Qui sème le vent bio, récolte la tempête bio

Kokopelli, c’est fini...

Le monde associatif n’est pas toujours plus reluisant que celui de l’entreprise. Il même s’avère parfois pire. Illustration avec le cas d’une association reconnue, figure de la défense de la diversité des semences, Kokopelli.

Elle entend œuvrer « pour la Libération de la semence et de l’humus et la protection de la biodiversité alimentaire » – rien de moins. Depuis 1999, Kokopelli diffuse des semences de variétés libres de droits et édite un catalogue devenu référence. De quoi faire de l’association une icône de la défense des semences face à l’agro-industrie. En apparence, du moins. Parce qu’en réalité, exploitation et management moderne, théorie du complot et tromperie humanitaire ont cours au sein de Kokopelli. Une réalité décrite dans Nous n’irons plus pointer chez Gaïa, paru récemment aux éditions du bout de la ville. Interview avec quelques-uns des auteurs de ce livre collectif : Martin, salarié à Alès avant que l’association ne déménage brutalement, Julie et Laura, anciennes salariées en Ariège, et Bénédicte, jardinière et cofondatrice d’un réseau d’échange de semences en Ariège.

CQFD  : Le livre commence en évoquant « l’histoire d’une lutte salariale qui n’a pas eu lieu » – de quoi s’agit-il ?

Martin : À Alès, où je travaillais jusqu’à 2013, l’équipe salariée était consciente de ce qu’était en train de devenir Kokopelli. Nous en faisions les frais, mais nous n’avons pas su réagir avant que l’association ne déménage en Ariège. Et qu’elle nous laisse derrière elle.

Laura : En arrivant en Ariège, Kokopelli a accentué ce tournant managérial entamé dans les Cévennes. Nous venions d’être embauchées, mais nous nous sommes rapidement rendu compte de ce qui se tramait. Cela nous a choquées, bien sûr, et nous sommes passées « du côté obscur ». Parler des pauses, d’une mutuelle, ou simplement évoquer nos droits élémentaires de salariées faisait en effet de nous des ennemies. Je me suis mise en arrêt de travail, sans avoir le courage d’aller plus loin. On peut donc dire qu’il n’y a pas eu davantage de réaction collective des salariées en Ariège qu’à Alès.

Julie : Nous pensions travailler pour une association militante, mais nous avons vite compris que nous n’étions en réalité que des manutentionnaires pour une plate-forme de vente de semences en ligne. Les méthodes de direction relevaient d’ailleurs du productivisme le plus banal : pointeuse, silence de rigueur, « évaluation individualisée de la productivité », surveillance. Et impossible de contester quoi que ce soit, sous peine d’être accusés de saboter la mission de « sauvetage de la Vie » que la direction prétendait mener.

Malgré cette absence de combat, vous vous êtes quand même lancés dans une écriture collective ?

Julie : Il n’était pas question que chacun.e reste dans son coin, comme une victime traumatisée. Quelques salariés ont donc décidé de témoigner et d’analyser la forme particulière d’exploitation que peut produire le monde associatif – avec l’idée de politiser cette histoire. Et des jardinières du coin, qui mènent un travail de conservation des variétés potagères, se sont associées au projet par solidarité. C’était le début de deux ans de discussions et d’écriture collective.

Bénédicte : Je suis l’une de ces jardinières. Engagée contre l’appauvrissement de la diversité cultivée, j’étais – comme d’autres – adhérente de Kokopelli depuis des années. Mais j’ai vite déchanté quand l’association a débarqué en Ariège. Et je n’étais pas la seule : il y a eu une prise de conscience collective, partagée avec d’autres jardinières. Hors de question « de tolérer la banalité du mal que constitue le rapport salarial ».

Dans le livre, on découvre dans quelles conditions sont produites les semences vendues par l’association…

Martin : Kokopelli se présente comme un réseau de petits producteurs paysans, sauf qu’à l’époque, en 2013, une proportion non négligeable de semences était achetée à des grossistes produisant à bas coût, comme Suba en Italie. Les petits producteurs étaient peu nombreux en réalité. Travaillant sans contrat, ils devaient de toute façon reproduire un trop grand nombre de variétés pour permettre une qualité satisfaisante. Ce dont Kokopelli n’avait cure, l’essentiel étant de maintenir l’image de marque d’un catalogue à la diversité fabuleuse. La dimension collective de la production de semences (échanges sur les techniques de production, travail en commun...) n’était pas favorisée, voire proscrite par la direction. Certains producteurs en parlent dans le livre, même si ç’a été difficile d’en trouver qui témoignent – ils avaient peur de « faire du tort à la cause des semences libres ».

Bénédicte : Les échanges sont indispensables – on le souligne d’ailleurs largement dans le livre. En Ariège, notre petit réseau d’échanges, semblable à ceux qui existent un peu partout en France, est ainsi né de la nécessité de reproduire des semences pour alimenter nos jardins vivriers. C’est une conservation vivante, forcément plurielle : certaines contraintes techniques obligent à s’organiser collectivement – et c’est tant mieux comme ça. Kokopelli, elle, s’en fiche. Ce qui l’intéresse, c’est de proposer un catalogue pléthorique de semences à vendre. Lequel renforce au fond une logique de consommation individuelle et véhicule une vision amputée de la semence.

Kokopelli a aussi l’image d’un réseau international qui mène des actions humanitaires vers d’autres continents. Qu’en est-il en réalité ?

Laura : J’ai justement été embauchée pour travailler sur Semences sans frontières, la vitrine humanitaire de l’association, qui draine beaucoup de dons en argent ou en semences. Et je suis tombée des nues ! Dans les faits, il s’agissait d’envoyer des semences souvent périmées, c’est-à-dire des invendus de la boutique aux durées de germination dépassées de plusieurs années. Les envois ne prenaient en compte ni le climat ni les habitudes culinaires des gens sur place. Il fallait envoyer des colis pour dire qu’on l’avait fait, peu importait leur contenu et leur usage. Comme pour donner raison à Dominique Guillet, le président, qui prétend : « Tout pousse partout s’il y a de l’amour... »

Vous revenez aussi dans le livre sur les discours mystiques et complotistes développés par un dirigeant de cette structure ?

Julie : Avant mon arrivée dans l’association, je n’avais pas vraiment prêté attention au discours idéologique qu’elle produit. De prime abord, les propos des dirigeants me semblaient plutôt anticapitalistes. Mais en réalité, certains d’entre eux alimentent la confusion politique de l’époque. À les en croire, le monde serait dirigé par une poignée de « prédateurs psychopathes déments » complotant pour éradiquer une partie de la population. Les cancers et les ravages de l’agriculture industrielle seraient notamment les moyens d’accomplir ce programme eugéniste immémorial. Un discours qui s’appuie sur le fait que les semences ont une dimension sacrée dans de nombreuses cultures. Ce qui permet de développer un écologisme mystique, voire réactionnaire, et un militantisme moral et apolitique.

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48 commentaires
  • 22 juin 2017, 15:08, par Eglantine

    Est-ce une blague ?!

    • 1er novembre 2020, 15:34

      Par qui êtes vous payés ???

  • 22 juin 2017, 19:38, par Un actuel salarié de Kokopelli

    Encore une fois, merci d’écrire des articles “à charge”, sans chercher à savoir le vrai du faux. Du grand journalisme !

