une quinzaine de chefs et sous-chefs de services. Cette armée mexicaine avait renoncé au traitement des périls ordinaires, qui aurait dû déboucher sur des travaux d’office en cas de défaillance des propriétaires. En 2014, une enveloppe de 6,5 millions d’euros avait été allouée, mais seulement 15 % furent dépensés, « faute de volonté politique ». Seuls les périls imminents étaient traités, il suffisait d’attendre… qu’il soit trop tard. Mal formés, les agents envoyés sur le terrain lors de signalements arrivaient les mains vides, car « le sous-sol des archives était inondé par des eaux usées ». « Des archives mortes », tempère M. Suanez, alors directeur du SPGR. Car « les archives vivantes » (les plus récentes) se baladaient dans des services non connectés, où régnaient découragement et esprit de clan. Le procureur réclame trois ans de prison ferme pour l’élu, assortis de 45 000 euros d’amende et de l’interdiction d’exercer dans le domaine de la protection des personnes.

Des peines de prison ferme pour « toute la chaîne de responsabilités »

À l’encontre de l’expert judiciaire Richard Carta, défendu par quatre avocats, sont requis trois ans de prison dont un avec sursis, 45 000 euros d’amende et une interdiction définitive d’exercer. Cet architecte, qui se targue d’être diplômé de la prestigieuse école de Chaillot et spécialiste du bâti patrimonial, a été le dernier expert mandaté par le tribunal administratif pour jauger la dangerosité du 65 rue d’Aubagne. Le 19 octobre 2018, après l’étayage d’une cloison bombée dans l’entrée de l’immeuble, il avait assuré que les locataires, évacués pendant quelques heures, pouvaient réintégrer leur logement en toute sécurité. Carta n’aura passé qu’une heure sur place, sans descendre à la cave, sans pénétrer dans les appartements pour vérifier si les lézardes de la façade étaient traversantes. « Ça n’aurait rien changé à mon diagnostic », se cabre-t-il sur un ton d’orgueil blessé. Son dernier coup d’œil a eu lieu un vendredi à 18 heures, son rapport envoyé dans la soirée et le lendemain à 6 heures, il s’envolait à Copenhague pour des vacances bien méritées, que la catastrophe du 5 novembre n’interrompra pas.

Marseille Habitat, la société mixte chargée par la mairie de la lutte contre le logement indigne avait préempté le 63 rue d’Aubagne, puis l’avait « dévitalisé » pour empêcher le squat : les cloisons et une partie du bâti côté cour furent déconstruites, contribuant à fragiliser cet alignement d’édifices datant du XVIIIe siècle qui s’appuyaient les uns sur les autres. Christian Gil, directeur de la société, n’a que des souvenirs flous. « On communiquait par oral, à la confiance. » Et on attendait que le 65 et le 67 en aient fini avec leurs guéguerres de voisinage pour sécuriser les murs porteurs avant de se lancer dans la réhabilitation. Le procureur réclame 200 000 euros d’amende à l’encontre de Marseille Habitat. Pour M. Gil, trente mois de prison, 30 000 euros d’amende et une interdiction d’exercer une activité dans l’immobilier.

Ils ont toujours voté à l’unanimité contre les travaux structurels qui auraient permis de sécuriser l’immeuble

Le cabinet Liautard accumulait 127 copropriétés en gestion, dont une quinzaine était « problématique ». Pas question d’en lâcher une seule, chaque copropriété (ou portefeuille) augmentant la valeur estimée du cabinet, que son propriétaire cherchait à vendre. Et tant pis si on n’a pas les moyens de gérer les problèmes, l’essentiel est de les « tenir ». Jean-François Valentin, gestionnaire expérimenté, est embauché deux ans avant le drame. Il a minimisé les alertes et peu informé les propriétaires. Quand le bureau d’études Betex, mandaté par le 67, parle en octobre 2017 d’un état alarmant du mur séparatif pouvant « mettre en danger les occupants à court terme », le devis des travaux de confortement se perd dans les tuyaux. Le procureur réclame 100 000 euros d’amende au cabinet Liautard et 30 000 euros à M. Valentin, assortis pour ce dernier de trente mois de prison et d’une interdiction de gérer des biens.

