Dossier : Mauvaises langues

« Avoir une langue c’est un pouvoir »

Entretien collectif avec les membres de l’association Mot à Mot.
À Marseille, dans le quartier de la Belle de Mai, l’association Mot à Mot transmet depuis cinq ans la langue française à des adultes étrangèr.e.s, tout en réfléchissant aux rapports de pouvoir tapis dans les modèles d’enseignement. Depuis peu, les formatrices échangent les rôles avec des apprenant.e.s lors de stages immersifs en kabyle et en arabe, et nombre de participant.e.s s’investissent dans le fonctionnement de la structure. Lors d’une table ronde avec les trois salariées de l’association et une vingtaine d’apprenant.e.s originaires des Comores, d’Algérie, du Maroc, de Roumanie et de Syrie, ces dernièr.e.s nous présentent le fonctionnement et les positionnements de l’association. Les propos ci-dessous sont extraits, sous la forme de citations, de cette conversation polyphonique alternant les registres de langue.
Par Carline Sury.

Mot à Mot dans le champ 
de l’apprentissage du français

« Cette association est un lieu où on peut apprendre le français et d’autres langues (l’arabe, le kabyle, et bientôt le comorien). Il est fréquenté par 150 apprenant.e.s environ. Ce qu’on propose, c’est toujours en fonction de la demande des personnes. On leur pose la question de ce qu’ils veulent apprendre, puis on essaie de répondre au plus près. Le pas de côté, il est notamment à cet endroit-ci. En essayant de rester au plus près de ce que les personnes souhaitent, on prend le sens contraire de ce que l’État préconise actuellement, c’est-à-dire transmettre la langue et la culture de son choix.

Il faut savoir que le champ de l’apprentissage gratuit du français pour les adultes primo-arrivants est, depuis 2003, très largement structuré par des appels d’offre émis par l’Office français de l’immigration et l’intégration (OFII). L’objectif est de trouver des prestataires de services qui répondent à un cahier des charges. La création de ce marché public a eu pour conséquence de mettre les organismes publics et privés en concurrence, d’affaiblir les petites associations qui ne participent pas à cet appel d’offres (moins de subventions leur sont octroyées), et de viser des publics particuliers (les sans-papiers n’y ont pas accès, par exemple).

À Marseille, il existe un collectif, le collectif FLE Marseille Sud-Est, où des formatrices et formateurs de Français langue étrangère (FLE), venant de structures très diverses, échangent sur leurs pratiques et réfléchissent aux transformation du champ de la formation. Les collègues qui travaillent dans des organismes de formation financés par l’OFII racontent qu’ils ont de moins en moins de marge de manœuvre pour établir leurs programmes et penser l’organisation des ateliers. En janvier 2016, l’OFII a présenté le cahier des charges de son nouvel appel d’offres. Les conditions d’accès aux formations ont été resserrées. Seuls les nouveaux signataires du « Contrat d’accueil et d’intégration1 » y ont accès (et non plus les personnes étrangères déjà présentes en France depuis plusieurs années). Les durées de formation ont été drastiquement réduites. Et surtout, le contenu des formations a encore été réorienté. En 2011, l’OFII avait enjoint aux organismes de formation d’enseigner ce qu’il appelle le « français langue d’intégration » (apprendre à parler de sa famille, de son logement, de la santé, de la citoyenneté…). Aujourd’hui, le cahier des charges indique que les formations linguistes doivent se focaliser exclusivement sur deux aspects : la citoyenneté et le travail.

Par Carline Sury.

Mot à Mot propose un accueil inconditionnel et gratuit. C’est-à-dire que les personnes étrangères qui fréquentent l’association viennent parce qu’elles veulent apprendre le français. C’est uniquement ce qui nous intéresse, nous ne nous ne leur demandons pas de nous communiquer leur situation administrative. Si l’on rentre dans le marché de la formation linguistique, réglementé et financé par l’État, on se trouve coincées. Apprendre sous l’injonction de l’État, en contrepartie du RSA ou de la signature d’un « Contrat d’accueil et d’intégration », change forcément le rapport à comment je m’approprie une langue.