    • 8 septembre 2017, 08:34

      « Un actuel dirigeant de Kokopelli »

    • 19 août 2018, 15:45, par renard

      « un actuel dirigeant ... » : remarque gratuite qui ne répond pas à la remarque. De fait, les « journalistes » ont ils pris la peine de confronter les points de vue ?

  • 23 juin 2017, 12:27

    Cette histoire est accablante !!!! S’il faut se méfier de tout...

    • 24 juin 2017, 07:17

      il faut se méfier de tout....y compris de cet article à charge, que répond kokopelli de tout ça ?

    • 26 juin 2017, 21:47, par Josette Bauvé.

      Jeudi 29 Juin 2017 au Coq Noir, Col des Supeyres, Saint Anthème, Auvergne à 19h00 Concert de soutien aux migrantEs,

       Lovataraxx (coldwave, Grenoble https://www.youtube.com/watch?v=DnR...

       Clara Sanchez (chanson, Toulouse) https://www.youtube.com/watch?v=H-5...

       Nergal et Abernathy (rap, Montceau Les Mines) https://www.youtube.com/watch?v=7IE...

       CQRSA (punk, Saint Amant Roche Savine) https://www.youtube.com/watch?v=yNr...

      KOKOPelli is dead ( Foix ; Punk) avec hihi

    • 11 octobre 2017, 11:13, par Attila

      A priori pour le moment, rien. Mais kokopelli assigne en justice un couple de jardinier ayant relayer l’information. La victime devient bourreau !

      https://www.lejardindespossibles.or...

    • 10 mars 2018, 07:17

      il ne faut pas se méfier, il faut bien regarder la réalité . Et je y ajouterais : KK à jamais compensé les paysans qui sont à l’origine de ces variétés ?

    • 4 avril 2018, 21:44, par jean MA

      serieux acceuil les chez toi mec

    • 11 avril 2018, 12:42, par Josette Bauvé.

      C’est fait. Analphabète !

    • 17 mai 2018, 08:00, par MisterBing

      Les multinationales ... Elles financent sans doute les petits paysans !!! A moins qu’elles les fassent « crever » . On a le choix aussi de mourir empoisonné à petit feu.

  • 23 juin 2017, 13:04, par kakapelou

    En étant plus critique, on peut conclure que la réalité de Kokopelli est loin des principes affichés, que nombre de graines qu’elle propose ne sont ni rares ni menacées contrairement à ce qu’elle prétend, que l’argumentaire écolo-radical est avant tout là pour cacher le fait qu’elle vend les mêmes graines que Jardiland et qu’à part le parrainage de semence, qui consiste pour les volontaires à gérer une espèce rare bénévolement, Kokopelli n’apporte rien à la cause qu’elle veut défendre. Le fait est qu’en tant que militant, après m’être renseigné, j’ai l’impression que cette asso mène un combat qui n’a pas réellement de sens et que les militants et sympathisants de gôche ou écolo sont un peu des vaches à lait pour ce genre d’asso, toujours volontaires pour se faire traire pour peu qu’on leur serve un argumentaire contestataire. http://www.lesenrages.antifa-net.fr...

    • 17 mai 2018, 08:08, par MisterBing

      As-tu fait le tour des jardinerie ? Si oui combien de sortes de variétés on trouve ? F1 , hybride et quelques autres ... Le problème c’est partout pareil sauf si l’on commande par internet.

      Le pire c’est que les vieilles variétés ( le nom au moins) sont souvent de nouvelles créations. Quand je recherchais une variété dans magasin, le patron m’a dit si vous avez une vieille variété garder bien les graines car celles que l’on trouve maintenant il n’y a que le nom !!!

    • 19 août 2018, 16:14, par renard

      ouai, ça peut être bien aussi d’étayer ses arguments...

    • 18 février 2019, 12:33, par fifi

      ou faut-il aller alors pour avoir de bonnes graines ?

    • 12 mars 2019, 14:42, par Jean Genesis

      Ici, c’est très bien :-) www.biaugerme.com

    • 24 juin 2019, 06:52, par Alex

      Il y a un groupe Facebook. Échanges libre de semance paysanne. C gratuit. Il doit y en avoir d’autres, c’est le seul que je connais

    • 24 juin 2019, 23:04, par Gallus

      « que nombre de graines qu’elle propose ne sont ni rares ni menacées contrairement à ce qu’elle prétend »

      Donc il faut attendre qu’elles deviennent rares ou bien que le GNIS et ses valets aient mis leurs griffes dessus. C’est bien ça ?

    • 6 mai 2020, 08:20

      La ferme de saint marthe très pro

    • 3 février 2021, 20:08

      bien d’accord

  • 23 juin 2017, 13:30, par titi

    et bé ! je ne dirais que çà ; jusqu’à quand allons nous en avoir encore d’autres à démonter ! mais quelle époque, dure avec cet appât du gain , comment allons nous encore avoir le goût de s’amuser, de se détendre, danser, se divertir, égayer et ses yeux et son cœur ou son esprit avec les spectacles de rue ou des sons et lumières historiques qui ont déjà parlé de choses semblables ! ! ! quand ? ? ? dites nous, c’est pas une blague, non, on a peine à y croire

  • 23 juin 2017, 14:34, par Surpris !

    Ce qui est inquiétant, c’est la réaction violente de certains sympathisants de Kokopelli à l’égard de ces personnes anciennes salariées. C’est une forme de terrorisme largement palpable sur les réseaux sociaux à moins que Kokopelli soit devenu un mouvement sectaire ?

    De toutes les façons, une association où on se lègue de père à fils la direction comme dans certains mouvement politiques... c’est louche

  • 23 juin 2017, 19:11, par Les petits jardiniers indépendants

    Non ce n’est pas une blague ! Je connais personnellement plusieurs anciens producteurs de graines qui « travaillaient » pour Kokopelli au début des années 2000 : aucun respect des contrats de production, pas de paiement des récoltes, annulation des commande au dernier moment après 2 ans de cultures (et oui certaines plantes sont bisannuelles et demande beaucoup de temps et d’attention). De même, j’ai croisé ces employés d’Ales qui m’ont raconté leur histoire et leurs conditions de salariat totalitaire. Mais il est bien difficile de toucher à l’image d’un dieu...

  • 23 juin 2017, 19:30, par Les petits jardiniers indépendants

    ET toutefois, ce ne sont pas le mêmes semences qu’à jardiland. Il existe plein de petits producteurs de graines indépendants à côté de chez vous, des maisons de semences paysannes, des associations de jardiniers. Cherchez les vous ne serez pas déçus.

    • 25 juin 2017, 12:32, par freep

      https://www.germinance.com/ une solution peut être avant d’apprendre je ne sais quoi,

    • 10 juillet 2017, 13:41, par barman

      Semences biologiques et « biodynamiques » ? La biodynamie n’est rien de plus qu’une espèce de religion sectaire. Je ne ferais pas confiance à Germinance.

    • 18 août 2017, 18:52

      Concernant la biodynamie !! Quelle ignorance de parler de sectarisme !!!! Documentez-vous, avec ressenti et dicernement, avant tout jugement !!!

    • 10 février 2018, 17:01

      La biodynamie est très complète, touche à tout les domaines, et un être peut aisément ne vivre QUE biodynamie, au point de s’en voir « radicalisé » en ne pensant et ne voyant que par ce filtre. C’est sans doute ce que « Sectaire » pourrai avoir comme définition dans ce cas là.

      (cela touche n’importe quel domaine d’ailleurs)..