« Investisseurs du malheur »

Désignés comme le premier maillon dans la chaîne des responsabilités, six propriétaires encourent entre deux et cinq ans de prison, adoucies d’une dose de sursis. Ils ont toujours voté à l’unanimité contre les travaux structurels qui auraient permis de sécuriser l’immeuble. Butonnage et étayage, préconisés par Betex pour un coût de 5 000 euros, auraient pu éviter le pire en attendant une opération plus coûteuse en vue de « pérenniser l’ouvrage, ou sa destruction ». Tous, avec plus ou moins de cynisme, ont fermé les yeux sur les conditions de vie qu’ils imposaient à leurs locataires. Tous encaissaient loyers et APL sans sourciller. Tous ne sont pourtant pas sur le banc des prévenus. Serge Fartoukh, dentiste propriétaire d’un rez-de-chaussée vacant et d’un sous-sol en état de ruine avancée, a été tancé par le président du tribunal : « Vous bénéficiez du statut de témoin. Sachez que vous auriez pu en avoir un autre, celui de prévenu. »

« Sur ce type de logements, on ne recherche pas de plus-value sur la revente, la plus-value, c’est le loyer. Souvent assuré par les APL. Le risque, c’est le locataire qui le prend »

Enfin, voilà Xavier Cachard, gargantuesque propriétaire d’un appartement au 2étage du 65, avocat du syndic et, à l’époque, vice-président du Conseil régional. Si comme l’a souligné le procureur Bessone, « cumul de responsabilités ne signifie pas dilution de culpabilité » et « comme dans le crime de l’Orient-Express, chacun des prévenus a donné un coup mortel », Cachard, lui, occupe une place centrale dans ce dossier. Spécialiste du droit de l’immobilier, associé majoritaire à 97 % d’une SARL investissant dans des biens dégradés, il a présidé plusieurs assemblées générales de la copropriété, où il en imposait. Des courriels trouvés lors des perquisitions prouvent qu’il a voulu influencer les experts pour jouer la montre et éviter un arrêté de mise en péril. Le procureur requiert contre lui cinq ans de prison dont deux avec sursis, 150 000 euros d’amende et l’interdiction d’exercer. La SARL derrière laquelle il se dissimule se voit réclamer 80 000 euros.

Ces rentiers de malheur ne considèrent pas les locataires comme leurs égaux : pour eux, ce ne sont que des étrangers, des prostituées, des drogués

« Sur ce type de logements, on ne recherche pas de plus-value sur la revente, a déduit le procureur Sastre, la plus-value, c’est le loyer. Souvent assuré par les APL. Bien mieux que la Bourse, c’est un business plan. Le risque, c’est [le locataire] qui le prend. » Le raisonnement a ses limites. Au-delà d’une cupidité à courte vue apparaît une stratégie occulte qui révèle qu’ici, le mal-logement est devenu systémique. Quand Jean-François Valentin, âme damnée de Liautard, confie que son « devoir moral » était de conserver un maximum de biens en gestion pour gonfler la valeur financière dudit cabinet, il avoue une motivation qui dépasse la simple plus-value locative.

Un immeuble habité vaut bien plus qu’une ruine évacuée. C’est la valeur globale à la revente qui motive Cachard et son « ami intime » et propriétaire du cabinet Bernard Puccinelli. « Ce dossier me tient personnellement à cœur », confie Cachard à un expert. Au passage, il glisse un « si vous pouvez nous éviter une mise en péril… » On ne se risque pas à pareille pression sans un fort sentiment d’impunité. « C’est grave docteur ? Grave signifiant “est-ce que ça va coûter de l’argent au 65 ?” » Voilà ce que lance un Cachard badin à l’expert Gilbert Cardi qui, après avoir officié du côté du 63 de Marseille Habitat, venait d’être débauché par le cabinet Liautard en qualité de conseiller technique.

La SCI familiale continua à encaisser loyer et APL pendant l’arrêté de péril imminent du premier semestre 2017, sans reloger les locataires évacués comme c’était de son devoir
L’ombre du vieux maire

« Cupidité des uns, négligence des autres, indifférence de tous » a pointé le procureur Bessone. Mais un angle mort demeure. « Logement indigne : le procès d’un système n’aura pas lieu », regrette le communiqué de plusieurs associations, également signé par la mère de Julien Lalonde, l’une des huit victimes. L’ombre de Jean-Claude Gaudin plane sur la salle d’audience, lui qui niait l’insalubrité endémique et prônait une « reconquête » du centre-ville sur la plèbe, dont il considérait la présence illégitime. Porte-voix d’une bourgeoisie locale qui s’est recroquevillée sur ses investissements fonciers, le vieux maire l’avait exprimé crûment : « Le Marseille populaire, ce n’est pas le Marseille maghrébin, ce n’est pas le Marseille comorien. La population étrangère a envahi le centre, les Marseillais sont partis. »1 Ce qui a fait grincer maître Vouland, avocat de la famille Saïd-Hassani, après avoir cité cette saillie raciste : « Ils ont dû être satisfaits, Ouloume n’est plus là pour les déranger. » Dans la même tirade, Gaudin poursuivait : « Moi je lutte contre les marchands de sommeil, je rénove et je fais revenir des habitants qui payent des impôts. » On a vu le résultat. Et si c’était le fantôme du vieux maire que convoque le bâtonnier Campana en défense de l’ex-­adjoint Ruas, lorsqu’il se risque à une rhétorique goyesque : « Imaginons un instant que le diable est à l’origine du drame… » ?