Pour le moment, on n’a pas perdu de financements. Mais il y en a qu’on ne va pas chercher parce qu’on sait qu’on ne pourrait pas y répondre ou que ce serait trop contraignant. Le gros de notre budget vient des institutions publiques (mairie, État, politique de la Ville, conseil général, Région parfois...) Ces subventions sont différentes de celles accordées dans le cadre du marché de la formation linguistique ; elles ne sont pas spécifiques aux thématiques linguistiques. »

Mot à Mot

« Mot à Mot fait ses activités dans différents lieux. Il déplace. Y’en a le ateliers pour prendre la langue français, au local de Mot à Mot, à AAPI, à Massaï2. Le code de la route, c’est lundi, jeudi, l’après-midi. Et mercredi c’est le atelier écriture à la Friche. Tout est gratuit. Enfin, chaque personne, il donne, même 10 centimes, pour l’adhésion annuelle. »

Par Carline Sury.

« On est écouté, après on est parlé. On est fait conjugaisons, dialogues. Quelqu’un qui comprend pas, il fait les gestes, les gestes pour comprendre, c’est difficile. Comme ça, on fait un peu de théâtre, un peu… Après on corrige. Après il donne les feuilles pour faire ce qu’on a compris. »

« Y en a qui l’arrivent à lire, y en a qui l’arrivent pas, ça dépend chaque groupe. Y en a qui s’expriment bien, y en a non. Si les personnes il arrive pas à lire, il partage, il regarde les personnes qui l’arrivent à lire, les personnes qui l’arrivent à écrire. »

« Le secret de l’association, c’est on est ensemble, solidaire, comme une famille. Dans les autres associations tu trouves pas cette familiale. Les liens attachés. Solidaires. Voilà, la famille. »

Un collectif d’administration (CA) ouvert à toutes et à tous

« Dans le CA, on trouve les solutions quand y en a les problèmes, on prépare qu’est-ce qu’on fait, qu’est-ce qu’on ajoute, qu’est-ce qu’on lève. Qu’est-ce qu’y se passe. On fait le réglage, on fait le programme. On fait les réunions à peu près tous les deux mois et demi. Si quelqu’un qui veut participer au CA, c’est ouvert. On est beaucoup quand même. Une douzaine. Voilà, c’est nous. »

« Face à cette injonction à faire de la langue une langue d’intégration, qui te sert à trouver un travail et à respecter les règles, on avait envie de défendre l’idée qu’apprendre le français, c’est avant tout l’outil pour pouvoir dire ce qu’on pense et décider un peu de ce qui nous arrive. On avait envie que Mot à Mot, à son échelle, soit peut-être un espace qui permette ça, c’est-à-dire qu’on vient apprendre le français pour se débrouiller dans le quotidien puis au bout d’un moment si on en a envie, enfin, quand on veut en fait, on peut aussi être dans le collectif d’administration, dans le CA, dans un endroit de décision, de réflexion, voilà. C’est parti de là cette intention de chercher à ce que le CA soit un lieu investi par les gens qui viennent pratiquer le français. »

« En tous cas, j’ai remarqué qu’y a des réunions où l’arabe commence à prendre une place ! »

« Quand l’association coulait, l’année dernière, on le savait. Sherifa, elle avait proposé de faire un repas de soutien à la Cantine du Midi3. On est donné les 200 euros de repas pour la caisse de Mot à Mot. On a fait l’appel à dons, et en contrepartie, on a organisé les stages en kabyle et en arabe. Et Mariama et Mohamed ils avaient fait un atelier cuisine « samoussa » pour les gens qui avaient participé. »

Par Carline Sury.