    • 8 janvier 2019, 15:01

      Vous avez raison, Monsanto est votre ami...

    • 8 janvier 2019, 15:01

      Vous avez appris quelque chose ici ? Sur de ça ?

    • 3 février 2019, 13:20, par SpiderJah

      Pour ce qui est de la « biodynamie »,l’actuelle pratique (permaculture incluse car beaucoup sont assez mystiques si vous y allez faire des woofings ou autre workaway) les fermes en BIODYNAMIE,sont totalement New-Ager,très mystique,en effet,TOUTES (sauf ceux qui se disent biologiques /certains utilisent le terme d’ agro-écologie car c’est l’ancêtre du biologique m’a dit mon vieux du coin), se réfèrent à Steiner orateur (un peu jardinier certes mais qui n’a aucune reference ni expérience scientifique réelle,d’ailleurs les fermes en Perma ou Biodynamie,se font épingler par l’INRA et d’autres indépendants qui y font des études scientifiques sur leurs modes de productions,intrants et rendement comparé aux classiques ou aux agriculteurs en biologique).Steiner donc (et Waldorf),est considéré comme un Gourou,pas moins que ça ! oui oui et les prières,les danses,les bouillies mélangées 14 fois dans un sens puis dans l’autre,les cornes de boeuf remplies de bouse et de sang séché planté selon la lune à tel endroit,sans parler de leurs méthodes « scolaires » qui nourrissent les cerveaux de lutins sous la Terre...laissez-moi rire ! Veni Vedi Vici...enfin,perso,je vaincrai les mauvais orateurs qui prônent que la Biodynamie est la Seule Solution...

    • 13 mars 2019, 08:38, par Emilie

      Eh oui ! Ne connaissant pas les « problèmes » de Kokopelli mais trouvant que les prix des semences ET des frais de port (même pour qq sachets) avaient sacrément augmenté en deux ans, j’ai fait qq recherches et en fait j’ai un super GIE qui produit des centaines de variétés de semences bio à 8 km de chez moi ! 20 paysans locaux dont certains sont à 2km, des sachets beaucoup moins chers, plus remplis, des envois à partir de 3€ (au lieu de 7,50€ à Kokopelli !) et des semences déjà acclimatées à notre climat /sol, qui poussent plus vite... N’est pas merveilleux ?

    • 19 mars 2019, 11:40, par coralie

      bonjour

      j’aimerai avoir ces adresses !!! cela sera sympa merci d’avance

    • 18 juin 2019, 23:07, par liberzaz

      Salut.En train de tenter de faire germer un projet de vie « retour a la terre »,antifa,et antiK,pouvons nous avoir des conseils pour trouver des semences paysannes ? Même pas lapeine de continuer a essayer au gré des rencontres,nous vivons en Aveyron dans ancien bassin minier,les locaux sont circonspects et peu coopératifs.Merci.

    • 20 juin 2019, 12:00, par Plantagrain

      Il y a d’autres ressources pour contourner les grands semenciers : Comme le réseau Semences paysannes https://www.semencespaysannes.org/

      ou http://www.grainesdetroc.fr/index.php

    • 11 avril 2020, 04:23, par deviz.deviz@yahoo.fr

      bonjour pouvez m indiquer l adresse

    • 17 septembre 2020, 17:40, par le Nain-ternet

      Site fiable pour les authentiques cœur de, bœuf rose du Portugal. https://rikito.fr

  • 23 juin 2017, 20:08

    Bonjour.

    Je vous écris ici car j’ai été pendant un an et demi secrétaire à l’association Kokopelli. Etant moi-même très engagée dans la cause écologique. Et, malgrè votre article dont je n’ai a-bs-o-lu-ment rien reconnu de ce que j’ai vécu pendant cette année et demis, je suis resté dans l’équipe de Kokopelli en tant que productrice de semences.

    Alors, quand on est jamais allé voir les vrais travailleurs Kokopelliens, car il ne me semble pas vous y avoir vu, on écrit pas un article comme celui-ci. Sinon, cela s’appelle un mensonge et non un article.

    Cordialement.

    • 24 juin 2017, 09:49, par Chien rouge

      Bonjour, Merci pour votre témoignage. Nous respectons votre anonymat mais nous tenons également à vérifier nos sources, car il aussi facile de nier en tout point les affirmations des anciens salariés qui ont témoigné dans Nous n’irons plus pointer chez Gaïa, sans avoir à apporter aucune preuve de son côté. Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre contact avec le journal pour rétablir ce qui vous semble être la vérité sur le fonctionnement de Kokopelli. Cordialement

    • 24 juin 2017, 14:13, par Un Pirate

      Salut

      Encore un mythe qui tombe. Encore une imposture de plus .

      Pour comprendre

      Sur le mythe :

      Au cours du XXe siècle, le mythe a été utilisé comme instrument de propagande par le fascisme, en particulier pour exalter la Nation. On peut estimer qu’aujourd’hui la publicité fonctionne en créant des mythes vendeurs. Le mythe moderne est donc tantôt une manifestation sociale spontanée tantôt une manipulation d’ordre politique ou commercial. Il semble alors que dans les sociétés modernes actuelles, le mythe soit un organe de propagande comme les autres (source wikipédia)

      Sur l’imposture

      https://blogs.mediapart.fr/journal-...

      Gori fait référence à la servitude volontaire . Il ya ,aura toujours des personnes pour défendre les imposteurs tel que ce « gourou » ou cet homme politique . Gori dit que « nous » avons besoin des imposteurs...Je pense effectivement qu’une majorité a besoin de « personnalités »,de stars, de vedettes. Nous sommes dans la société du spectacle https://fr.wikipedia.org/wiki/La_So...(livre)

      J’ai envie de dire que Guillet n’est qu’un patron donc un exploiteur, un chef qui aurait tendant à se prendre pour un dieu ... Rien de bien original en somme .

      Courage à nous et merci à CQFD d’exister

      Un Pirate

    • 18 juillet 2017, 18:40, par hodja

      bonjour,je constate que le discours des anciens salariés de kokopelli est étayé, argumenté alors si on veut s’atteler à les critiquer, il faut le faire avec sérieux et honnêté intellectuelle (en lisant le livre pour commencer).Je ne me ferai jamais le thuriféraire de l’esclavage salarial mais des patrons sont pires que les autres. Il faut entendre ce que disent ces anciens de kokopelli car les enjeux sont importants : l’entrepreneuriat qui se greffe à des dynamiques militantes doit à minima être sous le contrôle étroit de tous et toutes pour des raisons que ces témoignages nous rappellent.

    • 10 mai 2019, 11:47

      Et bien quand on connaît quelqu’un qui y a travaillé et qu’on entend ce qu’il raconte, les bras vous en tombent.... L’interview est encore bien light par rapport à la réalité !

    • 24 juin 2019, 23:07, par Gallus

      Patron, donc forcément exploiteur ?

      J’ignorais que l’on pouvait être encore anticapitaliste d’une manière aussi simplette et simpliste. Comme quoi, on en apprend tous les jours.

    • 24 juin 2019, 23:09, par Gallus

      « l’esclavage salarial »

      Donc, être payé(e) d’une manière juste serait de l’esclavage ?

      Vous ne semblez pas bien saisir ce qu’est l’esclavage. Ou le monde réel.

    • 12 novembre 2019, 13:52

      Facile de se faire passer par la secrétaire incognito, n’importe qui peut le faire. Et comment vous appelez vous ?

