Nice : cheminots contre chasse aux migrants

A l’Est, c’est Vintimille et ses flics italiens. De l’autre coté, c’est Menton (Alpes-Maritimes) et ses pandores bien de chez nous. Toute cette bleusaille a pour seul objectif d’empêcher les migrants arrivés de la Corne de l’Afrique de passer la frontière. Pour cela, elle exige la collaboration active des salariés de la SNCF, les clandestins ayant parfois le toupet d’emprunter le dur.

« Quand un cheminot […] se fait alpaguer par deux fonctionnaires de police [cherchant] à savoir à qui il a vendu des billets […], ce n’est pas des manières de faire », estimait le lundi 22 juin sur France Inter Najim Abdelkader, secrétaire général de la CGT-Cheminots de Nice. Les migrants « achètent leur billet le prix fort » pour se rendre à Paris, soit plus de 180 euros, expliquait-il. Mais, quand « ils se font alpaguer par la police, ils sont reconduits à la frontière et, bien sûr, il n’y a pas de remboursement du billet ». Après ce dépouillage en règle et avant un retour forcé vers l’Italie, « ils sont parqués dans un véritable camp de migrants à ciel ouvert sur le quai de la voie A ». Au syndicaliste de rappeler ce qui devrait être une évidence  : « La chasse aux migrants, ce n’est pas le boulot de la SNCF, ni des cheminots, tout simplement. »

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