Écrire l’amour

« On fait aussi ateliers d’écriture, à la Friche, avec une dame, Marie-France. C’est beau ça ! On écrit l’amour. Elle amène des petits livres, elle nous lit le texte, après on écoute, après on... Tout le monde peut rédiger. Les voyages, t’imagines des choses... La poésie, voilà, tout ça. On fait tous ! Par exemple, la nuit, on a écrit sur la nuit. La nuit, le soleil, le printemps par exemple. Ils nous corrigent le texte qu’on fait. Ou y’a des mots qu’on comprend pas, il explique. On pose la question après ils nous expliquent. »

« Chacun il lire entre nous. Ça le secret, il reste entre nous. Pas dehors, pour nous. Par exemple on dit les choses de réalité. Des fois on fait l’imaginaire mais y a des choses chacun il dit son réalité, reste entre nous. »

« Des fois on va à la bibliothèque aussi. Chercher des livres. On était allées au Centre international de la poésie, c’était super. On a été très très bien reçues. On cherchait des textes en d’autres langues, on avait trouvé en bambara, en algérien, en arabe. »

Inverser les rôles

« L’année dernière, on a eu des difficultés financières. L’association coulait. On a fait un appel à don, et en contrepartie, on a proposé une initiation à l’arabe et au kabyle, qui a fonctionné, puis on a eu envie de plus, et on fait des stages réguliers sur deux jours, ouverts à tous. »

« C’est nous qu’on le fait, moi [Yamina] et Aziza. On prépare les dialogues, on prépare les traces écrites. »

« Moi j’aurais besoin d’apprendre le comorien, ou qu’il y ait un salarié de l’asso qui parle le comorien, ne serait-ce que pour faire l’accueil, par exemple. C’est-à-dire avoir des petites notions, pour pouvoir inscrire quelqu’un, le mettre à l’aise, juste pour permettre les premières conversations. Et au-delà de ça, en tant que formatrice, je pense qu’on a aussi besoin d’apprendre des langues en permanence pour savoir ce que c’est, parce que sinon on se rend pas compte. À chaque fois que je suis dans un stage d’arabe ou de kabyle, je vois bien combien c’est difficile, combien ça déplace. C’est très fort de faire partie des douze Français en difficulté, qui essaient, qui osent pas trop, qui se lancent, avec les formatrices qui t’encouragent. Ça rétablit quelque chose de beau dans les rapports aux langues. »

« Moi je connais des Français qu’ils ont besoin de la langue arabe, la langue kabyle, la langue ça, la langue ci. Avoir une langue c’est un pouvoir. Pour découvrir des cultures des autres. Pour représenter la culture algérien, il faut vous connaissiez bien l’arabe. L’arabe elle est trop large, un mot a beaucoup de sens différents. Des fois tu trouves pas le mot exact en français, alors il faut connaître l’arabe. »

Le français du code de la route 
en autogestion

« Ici pour apprendre le code c’est bien. On fait les schémas, elle dessine la petite voiture comme ça, elle explique, elle écrit sur le tableau. Des fois on est presque quinze personnes, que des femmes ! Grâce à Mot à Mot, j’ai rentré pour faire le code, j’arrive à répondre, je comprends qu’est-ce qui dit, bientôt je vais passer l’examen. »

« C’est chose qu’il est dur ici en France, c’est le code. 40 questions… Avant quand je rentre, je prends le boîtier et je sais pas comment je réponds, je connais pas les panneaux, le marquage au sol, je connais rien du tout. Maintenant ça me fait pas peur, je rentre avec plaisir, je connais les marquages, je réponds facilement. »

Par Carline Sury.