  • 24 juin 2017, 16:07, par Josette Amor

    Salut,

    Entendu parlé de ce livre par des potes mais pas encore lu. Cependant, ça nous etonne pas, on avait lu, vu et entendu des propos bien crétin de la part d’un dirigeant de l’asso. Des propos qui laisse entendre que l’état du monde serait le fait de laction d’un petit groupe puissant et pas d’un rapport social. Bon on passe, on se dit que ces gens sont bien naïfs, et que leurs compréhension des choses les laissent bien démunis. Puis on a plusieurs jardiniers ou petits producteurs qui nous disent a quel point le taux de germination et pourri, que les prix sont delirants. Puis des salariés, qui parlent d’expérience, du management, et du bizness humanitaire. A la mode Terre et humanisme, ces gens là se crée une image pour tirer du profit des gens qu’ils embobinent. Ils montent des assos et font peser un sacerdoce sur les salariés. Ils profitent de l’énergie et de la volonté des gens pour faire fructifier leur bizness. Ils créent des assos humanitaire pour palper des dons et defiscaliser. Ils nous épuisent.

    Le travail de déconstruction de ces manipulateurs profiteurs est indispensable. Merci a toutes et tous les auteurs.

    • 7 juillet 2017, 12:35, par Chloé

      De vrais rebels du bizness ! ahah

  • 25 juin 2017, 09:08, par Kaloou

    J’ai été salariée dans une association d’insertion pendant 22 ans. Rien à voir avec Kokopelli et les semences mais je me suis tellement reconnue dans le vécu des salariés de Kokopelli ! Le fait de travailler dans une association qui oeuvre pour la bonne cause (quelle qu’elle soit) n’implique pas forcément le respect des salariés, de leur droit fondamentaux et surtout de leur bien être ! Chez nous, tout a commencé à se gâter avec la première élection du délégué du personnel. Chacun de ceux qui ont été élu sont devenu personna non grata et clairement désigné comme personne à qui ne pas parler devant le directeur sous peine de représailles (congés refusés par exemple).

    • 27 juin 2017, 11:19, par Pascale

      Je me reconnais également. Les associations, y compris sociales, attirent les prédateurs. La plupart des dirigeants veulent bien faire et laissent faire ceux qui ont le goût du pouvoir. Après, ce sont les salariés qui trinquent, lorsque ce ne sont pas les personnes suivies ! Tout cela ne m’étonne pas plus que ça. Il faut donner du pouvoir à ceux qui n’en veulent pas et en écarter ceux qui le désirent !

    • 7 juillet 2017, 11:59, par Chloé

      Eviter de généraliser concernant « le vécu des salariés de Kokopelli ! », veuillez plutôt préciser « le vécu des anciens salariés de Kokopelli qui ont témoignés dans le livre ».

      Ce n’est pas la même chose comme les salariés actuels de l’Association n’ont pas témoigné.

      Merci

  • 25 juin 2017, 10:05, par Al Cke Mi

    Très déçus par cette article,,, un droit de réponse serai le bien venu,,,, petit partage trouver sur le net du directeur de Kokopelli ! Et plus le temps passe, plus il me prouve qu’antifascisme et anti capitalisme ne sont rien d’autre que la seconde face de la pièce !
    Bonne lecture !

    [ma réponse au livre (si on peut appeler cela un livre sans manquer de respect aux livres) “Nous n’irons plus pointer chez Gaïa“ et à l’article de “Le Jardin des Possibles”]

    Chères amies, chers amis, nous pensions que nous n’allions pas, une fois de plus faire face à des attaques, et surtout à des attaques provenant de personnes que nous pensions de notre côté, que nous avions embauché à Kokopelli pour leurs convictions militantes et qui n’étaient en faite que des convictions de “contre tout” stériles. Des pseudo-révolutionnaires n’osant pas s’en prendre aux vrais problèmes, mais plutôt à une association comme Kokopelli qui fait du “Bio Business”. Nous rappelons que ce “Bio Business” nous permet une autonomie totale et aucune censure dans nos actions militantes… Et non un enrichissement personnel. À l’époque des 4 personnes témoignant dans ce livre infâme, j’étais moi-même payé 2000€ par mois en tant que Directeur de l’association. J’avoue avoir été augmenté depuis. Mais je pense que nous sommes loin, très loin de l’enrichissement personnel comme j’en suis accusé dans ce livre (ma fiche de salaire en image). Je rappelle que vu mon statut, pas de chômage en cas de problème, aucune indemnité, etc.

    Pour ce qui est des conditions salariales, en 20 ans nous avons eu des différents avec des salariés, sans aucun doute. De toutes sortes. Citez-moi une seule structure employant du personnel qui n’en aurait pas eu. Mais il est vrai qu’à notre arrivée en Ariège j’ai fait une erreur. Une grosse erreur, j’ai privilégié le milieu “alternatif” dans mes embauches (frais, naïf et sans expérience que j’étais). Eh oui, ce milieu que je croyais propice à la fertilité propre à Kokopelli s’est tout de suite alerté/braqué sur le fait que nous faisions du business. Ah bon ? L’argent de mon salaire ne tombe pas du ciel ??? Salaud ! Capitaliste ! Ah bon, je ne peux pas passer mes journées à discuter et boire du thé au travail ? Salaud ! Capitaliste ! Ah bon, je n’ai pas droit à une augmentation au bout d’un mois de travail ? Salaud ! Capitaliste ! etc. La liste est longue. Ils n’étaient pas nombreux heureusement, mais j’avoue avoir fait une seconde erreur. Alors que le reste de l’équipe, le bureau et le Conseil d’Administration me priaient de mettre à la porte ces “hippies” qui n’en étaient pas du tout, j’ai utilisé mes super-pouvoirs de directeur pour leur donner une seconde chance. J’ai persisté. Par naïveté, encore, et la situation a dégénéré, et je n’ai pas su gérer la situation. Il est vrai. J’ai pourtant essayé de discuter, d’apaiser. Ici un extrait d’un de mes emails envoyé à la fameuse Association “Passe Graine” dont il est question dans le livre :

    « Aujourd’hui, je souhaiterais calmer un peu les rumeurs et rassurer toutes celles et ceux qui le souhaitent sur les « méthodes de capitalistes » de Kokopelli. Je rappelle que nous sommes une vingtaine et ces histoires ont été répandues par une toute petite minorité, les autres étant ravis de travailler à Kokopelli.

    Je propose donc que nous prenions une matinée, ou un après-midi, pour se rencontrer afin de discuter de vive voix de tout cela en présence des principaux intéressés afin que chacun puisse se faire un avis objectif. Je précise, pour ceux qui ne le savent pas, que j’ai déjà tenté d’entamer la discussion avec le collectif du Bout de l’Azil, en faisant passer ma requête par des amis du collectif qui travaillent à Kokopelli, mais cette requête n’a pas abouti, car, en tant que « capitaliste », je ne suis pas digne d’être écouté. Je trouve cela un peu facile et j’espère vivement que Passe Graines aura l’intelligence que d’autres n’ont pas. Je vous invite donc à me joindre par mail afin que nous puissions définir ensemble un lieu et une date de rencontre.