La conclusion des délibérés sera rendue publique le 7 juillet 2025.

Par Bruno Le Dantec

Portrait d’une ville fracturée

Le juge Pascal Gand, qui a récemment fait condamner un ex-policier aux frontières à quatre ans de prison pour avoir loué une centaine de taudis à des sans-papiers, a aussi permis aux proches des victimes de raconter le parcours de vie des habitants du 65 rue d’Aubagne.

Marie-Emmanuelle, artiste sur verre au RSA, décrivait à sa mère son logis se dégradant à vue d’œil – « le quotidien des quartiers pauvres de cette ville » ; Fabien, ex-barman, ex-ouvrier, « écorché de la vie », membre des supporters ultras de MTP et proche du Massilia Sound System ; Simona, étudiante en langues originaire du Mezzogiorno, où elle enseignait l’italien aux migrants ; Pape Magatte, vendeur sur les marchés du Grand Dakar arrivé en Europe après un parcours difficile à travers la Libye ; Julien, franco-péruvien polyglotte et voyageur pour qui « Noailles c’est le monde » ; Chérif, venu avec des moyens de fortune d’Annaba à Marseille dans l’idée de préparer l’arrivée de sa femme et sa fille ; Taher, arrivé de Tunisie par l’Italie, où il a connu la prison pour un délit dont il fut innocenté après huit ans de détention ; Ouloume, maman comorienne passée par Mayotte, travaillant dans un restaurant et vivant là avec ses deux plus jeunes fils, Imane et El-Amine…

Et les survivants : Rachid, fragile et généreux tel que décrit par sa mère, rescapé in extremis pour être sorti acheter des cigarettes ; Habib et Reda, hébergés par lui, l’un parti tôt pour faire une gâche, l’autre chanceux d’avoir découché ; Sophie, étudiante en histoire de l’art qui, en panique, s’est réfugiée la veille chez ses parents ; Abdelghani et sa vidéo des derniers instants de l’immeuble, avec le bruit glaçant de ses voisins tambourinant sur leurs portes qui ne ferment ou n’ouvrent plus ; Alexia et Pierre, sauvés parce qu’une amie qui leur a confié son studio et son chat pour le week-end a eu la bonne idée de rater son train de retour…

Quelques jours avant la chute des 63 et 65, Simona textote à sa voisine du dessus : « Alexia, ce n’est pas un jeu, chaque fois que tu te douches, je suis inondée. » Réponse : « T’inquiète, Sophie m’a proposé de me doucher chez elle. » La même Sophie reçoit un SMS de Marie-Emmanuelle, sa voisine de palier : « S’il te plaît, mets un coup de pied dans ma porte, que je puisse sortir. » Sans papiers, vivant de petits boulots, vendeur de cigarettes à la sauvette, videur dans un cabaret oriental, certains des gars hébergés par Rachid ont fait de courts séjours à l’ombre, souvent pour bagarre en état d’ébriété. Le propriétaire du 25 m² où logeait Rachid n’est autre que l’élu Xavier Cachard, qui lui n’ira probablement jamais en prison. « Il fera appel, ira en cassation et, au pire, se baladera avec un bracelet électronique à la cheville », prophétise Nordine Abouakil, activiste chevronné contre le logement indigne.