« Moi j’ai l’impression que ici le groupe il s’aide beaucoup, que y a des explications qui passent dans le groupe, une transmission. Peut-être que c’est moins possible à l’auto-école. »

« Chez auto-école, c’est pas comme ici, y’a pas cette patience ! Puis aussi on est en groupe avec toutes le même objectif, donc une force comme ça ! On est attachées, c’est ça aussi. On est bien attachées. »

« Une fois par mois on fait le repas de soutien à la Cantine du Midi, à côté, pour les femmes qu’ils veulent passer leur code. On fait réunion. Par exemple, six femmes ou cinq femmes, on fait un réunion avec la responsabilité de la Cantine, on choisit le menu, on fait le repas traditionnel africain, arabe, l’entrée, le plat principal, végétarien, ou plat avec la viande, on fait le dessert. Et tout le menu ça, à 8 euros. On prépare les repas. Les gens qu’il vient ils demandent leur repas, ils mangent, ils payent. Après on compte combien de personnes, et combien rentrait d’argent, on rembourse les courses, loyer de la cantine. Et le reste, ça c’est les bénéfices. Quand une femme qui l’est prête pour aller au code, on lui donne 200 euros. »

Apprendre le français, 
ça sert à quoi ?

« C’est pour par exemple chercher du travail, par exemple quelqu’un qui te fait bien, il faut parler bien pour remercier, pour faire aussi l’exercice pour les enfants aussi, apprendre, parce que moi j’ai fait les études en arabe, y a des fois des choses j’arrive pas à expliquer pour ma fille. Remplir les papiers, les rendez-vous, à l’école, la maîtresse, y’a beaucoup de choses. »

« Il y a les postes seuls les Arabes qu’ils travaillent. Les Français ils cherchent le moins cher, c’est l’Arabe, travaille mieux, travaille bien, il payé moins cher. Les blédards comme on dit, les clandestins, ils parlent pas le français, c’est pour ça qu’on les appelle. Prendre quelqu’un qui sait pas ni lire ni écrire, il fait pas attention au contrat. Il peut rien dire. Pas se défendre. »

« Il faut apprendre le français, même pour la famille, y en a des familles, ils parlent pas l’arabe. Y’a l’invitation, tout ça, tu restes t’asseoir devant eux, ils parlent le français le français, tu sais rien. Même ils te moquent de toi, toi tu rigoler, à cause de ça. C’est pour ça. C’est pour moi. J’ai apprendre le français à cause de ça. Parce que ma fille, quand tu lui dis “Explique moi qu’est-ce que ça, qu’est-ce que ça”, elle te dit “Non, je te dis rien”. Je viens ici pour apprendre, maintenant je lui dis. »

Retranscription établie par Jeanne Bally.

« J’ai boucop d’histoire dans mon corps à dire »

Discussion avec Jérémie Piolat sur l’« accueil » des migrant-e-s et la décolonialité.

« J’aimerais vous lire un court extrait écrit par une formatrice en alphabétisation dans une grande association belge (qui fait par ailleurs un très bon travail) : “Je ressens chez la plupart d’entre eux une réelle soif d’apprendre. J’apprécie beaucoup quand, entre eux, ils s’expliquent des choses que l’un n’aurait pas comprises. Tout comme quand deux apprenants de même nationalité se parlent en français.” En lisant cela, on dirait que les migrants, dépourvus de culture, sont en train de découvrir le savoir. Mais ils ne sont pas dupes : ils s’adressent à l’institution de la manière dont celle-ci veut qu’ils s’adressent à elle. On croit souvent que le silence des migrants vient d’une faiblesse liée à la précarité inouïe dans laquelle ils se trouvent, mais on oublie en quoi il vient aussi, sinon d’un sage et docte mépris, du moins d’un étonnement sans cesse renouvelé face au regard que portent sur eux les institutions qui se pensent émancipatrices. À cause de cela, pour faire plaisir à leurs alphabétiseurs, on entend parfois des migrants eux-mêmes dire : “Je suis comme un enfant qui apprend à marcher, avant je ne connaissais rien.” Tout se passe comme si se jouait une grande pièce de théâtre où les personnes blanches joueraient le rôle de ceux qui savent, et les migrants celui de ceux qui apprennent. Pour moi, nous sommes ici dans une situation certainement pas postcoloniale, ni même néocoloniale, mais tout simplement supracoloniale, dans le sens où ne se pose même pas la question : “Et si les personnes qui sont en face de nous n’étaient pas comme on les pense a priori ?” Pas plus que : “Pourquoi, moi qui les rencontre, je pense qu’elles sont comme ça ?” Les chirurgiens ont fini par accepter de se laver les mains en se rendant compte qu’ils étaient vecteurs de mort s’ils ne le faisaient pas, comme le rappelle Isabelle Stengers. On peut aussi être vecteur de mort, de dissolution de la personne quand on prétend vouloir la soigner, l’émanciper, sans se laver les mains de sa colonialité, sans s’interroger sur son propre conditionnement. Enfin, ce qui m’intéresse, c’est comment nous pouvons relier cette déculturation, à l’œuvre dans certains cours d’alphabétisation, avec celle que nous, Européens de l’Ouest, avons vécu et vivons encore. Le processus est à présent très avancé et dans une phase “résiduelle”, mais il y a toute une histoire vécue dans les régions, qu’on appelait autrefois des “pays”. »