    De plus je souhaite inviter Passe Graines à prendre part à la bourse aux semences que nous organisons au Mas d’Azil le dimanche 4 mai afin de rapprocher nos associations et que Passe Graines soit présente en tant que représentante locale de la lutte pour la protection de la biodiversité aux côtés de Kokopelli. »

    Ce message est resté en suspens, puis un membre m’a répondu en son nom propre, et c’est tout. Je n’ai ni eu le droit à la parole (car les capitalistes n’ont pas les mêmes droits que les autres, car ce sont tous des “patrons têtes de cons“).

    Quelques points marquants :

     L’auteur du livre, qui habite à 300m de nos locaux, n’a jamais passé la porte et s’est basée ?? sur des rumeurs, uniquement. Il me semble que comme enquête journalistique, c’est très moyen au niveau objectivité.

     un des témoignages nous accuse d’interdire la mutuelle OBLIGATOIRE. Donc Kokopelli, qui cumule les procès et les attaques, est donc aussi dans l’illégalité en interdisant la mutuelle ? Bah voyons… Et l’inspection du travail, la médecine du travail, etc. Laissent faire ??? Ah oui, dans ce témoignage, la personne explique que quand nous sommes malades, nous jouons du tambour. Cela explique sûrement pourquoi l’inspection nous laisse tranquilles malgré notre illégalité. Pardonnez mon sarcasme, mais soyons sérieux quoi…

     Les seuls producteurs qui témoignent dans ce livre des pratiques “horribles” de Kokopelli envers son réseau de producteur sont un couple que nous avons effectivement écarté (pour rester polis) de notre réseau À LA DEMANDE DE NOTRE RESPONSABLE DE PRODUCTION et À LA DEMANDE D’AUTRES PRODUCTEURS tellement ils étaient mauvais !!!

     Dans le livre, nous sommes accusés à la fois d’avoir des semences qui ne germent pas et à la fois de maltraiter notre réseau de producteurs… Heu, il n’y a que moi qui vois une incohérence ??? Parce que dans l’hypothèse que nos semences ne germent pas, ce qui n’est absolument pas le cas, ne seraient-ce pas les producteurs les méchants du coup ??? Vu que c’est eux qui produisent la semence ???

    Je ne vais pas continuer cette liste, je commence à fatiguer un peu de passer mon temps à me justifier à cause de 4 ou 5 pseudo révolutionnaire à la noix, à qui il manque une bonne dose de courage pour accepter une confrontation publique (ils préfèrent la mesquinerie des réseaux sociaux, et les coups par-derrière). Mais nous allons répondre à ce livre, une personne extérieure à Kokopelli y répondra en notre nom point par point. Car pour nous, Direction, salariés et producteurs, l’accusation nous paraît d’une telle injustice que nous partirions dans les sentiments. Ne suis-je pas déjà en train de le faire ? Mais avant de conclure, et pour illustrer l’état d’esprit des protagonistes, j’ajoute une petite photo de mon cadavre, peinte à la bombe rouge dans un bâtiment public de la commune accompagnée de menaces en tous genre. Cette nuit-là, nos véhicules et notre bâtiment ont étés intégralement gratifiés d’insultes en lettres rouges. Encore une fois, bonne âme que je suis, j’ai refusé de dénoncer la personne (qui a laissé de nombreuses traces) à la police qui était pourtant insistante. Connaissant le passif judiciaire de la personne, je n’ai pas voulu lui en rajouter… Mais encore une fois. Erreur, il semblerait. Et si cette menace de mort m’a laissé un arrière-goût d’inquiétude, elle a littéralement terrifié d’autres personnes de ma famille, et à juste titre, je suppose. Mais encore une fois c’est normal, je suis un salaud de capitaliste... Ne mériterais-je pas une mort sale dans un bâtiment public ?

    En fait, j’ajoute également une photo, positive celle-là, de mon bureau le lendemain de la dernière journée de la saison du printemps 2017 que nous avons terminé ensemble au restaurant du village (comme chaque année). Vous pourrez y voir des dizaines de Post-its collés sur mon écran de messages de remerciement, d’encouragement, etc… zoomez pour les lire et jugez par vous même…

    Ah oui aussi, les faits mentionnés dans ce livre sont-ils réels ? Pourquoi est-ce que les personnes en question n’ont-elles pas entamé de procédures au Prud’hommes ? Pourquoi prendre deux ans pour écrire ce crachoir plutôt que d’entamer une réelle procédure à l’encontre des pratiques salariales de Kokopelli ? Je pense que toute personne avec un peu de bon sens a la réponse : parce que comme le résumé du livre l’explique, la lutte salariale n’a pas eu lieu, car il n’y avait rien contre quoi lutter…

    Pour ce qui est de cet article de “Le Jardin des Possibles”, je ne l’ai pas lu. Trop de travail au jardin et ailleurs et je ne souhaite plus perdre de temps avec toutes ces bêtises. Mais je me doute que comme d’habitude la qualité de nos semences est mise en jeu. Je répondrais simplement. Nous faisons ce travail depuis 20 ans. Nous avons plus de 12.000 adhérents. Et des dizaines de milliers de gens passent commande chez nous tous les ans. Nous avons un réseaux de 25 producteurs professionnels qui ne sont pas du tout content d’apprendre que leurs semences sont critiquées par une minorité de “grincheux” qui doivent probablement avant tout se poser des questions sur leurs méthodes de semis. Enfin, tous les lots sont testés au minimum une fois, puis re-testés s’il reste du stock l’année suivante.

    J’ai contacté l’auteur pour entamer la discussion, mais encore une fois. Silence radio. Condamnation sans appel et sans que les condamnés ne puissent s’exprimer…

    Pour terminer, et en attendant la réponse officielle au livre, j’invite tous les sceptiques à venir nous rendre visite. Nos portes sont ouvertes, grandes ouvertes !

    Ananda Guillet, triste mais confiant car la vérité finit toujours par ré-émerger….

    • 25 juin 2017, 15:32

      Je ne connaissais pas la publication du Jardin des Possibles. Merci de nous la faire connaître, à la défaveur de A. Guillet

      Quant à vous, @Al Cke Mi, qu’apporte votre commentaire au débat via un long copié-collé d’une réponse d’A. Guillet sur un autre blog ? Quels sont vos arguments en propres ? Pourquoi êtes-vous déçu ? Nous ne le sauront peut-être jamais ...

      Quelle est l’autre face de cette pièce ? Qu’antifascisme et anti-capitalisme sont liés ? C’est nouveau ça ?

    • 28 juin 2017, 08:47, par jardinieramateur

      Je découvre tout ... Je ne sais pas qui a raison et qui a tort, le temps fera sortir la vérité si la justice s’en mèle ... Tout ce que je sais en tant que simple consommatrice (ancienne) de graines de Kokopelli, c’est que j’en achète plus. Toutes elle que j’ai pu acheter n’ont jamais germé ...

    • 2 février 2020, 12:11

      Bah voyons, si je fous ma voiture au fossé à chaque fois, c’est la faute au constructeur. Chez moi tout à germé et poussé.

    • 8 juillet 2020, 18:12, par Nora

      Bonjour, J’apporte mon témoignage en tant que cliente. J’ai acheté dz nombreuses semences chez Kokopelli en Ariège et je confirme que la majorité d’entre elles sont peu ou pas productives. Mes Parents ont toujours cultivé leur jardin potager d’une surface de 1000 m2. A leur grande surprise, les semences que leur ai donné sont decevantes. Je comprends aujourd’hui pourquoi grace aux témoignages de ceux qui y ont travaillé et ont bien expliqué le déroulement de la prise en main des semences et de la façon éhontée dont ils les vendent après avoir triché sur leur qualité et leur conservation. Cherchez sur le net et vous trouverez comme moi. Voir « scandale Kokopelli » tout y est dit. Ce fut la première et la dernière fois que j’allais chez eux. Kokopelli est une arnaque chèrement payée !

