Au sommaire du 91
Supplément été de 32 pages ! > Plein de BD avec Jiho, Rémy Cattelain, Lindingre, L.L. de Mars, Camille, Guerse et Pichelin, Baudoin et Troub’s, Rémi, Nono Kadaver… Une nouvelle noire – bien noire ! – d’Abel Hafed Benotman, illustrée par Thierry Guitard.
« À contre-progrès » > Parole de technocrate, le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin est le chantier du siècle. Manque de bol, la population du Val de Susa qui, depuis les éléphants d’Hannibal, en a vu passer d’autres, refuse de se faire marcher sur les pieds, encore moins par un train !
« Haro sur la fraude sociale » > On pensait bêtement que les déficits publics étaient dus à la compression salariale, aux allègements de charges patronales ou bien à l’évasion fiscale. On n’y était pas du tout. La vraie cause est bien plus sournoise et souterraine : la « frrraude sociâle » ! Illustration.
« Areva coûte que coûte » > Chute des cours, contrats annulés, pertes financières, le tout dans un contexte de catastrophe nucléaire et de défiance généra-lisée... Areva, roi de l’atome français, se fissure mais l’État garde le cap : hors de question de remettre en cause la politique énergétique du pays. On garde le nucléaire, quel qu’en soit le prix !
« Perenco chez les Mayas » > À part quelques compagnies nationales dans les pays producteurs, le pétrole est aux mains d’une poignée de multinationales. Exception à la règle : Perenco, entreprise familiale franco-anglaise fondée par un ancien d’Elf Angola, Hubert Perrodo, et aujourd’hui dirigée par son fils aîné, François Perrodo. Petite enquête.
« Le temps des Milan » > Il n’y avait pas le choix, il fallait intervenir militairement en Libye pour sauver les civils. C’était il y a quatre mois. Depuis, c’est la guerre : les civils, on les bombarde ou on leur fournit des missiles Milan… C’est marrant : la France en vendait déjà à Kadhafi.
« La ville est à nous ! » > Montrer à des squatteurs un film qui s’appelle Squat, c’est prendre le risque d’un retour de pied de biche dans les gencives. Sûrement que les jardiniers trouveraient à redire à un documentaire sur le jardinage…
« Les lunettes sur les cheveux » > Chronique faux-ami
« La santé tue… » > Avec l’affaire Médiator, on assiste à un déballage en règle des vicissitudes du système de santé français qui met sur la sellette la dépendance des agences publiques face aux requins de l’industrie pharmaceutique comme de l’agroalimentaire. Paul Scheffer, président de l’Association de diététique et nutrition critiques, nous plonge ici dans les arcanes des lobbies du médoc et de la mal-bouffe.
« Le capitalisme est à l’agonie » > Les temps changent ? Paul Jorion, ex-trader et chercheur en sciences sociales dans les domaines de l’économie, de l’anthropologie et des sciences cognitives, en est persuadé. Dans son dernier ouvrage, La guerre civile numérique, publié chez Textuel, tout comme dans son blog éponyme recevant jusqu’à 100 000 visiteurs par mois, il ouvre le débat loin des idéologies et des chapelles. De l’air frais et décapant, à faire s’arrondir les têtes les plus carrées. Rencontre.
« N’ayez crainte, ça se tassera » > Chronique Les entrailles de Mademoiselle
« Héros malgré lui » > Certains l’ont surnommé le Che Guevara agenais, d’autres ont convoqué les mânes de Ravachol pour saluer son geste et les plus visionnaires militent déjà pour qu’une rue d’Agen porte son nom. Hermann, l’homme qui a fait vaciller Nicolas Sarkozy le 30 juin dernier, n’en revient toujours pas.
« Annette » > Chronique Je vous écris de l’usine
« La prolétaire du prolétaire » > Les vieux dossiers d’Anatole
« Les têtes d’orage de l’anarchisme sans dogmes » > Chronique Cap sur l’utopie
« Omar m’a pas tuer » > Écran à cran
« Poète, tes papiers… » > Ma cabane pas au Canada. Il y a des beaux métiers à inventer. Comme celui de poète public. À la différence d’un « poète des rues » qui déclamerait son art à la volée, le poète public propose plus modestement des mots presque taillés sur mesure. C’est le cas de l’ami Antoine…
« Cachez cet islam ! » > Un groupe d’artistes planchant sur la visibilité de l’islam à Marseille – et surtout sur son invisibilité officielle – en a fait l’expérience concrète : une de ses affiches a été censurée par les services culturels de Jean-Claude Gaudin. La cause ? Une mosquée y était représentée.
Cet article a été publié dans
CQFD n°91 (juillet-août 2011)
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Paru dans CQFD n°91 (juillet-août 2011)
Dans la rubrique Sommaire
Mis en ligne le 15.07.2011
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