Au sommaire du 82
– Edito
– Brèves
– Puta’s fever > Second volet de notre entretien avec le sociologue Alain Tarrius : après le trabendo des Afghans, il s’est intéressé aux transmigrantes d’Europe de l’Est peuplant les lupanars de La Jonquera, village espagnol situé à quelques encablures de la frontière française.
– « Pas de bancs, pas de paix » > Quel est le meilleur moyen de déshumaniser la place principale d’un quartier populaire ? Commencer par virer les bancs. C’est tout con, mais rudement efficace. La mairie de Toulouse l’a très bien compris en s’attaquant à ceux qui ornent la place du quartier Arnaud-Bernard.
– Détournement de manif
– Une histoire algérienne > Pour reprendre un lieu commun de l’histoire contemporaine française, la guerre d’Algérie est cet autre « passé qui ne passe pas ». Acteur et historien de cette période, Mohammed Harbi, 77 ans, y pose un regard à la fois critique, serein et libre, loin de l’esprit revanchard et de l’instrumentalisation politique, à l’image sans doute de l’homme qu’il est. Nous l’avons rencontré chez lui, non loin de Ménilmontant.
– La chronique judiciaire où tout se passe dehors
– Rage dedans : Que se vayan todos, ou je voterais pour eux
– Sévice des étrangers > La France qui se lève tôt n’a pas de carte nationale d’identité : c’est le constat qui s’impose quand on arrive à la préfecture de Bobigny, un jeudi à sept heures du matin. Pour la centaine de personnes qui ont déjà pris place dans les deux files « étrangers », la journée commence bien, entre attente, indifférence et petites mesquineries. Reportage.
– Médias : Carles passe à l’action > Horripilé par la clique de Bouygues qui promettait monts et merveilles culturels en s’accaparant TF1, pour, finalement, servir de la télé-soupe, Pierre Carles reprend son combat anti-téloche avec Fin de concession. Mais la critique des médias a été bien intégrée par les journalistes de complaisance…
– Guerres US : la facture flambe
– Vrais ennemis : Dominique Strauss-Kahn
– Page dessins : Caroline Sury, Cou tordu, éditions l’Association, octobre 2010
– Dossier : Après « les émeutes » > Retour à La Villeneuve, à Grenoble, deux mois après la mort d’un jeune braqueur, les affrontements avec la police et l’état de siège sur le quartier. L’explosion de ces quelques soirées d’été n’a été qu’une parenthèse de riposte au mépris économique, policier et médiatique que subissent les habitants, ici comme ailleurs. Pendant que l’État profite de chaque occasion pour expérimenter de nouvelles stratégies et s’engage de plus en plus ouvertement sur la voie de la « guerre de pacification », les populations de ces quartiers dit sensibles s’escriment à rester vivantes avec le peu de moyens dont elles disposent. Rencontres.
+ L’incantation sécuritaire de Sarkozy
+ Technopolis
– Les entrailles de Mademoiselle : La corde autour du piquet
– Le nucléaire dans le vent > Dans Le Sens du vent, les Éditions de l’Encyclopédie des Nuisances ont fait paraître récemment une excellente synthèse sur le nucléaire, les énergies renouvelables, et l’éolien en particulier. Mais l’ouvrage verse parfois dans une critique radicale abstraite bien éloignée des révoltes telles qu’elles se déroulent dans la France des terroirs
– Je vous écris de l’usine : C’est jamais le moment…
– Les vieux dossiers d’Iffik : Le bon temps des colonies
– Chronique littéraire : Cronstadt, Aragon 1936-1939 et la piraterie libertaire
– Bye bye turbin
– Le ventre de Marseille : « Quelle acoustique dégueulasse »
– Ma Cabane pas au Canada : le chom’ dû > Ingénieur en hydraulique et mécanique, Charles s’épanouit aujourd’hui derrière le comptoir d’une cantine-épicerie-librairie à Grenoble, bien content d’avoir laissé tomber son CDI chez Siemens. Témoignage d’un chômeur heureux – et indemnisé ! – en ces temps de souffrance au travail.
– Multi-grève à Monoprix > Alors que le pays frémit autour des enjeux de la réforme des retraites et que les terminaux pétroliers de Fos sont paralysés, à Marseille, le magasin Monoprix du Prado est en grève depuis le 17 septembre et celui de la Canebière depuis le 21. Au blocage des camions de livraison par les caissières et les magasiniers, un juge et un préfet zélés ont héroïquement répondu par l’envoi des gardes mobiles. Chronique d’une révolte.
Cet article a été publié dans
CQFD n°82 (octobre 2010)
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Paru dans CQFD n°82 (octobre 2010)
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Mis en ligne le 24.02.2010
Dans CQFD n°82 (octobre 2010)