  • 25 juin 2017, 23:04, par père magotte

    Producteur chez kokopelli, un petit, tout petit même mais sérieusement j’ai pas de mots pour autant d’imbécilites, j’ai un contrat et oui désolé, seul point sur lequel je reviens puisque le reste n’en vaut vraiment pas la peine vérifiez juste vos sources.

  • 26 juin 2017, 11:34

    Je me souviens a des foires bio, il y avait kokopelli et je n’ai en effet eu aucune envie de leur acheter quoi que ce soit, ce qui est écrit dans l’article résume bien mon sentiment, une asso (comme tant d’autres d’ailleurs) qui se fait passer pour aidante, et qui en fait n’est qu’une vitrine pour faire du fric sur le dos de leur esclaves (sympathisants, employés, etc). Dans un autre domaine, l’OVEO (Olivier Maurel) est comme ça aussi, ils se font passer pour des gens qui veulent aider mais dès que vous ne leur donnez pas plein de frix à chaque appel au don, curieusement ils vous menacent de procès, vous insultent, etc...

  • 26 juin 2017, 17:04

    Bonjour

    Il ya plusieurs aspects à cette histoire bien sordide .

    Un aspect technique et commercial : D’abord la question du faible taux de germination connu depuis un moment . Oui mais c’est un acte militant que d’acheter à Kokopelli a t on entendu, d’ailleurs moi même je pensais que c’était militant .... Ah le label militant ... Une aura pleine de vertus sans aucun doutes !

    Et puis l’autre aspect c’est le social et là on est dans le « pas triste » Guillet sombre allégrement dans le totalitarisme. Les paroles du « petit maître » et gourou sont sans appel :

    « Je ne tolérerai aucune perversion des règles gaiennes »

    Les mots ont un sens ! Ce n’est pas transgression des règles c’est perversion ,rien moins que ça .

    Et la sécrétaire de l’assos qui défendant son boss en écrivant çi dessus :

    « les vrais travailleurs kokopelliens » Parce que les autres ...........sont sans doute de vrai faux travailleurs ? « Une minorité de grincheux »

    Et le gourou de continuer :

    Tu as une charge karmique négative"

    Là c’est le jugement religieux car le Karma est une notion religieuse ou il est question de vie précédente

    Definition du Karma .

    Principe fondamental reconnu par les trois grandes religions indiennes et reposant sur la conception de la vie humaine comme maillon d’une chaîne de vies (samsara), chaque vie particulière étant déterminée par les actions de la personne dans la vie précédente.

    Pour moi on a le droit de croire mais ça doit rester dans la sphère privée surtout que les religions ......bonjour les dégâts ! Dans le cadre du travail ,je vois pas ce que ça vient faire ! Par contre il y a maltraitance ,voir harcèlement de la part du gourou . On connaît les rapports qu’entretienne les gourous avec le pouvoir ! Alors Ya basta les adeptes kokopelliens !

  • 4 juillet 2017, 17:46, par Le Fils du Grand Gourou

    Bonjour à tous, 

    Je ne m’étalerais pas, à quoi bon. Le procès a été fait, sans appel, sans discussion, sans prise en compte de la réalité de la situation sur le terrain. Le procès a été fait, et même si de nombreux adhérents et amis de Kokopelli témoignent sur le Net et sur les marchés, les oreilles sont toujours plus ouvertes à la critique facile, mais ô combien douce et suave 

    Je soulèverais simplement quelques points, le reste n’est pas digne d’intérêt : 

     J’admire le travail de CQFD depuis des années, et la je suis dégouté. Même pas un petit coup de téléphone, même pas une consultation. Sans parler bien sûr de venir à la rencontre des salariés, des producteurs ou de moi-même... Sentiment d’incompréhension total devant un tel manque de professionnalisme

     Kokopelli existe depuis 1999 et certains de nos producteurs actuels nous suivent depuis même avant, à l’époque de Terre de Semences. Depuis ce temps, nous avons donc recruté et formé de nombreux producteurs et avons vu passer des centaines de saisonniers dans les jardins et au siège de l’association. Des dizaines de CDI aussi, certain nous suivent également depuis 1999. Ce livre est basé sur les mensonges de 5 salariés, anarchistes de comptoir, qui ne sont, en effet, pas resté à Kokopelli. OUI J’EN AI MIS CERTAINS À LA PORTE !! Quand une ou plusieurs personnes mettent la structure en danger, mon rôle est d’agir. Et ce n’est pas drôle du tout ! Mais je vous passe de nombreux détails : les menaces d’une personne arrivant ivre chaque après-midi. Les mensonges. Les prises de décision stratégique sans consultation. Le sabotage de la base de données. Le vol de sachets et leurs reventes sur la place publique par une jeune fille m’ayant fait les yeux doux, car la pauvre petite n’avait pas d’ordinateur chez elle et avait besoin des clefs pour rester plus tard pour travailler sur ses projets perso, etc..

     Les conditions de travail décrient dans le livre sont simplement totalement fausses. Si les journalistes ou critiqueurs de compétition faisaient l’effort de se déplacer, ils s’en rendraient compte par eux-mêmes. Nous n’avons jamais eu un seul cas de prud’homme. Les seuls vrais conflits ont été avec les personnes témoignant dans le livre. No mas. 

     Les mails des conversations entre Martin et Dominique sont les seuls éléments véridiques du livre, mais ces mails sont hors contexte totalement, et simplement de petits bouts ont été pris. Et bizarrement jamais les mails de bases ou réponse de Martin, seulement des bouts de réponse de Dominque. Mais Dominique, et c’est une erreur de sa part, parlait à Martin en tant qu’humain et non en temps que salarié. Car Martin est très impliqué dans les théories “Steiner” que Dominique défendait pendant une époque de sa vie. Il croyait Martin capable d’entendre un autre discours plus “décalé et profond”. Une erreur de sa part qui nous coûte actuellement la qualification de secte. Le reste des allégations sont inventées de toute pièce (vous n’entendrez jamais Dominique parler de Karma, il est contre ce concept et en parle sur son site personnel, il me semble) et sont donc archi mensongères. Pour la petite histoire, nous avions choisi le Mas d’Azil, car nous comptions sur Martin pour nous suivre en Ariège et avions trouvé une école “Steiner” pour ses enfants non loin de là. L’École de Chant Arize... Pour la seconde petite histoire, ce cher Martin s’est mis en avant longtemps après son départ de Kokopelli comme “ancien responsable des stocks chez Kokopelli” pour augmenter sa crédibilité. Si peu d’éthique me donne la nausée. 

