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Le 19 juin, la Chambre de commerce présentait les perspectives de Marseille Provence 2013 (MP 2013) aux entrepreneurs du cru. Déguisé en start-up, CQFD était là et, l’espace d’un battement de paupières, s’est laissé griser par un méga-puissant Powerpoint conçu pour taper dans l’œil des potentiels mécènes. À six mois de son lancement, l’année Capitale a toujours un faux air de réalité virtuelle. Gilles Brunschwig, directeur général de Futur Télécom, ouvre le bal et donne la parole à Hugues de Cibon, passé de la (...)
Il avait mis à mal les dogmes de gauche dans son livre Changer le monde sans prendre le pouvoir, le sens de la révolution aujourd’hui (Syllepse-Lux, 2008) et ne s’était pas fait que des amis parmi les représentants des partis d’extrême gauche et les militants professionnels. Aujourd’hui, John Holloway revient avec Crack Capitalism, 33 thèses contre le capital (Libertalia, 2012). On y gamberge dur, on y lit qu’il n’y a pas de petite révolte, que le capitalisme n’est pas qu’une forme d’organisation (...)
« Quand on voit ce qu’il se passe aujourd’hui, on peut se dire que ce n’était pas la peine de virer les dictateurs », arrive-t-il d’entendre un an et demi après le début des « Printemps » arabes. N’en déplaise aux zélateurs mystiques du grand soir dont le mot d’ordre serait « tout sinon rien », deux chercheurs en sciences sociales reviennent pour CQFD sur les « moments révolutionnaires » qu’ont connus la Tunisie et la Libye. Amin Allal, chercheur à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, a observé (...)
Le 5 juillet dernier, une commission d’enquête mandatée par le Parlement japonais a fait le point sur la catastrophe de Fukushima. Pour les rapporteurs, « il est clair que cet accident est un désastre créé par l’homme ». Tout se passe comme si les désastres nucléaires pouvaient être – au-delà des différents degrés de responsabilité qui n’intéressent, in fine, que les assureurs – autre chose qu’un désastre créé par l’homme. Bien sûr, ce rapport prend à contre-pied celui mandaté par Tepco, le propriétaire de la (...)
S’il arrive que des policiers filment des quidams, il n’est pas rare qu’ils ne supportent pas la réciprocité. L’argument fallacieux du « droit à l’image » peut se transformer, sous divers prétextes imaginaires, en garde à vue. À moins qu’à l’occasion d’un procès, les choses ne soient, d’une manière éphémère, remise à l’endroit… « C’est quoi, ton origine ? », hurle un des policiers dans les oreilles d’un jeune qu’il vient de plaquer contre le mur. Ils sont une dizaine de flics, en ce 17 mars 2012, à proximité de la (...)
Les « trotskistes anglais ». C’est ainsi que, en 1998, le ministre de l’Intérieur Jean-Pierre Chevènement dénommait les militants soutenant les sans papiers qu’il faisait expulser. Le 24 juin dernier, les autorités de La Manche ont, elles aussi, fait face à des agitateurs qu’elles n’ont pas crus du cru : « Lorsqu’on regarde les plaques d’immatriculation, on voit bien qu’elles ne sont pas de la région, mais de toutes les régions de France, y compris de très loin, témoigne une représentante de la préfecture (...)
Le 19 juin dernier, Michel Rocard déclarait sur BFMTV : « C’est un serpent de mer. Tous les gouvernements depuis toujours et surtout tous les partis politiques qui font campagne disent toujours qu’il faut couper dans les dépenses publiques, elles ne disent jamais dans lesquelles. Alors, je vais jouer les provocateurs. […] On supprime la dissuasion nucléaire, 16 milliards d’euros par an qui ne servent absolument à rien. » Peu importe si, finalement, ce montant a été ensuite corrigé par nombre (...)
Frappé par une contamination de ses cultures, un gros producteur provençal découvre le vrai visage du monde agro-industriel. Mais, comme beaucoup, au lieu de s’en prendre au système qui a causé sa perte, il va chercher des boucs émissaires ailleurs… Les quelque 150 000 plants de poivrons cultivés sur sept hectares d’un seul tenant faisaient de Daniel un des plus gros producteurs de la région Provence-Alpes Côte-d’Azur. Et, pendant vingt ans, il s’en est fait, du fric ! Mais, en 2001, c’est la (...)