Entretien consultable en intégralité sur jefklak.org.


1 La signature de ce contrat est obligatoire pour les étrangers non européens qui viennent d’obtenir un titre de séjour ou une carte de résident, et implique le suivi de cessions de formation portant sur le civisme, la « vie en France » et l’apprentissage du français.

2 Mot à Mot organise également des ateliers en dehors de son local, dans des structures associatives et institutionnelles situées dans les 1er et 3e arrondissement de Marseille.

3 Restaurant associatif installé à côté du local de Mot à Mot. Les cuisines peuvent notamment être prêtées à des associations amies afin de récolter des fonds.

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1 commentaire
  • 5 octobre 2019, 16:11, par Ronan

    Merci pour cet écrit si juste. Je cherchais sur Internet une critique sur les formations OFII. Il n’y a rien ou presque. Pourtant, comment ne pas critiquer ces formations, usine à apprendre ! Je suis formateur OFII. Payé environ 1300 euro par mois net après 6 ans d’études et 15 ans d’expérience. Au-delà de ce statut critiquable, je reviens sur votre écrit. Vous avez si raison, à force de devoir enseigner la langue comme outil d’intégration, on est obligés de passer à côté d’une logique d’apprentissage. Je dois, avec des débutants complets, parfois non lecteurs non scripteurs, leur enseigner ce qu’est un HLM, une APL, le système scolaire et les valeurs de la France. Je dois aller visiter avec eux des usines, des déchetteries, des abattoirs dans lesquels ils seront peut-être amenés à travailler. Comme si, pour certains, qui viennent d’échapper à la guerre, qui étaient ingénieur-e-s ou enseignant-e-s, il n’est pas encore plus ingrat de leur suggérer ce qui, probablement, les attend. Comment expliquer la laicité, la mixité sociale, l’homoparentalité avec des débutants quand ils ne peuvent pas écrire ou comprendre certains mots qui dépassent le niveau A1 ! Des tests qui ne sont pas du tout en accord avec ce qui est requis par le CECRL, des exigences folles pour les formateurs qui croulent sous l’administratif au lieu de pouvoir préparer des cours adaptés. J’ai dans un même groupe, des analphabètes et des débutants complets mais scolarisés et des francophones ! Comment adapter un même référentiel ? C’est impossible et on bricole et au final, le formateur est frustré et l’apprenant...mis en échec le plus souvent. Il nous est souligné de devoir faire de l’actionnel. Oui, pourquoi pas, bonne idée. Mais quelle place pour l’écrit pour les Non scripteurs et non lecteurs. On a pas le temps de travailler cela avec eux. J’ai même compris qu’au final, le plus important est qu’ils parlent. Je trouve cela injurieux pour ce public. Quoi ? Il n’aurait pas le droit lui aussi d’apprendre à lire et à écrire ? Je me demande qui à l’OFII décide tout cela. Est-ce des universitaires qui conseillent quelques fonctionnaires en mal de bureaucratie ? Tout pourrait être si simple, si, on prenait en compte des écrits comme le vôtre, si on écoutait les formateurs.

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