Une frontière socio­psycho­logique sépare ceux qui habitent la ville et ceux qui en tirent des revenus sans y vivre. Ces rentiers de malheur ne considèrent pas les locataires comme leurs égaux : pour eux, ce ne sont que des étrangers, des prostituées, des drogués. L’expert Carta a justifié ne pas s’être enquis de l’état des logements auprès des occupants par ces mots pleins de mépris : « Je n’aurais rien appris d’eux. » Plus vieille propriétaire du 65, Michèle Bonetto, qui réside en pays d’Aix, regrette l’époque où le quartier était peuplé « d’authentiques Marseillais ». Entre-soi, calculs mesquins et connivences. M. Valentin, ancien employé et copain de régate de Frédéric Berthoz (ex-président du syndicat des syndics des Bouches-du-Rhône et propriétaire du 67 rue d’Aubagne) décrit ainsi Bernard Puccinelli, propriétaire du cabinet Liautard : « Il aimait rendre service pour qu’on lui soit redevable. » Xavier Cachard, ami de ce même Puccinelli, déclare avoir, sur son conseil, acheté à bas prix un lot de trois appartements dans le quartier paupérisé de Noailles. « Pourquoi ? Parce que c’est moins cher qu’ailleurs », répond-il froidement à la barre. Ce n’était évidemment pas pour y habiter : lui réside dans une belle villa adossée au massif des Calanques, à deux pas de son « voisin de colline », l’expert Gilbert Cardi.

La commedia dell’arte des Thénardier

Trois ans ferme, dont un avec sursis et 40 000 euros d’amende pour Gilbert Ardilly, proprio du taudis de 25 m² loué au prix d’un 40 m² à Ouloume Saïd-Hassani, morte sous les gravats. Pour le fils Ardilly, un an ferme, un avec sursis et 30 000 euros d’amende. Contre leur SCI, 100 000 euros d’amende et interdiction de louer. Appelé à la barre, le père a déclaré d’emblée : « Je vous préviens, j’ai rien préparé. » Ce cinquantenaire râblé en sweat à capuche enchaîne les « J’en sais rien », « Je me souviens pas », « J’ai pas les factures  »… Était-il conscient qu’un garçon de huit ans vivait dans ce T1 mal chauffé ? « Non, je savais pas qu’elle vivait avec un truc, heu…, un enfant. » Quand M. Valentin, du cabinet Liautard, raconte que le chauffe-eau a fui pendant des mois jusqu’à trouer le plancher, Ardilly se dresse sur ses ergots et toise le syndic, si bien que le juge lui ordonne d’arrêter les menaces. À sa suite, son fils Sébastien vient à la barre et un avocat lui fait remarquer qu’il s’y tient comme au comptoir d’un bar. De retour sur le banc, le prévenu met au défi l’avocat de l’attendre à la sortie. Le père Ardilly est à la tête d’une entreprise de plomberie. Ses manières frustes contrastent avec celles, plus policées, des autres propriétaires. Les Ardilly vivent eux dans une zone pavillonnaire, à proximité d’un de ces noyaux villageois absorbés par la ville à sa périphérie, là où on vote RN comme on ferait le signe de croix face aux « Indiens » des cités alentour.

Quant à la mère, elle ne « s’occupait de rien », bien qu’elle soit gérante de la SCI. Le fils aîné d’Ouloume affirme pourtant qu’elle était présente lors de la signature du bail. « Menteur ! », lui crie-t-elle avant d’ajouter que si ce jour-là son mari était avec une blonde, « ça devait être son amante ». À cet instant, le procureur se lève et révèle le dialogue qu’il vient de surprendre au pied de son estrade. Le fils Ardilly : « C’est vrai que Maman était là ? » Le père : « Hé ouais, je l’avais amenée. » Lorsqu’on lui demande de définir ce qu’est un marchand de sommeil, la mère s’emporte : « On n’est pas des marchands de sommeil ! » Posément, l’avocat lui explique : « C’est quelqu’un qui loue un logement indécent à des personnes vulnérables. » La dame gesticule en direction des enfants d’Ouloume : « C’est pas des gens vulnérables ! » L’avocat des Ardilly osera abonder en ce sens, puisque « Mme Saïd-Hassani touchait les allocs »… Pour rappel, Ardilly continua à encaisser loyers et APL pendant l’arrêté de péril imminent du premier semestre 2017, sans reloger ses locataires évacués comme c’était de son devoir. Si le tribunal suit le réquisitoire du procureur, Mme Ardilly devrait être relaxée « au bénéfice du doute ».


1 Lire La Ville-sans-nom, Marseille dans la bouche de ceux qui l’assassinent, Éditions du Chien rouge, 2024 (réédition).

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Cet article a été publié dans

CQFD n°237 (janvier 2025)

Dans ce numéro, vous trouverez un dossier "Marseille : effondrements & mal-logement", une discussion avec des militants politiques chinois et taïwanais, un entretien décryptant la mécanique de la haine du fonctionnaire, des recensions, des articles formidables et... Youpi le Pen est mort !... tout un tas de considérations passionnantes sur notre temps et les raisons de tout brûler.

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