Le service sécurité dans une boîte comme la mienne est un secteur devenu important depuis l’accident d’AZF et toutes les mesures qu’il a fallu prendre par la suite (loi Bachelot et applications des mesures dites Seveso). Cela s’est concrétisé par une multiplication de procédures qui ont transformé l’usine en une administration soviétique. Il faut désormais remplir de plus en plus de documents qui doivent être signés et validés par toute la hiérarchie, car il faut que chacun soit couvert. Cela entraîne un (...)
Si vous avez envie de vous shooter à l’utopie, quelques conseils de lecture. Orchestré par un ex-PSU chargé de mission auprès du conseil général du Rhône (Pierre Thomé), ce qui nous engagerait plutôt à jeter son livre à la flotte, Créateurs d’utopies (éd. Yves Michel) n’est effectivement pas très poilant. Mais il fourmille d’infos éclairantes. La différence claire et nette comme balayette, par exemple, entre l’autogestion, fondée sur l’initiative populaire autonome, et la démocratie participative, fondée sur (...)
Oyez, oyez ! Les camarades des éditions L’Insomniaque en appellent à notre imagination ! Ils organisent un jeu visant à dévoiler, par un récit allégorique, le secret de la domination de l’argent sur les êtres vivants. Ils proposent de suivre cette trame : des individus s’échouent sur une île déserte suite à un naufrage, leurs capacités permettent de reconstruire une microsociété, d’abord communautaire. Un banquier prétendant détenir un sac d’or, allié à un nervi, les convainc d’adopter un système financier et des règles ayant force de loi pour réguler leurs échanges et leur vie. Mais les effets nocifs du système apparaissent, la supercherie est découverte : en fait d’or, il n’y a que des cailloux dans le sac, les lois sont conçues pour assurer le pouvoir des détenteurs de numéraires. Le banquier et ses sbires sont dégagés. Les naufragés doivent alors refonder une communauté en faisant table rase des conditions non égalitaires héritées du système du banquier. Plus de détails sur le site. Les trois propositions les plus judicieuses et limpides, arrivées au 21 septembre 2012 (par courrier à L’insomniaque éditeur, 43, rue de Stalingrad, 93100 Montreuil-sous-Bois, ou en ligne), seront publiées par leurs soins et primées d’une caisse de bon vin. À vos plumes, soiffards !
Du 23 au 26 août, au Centre culturel, 1, rue Camille-Joset, à Rossignol (Belgique), les objecteurs de croissance font leur septième (F)Estives. Ateliers théoriques et pratiques, rencontres, débats et musique.
Du 18 au 25 août, le Collectif antinucléaire Vaucluse (CAN84) organise entre les sites nucléaires de Cadarache, Marcoule et Tricastin, une marche pour la vie qui exigera l’arrêt immédiat du nucléaire. On vérifie ses lacets…
Du 11 juillet au 19 août, l’AlterTour, sillonnera tout le Sud-Ouest, depuis Foix (Ariège) jusqu’à Bedous (Pyrénées-Atlantique), avec pleins de débats, rencontres et activités à chaque étape.
Le samedi 28 juillet à partir de 17 h, à l’occasion du festival Résistives, au bord du lac de Besain, entre Poligny et Champagnole (Isère), on trouvera un marché paysan, des ateliers et des concerts, des débats sur le gaz de schiste, etc. C’est gratos.
Les 1er et 2 septembre, la radio marseillaise fait sa fête « Paroles de Galère », rue de la Verrière, à la friche de la Belle de Mai à Marseille.
Du 20 au 29 juillet, au 70, allée des Demoiselles, à Toulouse, les participants du Centre social autogéré (Crea) invitent à un chantier festif et estival, avec, pêle-mêle, des travaux BTP, des ateliers créatifs, des discussions autour des réquisitions, des rapports de domination… Il y aura des massages, des concerts, et aussi une petite visite alternative de la Ville rose.
L’association Khéper, à Trescléoux, (Hautes-Alpes) vous invite à son festival Sciences en bobines, du vendredi 24 août au lundi 27 août, sur le thème : Science, technique et éthique : quelle liberté pour l’homme ?
Les Plonk et Replonk exposent au Colophon jusqu’au 31 août, et c’est Maison du bailli, place Saint-Louis à Grignan (Drôme).