     Les attaques, dans ce livre, sont tellement énormes que je me demande comment elles peuvent être prises au sérieux, exemple : nous interdisons la mutuelle et jouons du tambour quand les salariés sont malades (sans blague ! Oui, oui, je vous assure. Ah bon OK, c’est normal c’est une secte d’extrême droite et la médecine tu travailles est surement dans le coup !), nous n’avons pas de délégués du personnel (ah tiens, et l’inspection du travail par compassion avec la secte d’extrême droite ferme les yeux ! L’inspecteur doit faire partie de la secte c’est sûr....), harcèlement moral (bon la j’avoue que quand j’ai surpris Laura en train d’écrire des poèmes à son amant, caché dans le stock, j’ai du lui demander de retourner travailler, qu’elle enfoiré de capitaliste je fais, la pauvre petite n’avais jamais travaillé avant et n’avait pas compris que le salaire n’était pas versé pour ses beaux yeux), j’embaucherais des Femmes seules, avec des enfants de préférence, et souvent sans papier... (Bas oui, et je les entrepose à la cave, à côté de mes esclaves importés d’Afrique noire et d’Amérique latine... (sans blague ! Oui, oui, je vous assure. Ah bon OK, c’est normal c’est une secte d’extrême droite, ils font surement des sacrifices humains !) 

     La qualité germinative des semences est médiocre ? Ah bon ? Et donc cela fait depuis 1999 que nous vendons des semences qui ne germent pas et les gens reviennent chaque année. Bien quoi ? C’est pour soutenir la secte évidemment suis-je bête. Tiens, une petite histoire : M. Machin du jardin des possibles, qui est à l’origine de tout ce refus sur internet à propos d’un livre tellement mauvais et sans sources qu’il n’arrivait pas à décoller, nous accuse d’avoir vu pousser de la moutarde japonaise à la place de ses poivrons. Il n’y a que moi que cela choque ? Il fait payer 1500 balles des formations en permaculture (et c’est Kokopelli la secte !) et ne sait pas reconnaitre une graine de moutarde ! Et sur les milliers de sachets de poivrons, c’est le seul à avoir eu le problème évidemment, les autres savent jardiner. Donc oui je me doute que les graines de Kokopelli ont du mal à germer devant tant d’incompétence. Mais lui écrit un article, car là il est compétent. Et paf ! Kokopelli c’est de la m.... en boite ! Ça me fatigue, vraiment.... 

     D’ailleurs, vous noterez que dans le livre, seul un témoignage de producteur est présent. Et s’ils n’ont pas eu le courage de se nommer, je les connais bien. Et oui, nous les avons virés du réseau. Car ce couple faisant n’importe quoi ! Ils hybridaient tout et leurs semences étaient d’hyper mauvaise qualité. Mais là encore, nous sommes coincés, si nous virons des producteurs produisant des semences de mauvaise qualité nous sommes des capitalistes tortionnaires, et si nous vendons de la graine de mauvaise qualité nous sommes des escrocs. Alors je vous le demande, étant donné que les producteurs sont en effet les producteurs, que devons-nous faire pour ne pas froisser ces anarchistes d’eau douce prêtes à tout pour créer le Buzz, et surtout à utiliser le nom de Kokopelli pour enfin vendre des livres 

     Simplement pour finir, nous avons vécu des menaces, des insultes, de la détérioration de véhicule, de notre local, nous avons vécu dans la peur à cause de gens violents dans leurs actes et dans leurs paroles. Des gens qui insultent l’anarchisme, le vrai, de par leurs actes. Je suis dépeint comme un stalinien, et tortionnaire, etc., mais je n’ai jamais eu le droit de me défendre, ni d’ouvrir le débat avant la publication de ce torchon. Car il est plus simple de rester sur une idée bien fermer et publier des mensonges (très en retard, car le livre à mis 2 ans pour sortir) sans laisser de portes d’entrée à la vérité. Et tout le monde applaudit au courage des salariés exploités par le cartel Guillet. Quelle farce. Nous faisons une réunion chaque semaine à Kokopelli, et il a longuement été débattu de la manière dont les salariés et les producteurs pouvaient démentir les mensonges proférés. Une salariée s’y est risquée avec un témoignage de soutien sur Facebook, et tout de suite les réactions ont été : « en fait, les Guillet sont des royalistes ! Et ils ont des sujets bien sages inféodés à leurs dogmes. Etc.... ». Et là nous avons compris que le combat est vain. Quoi que nous fassions, nous aurons tort. Parce qu’en France, l’oiseau bien connu qui continue à chanter alors qu’il a les pieds dans la merde, préférer mourir que de dire : « je suis désolé, je me suis trompé ».

    J’ai déjà passé de trop nombreuses heures à nous défendre, mais je ne tarderais pas à demander un droit de réponse à CQFD, que je continuerais à lire, mais avec une certaine méfiance du coup. Car j’ai la preuve que même ce genre de média ne cherche pas toujours l’objectivité. Mais rassurez-vous, la réponse que nous proposerons à CQFD ne sera pas écrite par moi, car je suis trop émotif sur ce sujet, l’injustice que je ressens est trop grande pour que je puisse la traiter sereinement. Et mes réponses ne sont généralement pas à la hauteur de mon titre de Directeur, mais faute de professionnalisme froid sur ce sujet, ces réponses viennent du cœur.

    PS : Vous connaissez agriculture et environnement. Le site d’un troll de renommé international travaillant pour l’industrie agroalimentaire. Lui aussi se jette sur ce pain bénit offert pour les anarchistes de comptoir que sont les auteur(e)s de ce livre. Je ne vous donnerais pas le lien pour ne pas aider Google dans sa tâche de fichage. Mais faites la recherche vous trouverez tout de suite. Cela s’appelle : Descente dans l’enfer salarial de Kokopelli. (Oui moi aussi j’adore ce titre, c’est tellement vendeur). Voilà qui vous servez : les ennemies, les vrais.

    PS le retour : j’ai moi-même acheté, pour l’exemple et pour garder une trace de l’aberration, le fameux livre sur Amazon.fr. Ça vous dit quelques choses Amazon ? Je veut dire, quand on critique les conditions de travail d’une structure, ne serait-il pas de bon goût d’éviter Amazon ???? Enfin quand même ! Même nous, horribles tortionnaires capitalistes, nous ne vendons pas notre ouvrage sur Amazon.... 

    Ananda Guillet, Directeur de Kokopelli (vous savez, la seule association qui a eu le courage de rester dans l’illégalité et de partir devant les tribunaux pendant que tout le monde s’agenouillait devant le GNIS et la FNSEA, aujourd’hui encore nous sommes les seules à ne pas accepter notre carte au GNIS... À bon entendeur....)

    • 8 juillet 2017, 17:17, par Flyfucker

      Côté droit de réponse ça a tout l’air de fonctionner . Donc pour résumer Kokopelli est victime d’une bande« d’anarchistes de comptoir » qui sont des menteurs ,des voleurs, des tricheurs et des diffamateurs qui passent leur temps à coincer la bulle ,à écrire des lettres à leur amant .... Sans doute pratiquent illes le sabotage ? Merci à toi de rétablir la vérité. Ben mon gars va falloir porter plainte ! C’est vrai tu peux pas parce que toi t’es un vrai anarchiste ! Chavais pas que vous étiez anar à Kokopelli mais ton père a l’air de le penser . Pense bizarre ton papa . Faudrait qu’il arrête la soucoupe volante ! Dommage ! En tout cas côté victimisation ,tu me fais penser à Chouard . T’as comme lui ,un certain talent . Va falloir écrire un livre sur tes anciens salariés d’Alès et du Mas d’Azil : « Comment les résistants de Kokopelli ont bravé l’adversité des anarchistes de comptoir »

    • 10 juillet 2017, 11:23, par Mathilde et Vivien

      M. Guillet,

      Votre ligne de défense semble bien confuse... à coups de "vous ne pensez pas tout de même que", de "comment pourrions nous être des salauds de Capitalistes ?", et de "toutes les critiques proviennent de pseudo anarchistes et de mauvais jardiniers", vous ne donnez la preuve de rien sauf de votre maladresse et votre embarras.

