Piiiirates !

« Brest même. P’tite anecdote du quartier, mon bar-tabac-presse, celui-là même où j’ai fait la demande au patron de commander CQFD il y a un an… J’interroge ce dernier sur le fait de ne point voir figurer notre mensuel avec les autres titres (Décroissance, Siné, Charlie & Co…) lorsque je viens acheter mon tabac et le Canard :

« Vous n’avez pas le mensuel CQFD ?

– Aaaah si, bien sûr ! C’est vous d’ailleurs qui me l’avez commandé ! – Ouais c’est ça, mais je ne le vois pas quand je viens, tout est parti ?

– Ah non, c’est parce que faut l’demander au patron çui-là ! Y s’fait « pirater » systématiquement !

– Pirater ?

– Ben oui, volé quoi ! Alors on le trouve que si on me le demande ! »

Il ouvre une p’tite caisse en métal sur pattes, vieux présentoir du Télégramme des années 1980 qui se trouve cachée derrière son comptoir, et sort quatre exemplaires de CQFD

« Pas pratique pour que ce journal obtienne de nouveaux lecteurs qui ne sont pas tous forcément des « voleurs » !

– Ben oui, mais je n’ai pas le choix, j’me l’fait carotter tout l’temps ! Vous l’prenez ?

– Ben non, du coup comme je ne le voyais pas, je me suis abonné ! Mais cela m’arrive de l’prendre pour l’offrir ! Maintenant je saurai, bonne journ’ ! »

Voilà le courrier reçu de notre camarade Bruno, du Ponant.

Alors, chers lecteurs et lectrices pirates, chapardez CQFD si vous voulez… On n’est pas regardant, mais ça peut aussi nous rendre invisible. Alors pour le bien du Chien rouge, parlez-en après tout autour de vous ! Car il n’y a pas de meilleur pub que celles de nos lecteurs. Et le bouche-à-oreille… c’est si sensuel.

Cet article fantastique est fini. On espère qu’il vous a plu.

Nous, c’est CQFD, plusieurs fois élu « meilleur journal marseillais du Monde » par des jurys férocement impartiaux. Plus de vingt ans qu’on existe et qu’on aboie dans les kiosques en totale indépendance. Le hic, c’est qu’on fonctionne avec une économie de bouts de ficelle et que la situation financière des journaux pirates de notre genre est chaque jour plus difficile : la vente de journaux papier n’a pas exactement le vent en poupe… tout en n’ayant pas encore atteint le stade ô combien stylé du vintage. Bref, si vous souhaitez que ce journal puisse continuer à exister et que vous rêvez par la même occas’ de booster votre karma libertaire, on a besoin de vous : abonnez-vous, abonnez vos tatas et vos canaris, achetez nous en kiosque, diffusez-nous en manif, cafés, bibliothèque ou en librairie, faites notre pub sur la toile, partagez nos posts insta, répercutez-nous, faites nous des dons, achetez nos t-shirts, nos livres, ou simplement envoyez nous des bisous de soutien car la bise souffle, froide et pernicieuse.

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Merci mille fois pour votre soutien !

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