      Nous avons nous-mêmes bien connu des producteurs "lourdés" par Kokopelli du fait de leur prétendue "incompétence", qui n’ont pas voulu témoigner dans ce livre pour ne pas "nuire à la cause des semences". C’est leur choix, ça ne fait pas de tous les silences additionnés des manifestations de soutien envers le clan Guillet. Ce ne sont pas les mêmes qui témoignent dans le livre : nous les connaissons bien aussi, et utilisons depuis 2013 des semences qu’ils avaient produit pour Kokopelli. Contrairement à ce que vous sous entendez, celles que nous avons pu utiliser, et multiplier, ne germaient pas mal et n’étaient pas hybridées...

      Nous avons nous-mêmes acheté des semences à Kokopelli, et avons pu déplorer des taux de germination parfois très décevants, et avons continué en nous disant que la cause était belle et bonne et que ça valait le coup de la soutenir malgré cela. Donc oui, nous pouvons penser tout de même que l’association bénéficie de soutien pour bien d’autres raison que son professionnalisme et sa vertu morale effective. Est-il inconcevable qu’une marque se vende grâce à son « image de marque », qui masque parfois efficacement des réalités moins idylliques ? Non M. Guillet, ce n’est pas inconcevable, ça s’appelle du marketing efficace.

      Oui, on peut penser qu’une association se donne des allures tout en pratiquant ni plus ni moins du management digne de la jungle capitaliste la plus malheureusement banale. Que vous fassiez "comme partout" est d’autant plus décevant qu’on attendait de vous que vous fassiez "autrement". Et on attendait pas ça comme ça, « parce qu’on s’était dit que » : à travers vos discours, vos écrits, votre pensée marketisée, vous nous avez vendu cette vision onirique. Ceux qui se réveillent ont la gueule de bois et c’est bien normal il me semble.

      Donc, votre agitation sémantique n’est pas un argument. Par contre en tant qu’employeur il devrait vous être extrêmement facile de prouver que les salarié.e.s en question bénéficiaient bien d’une mutuelle d’entreprise à l’époque mentionnée, et qu’un délégué du personnel a bien été élu conformément aux règlements. A moins que vous ne brûliez vos archives au fur et à mesure, ces documents sont là, sous votre main, pourquoi ne pas les publier au lieu de publier quatre photos de tags peut-être pas très constructifs mais un peu légers pour constituer des menaces ultra violentes ?Et qu’en est-il des comptes de votre association ? Pour une structure de la taille de la vôtre, ils devraient être irréprochables et consultables aussi bien par l’administration que par les membres. Pourquoi ne pas les publier si vous les tenez correctement ? Ils constitueraient une défense bien plus crédible que votre fiche de paie qui ne prouve que votre salaire officiel. Pour le harcèlement moral, effectivement, c’est plus difficile à prouver, même devant les prud’hommes, comme quiconque a eu affaire à ce genre de situation le sait.

      Vous dites que vous avez été jugé sans appel. Mais enfin Mr. Guillet, qui vous empêche de vous défendre ? Quelles sont les forces supérieures qui vous censurent et vous empêchent de « laver votre honneur » ? Ce discours servis à foison pendant vos années de procès effectif ne s’applique pas ici, et surtout, il ne vous dédouanera pas ! Rien ne vous empêche de publier vous même les preuves que les auteur.e.s du livre n’ont écrit que des élucubrations à des fins de vendetta personnelle. Cessez donc de dramatiser et de vous placer en victime. Vous avez la possibilité de vous défendre, utilisez là plutôt que de crier à la diffamation, nous serons là pour vous lire, et nous verrons alors ce qu’il est en. Je doute que vous ayez ces preuves en mains, sans quoi vous ne vous seriez pas gêné pour déjà les publier.

      M. Guillet, désolé, à l’avenir, il vous faudra déployer autre chose que le sempiternel "non mais regardez, on résiste face au GNIS, et puis les gens nous soutiennent" pour bénéficier de l’auréole militante et subversive qui vous accompagnait si facilement par le passé. Beaucoup de gens qui vous soutenaient, et ont maintenant entendu les voix discordantes des "pseudo révolutionnaires" brisant le mythe du joueur de flûte aux mains propres et à l’éthique irréprochable, ne vous soutiendront plus. Beaucoup continueront à vous soutenir par ignorance, angélisme ou même par réelle adhésion. Il y a bien des gens qui achètent leurs semences chez Leclerc sans contester leur projet politique, il n’est pas difficile de penser que kokopelli continuera à vendre des semences. Tant mieux pour vous. Tant pis pour ceux qui pensent que la cause des semences est éminemment politique et qu’on ne peut pas en faire n’importe quoi.

      Bien à vous,

      Mathilde et Vivien

    • 22 décembre 2017, 17:28, par Olduvaï

      Je ne suis pas convaincu par votre argumentaire. Votre association n’est autre qu’une entreprise déguisée. Loin d’être anti système elle est le pur fruit de celui-ci.

      Tel un célèbre paysan (ou pas) philosophe (ou pas) mais réactionnaire, homophobe et d’extrême-droite vous pensez sans doute faire partie des icônes auxquelles on ne peut toucher.

      Vous vous trompez.

      Votre ton de guruh, de sage ne convient pas au discours.

      Si Gaïa (la vraie) vous croise, nul doute qu’elle vous botte le train

      Je souhaite savoir d’où viennent les semences que j’achète et chez vous cela n’est pas le cas. (Il ne vaut mieux pas je suppose !)

      Vous ne convainquez pas même vos slogans sont mensongers. (Je suggère au lecteur de se renseigner sur la réelle illégalité des activités de cette curieuse association)

      Bref, adhésion résiliée (en groupe de producteurs de semences amateurs) et bye bye.

    • 23 septembre 2019, 17:59, par Greg c

      Ça c’est un commentaire constructif. On est dans l’argumentation et non dans la persuasion. Cela ouvre à un contre argument, voilà comment il faut discuter ???? bravo Mathilde et Vivien.

    • 23 septembre 2019, 18:06, par Greg c

      Pour moi tu n’amènes rien au débat là... Mais si ! Mais non ! Plus fort.... Mais si encore plus fort... Réfléchis, pièges ton interlocuteur, fais le répondre ???? agresses pas, ça rend le débat stérile flyfucker ????

  • 8 juillet 2017, 01:39, par greg gauthier

    Bonjour,

    je suis maraîcher et producteur pour Kokopelli depuis 2014, et je souhaite autant que faire se peut (je manque cruellement de temps -en pleine saison- pour rebondir sur toutes les inepties lues par-ci par-là) réagir à cet article et éclaircir certains points, à savoir « de comment çà se passe avec les producteurs ». Avant toute chose, quelques considérations qui m’ont poussé à écrire ces lignes au milieu de la nuit alors que je serai dans mes cultures à 6-7h du mat et que çà me fait bien chier de sacrifier de mon sommeil :

     je suis extrêmement déçu par cette publication qui n’est pas du tout à l’image de l’éthique journalistique que je connaissais de CQFD, journal qui m’avait emmené par des enquêtes de terrain dans le quoditien des migrants de Ceuta ou Melilla, chez les kurdes du Rojava ou dans les barricades de Oaxaca... merde ici on a un différent à quelques bornes et il semble inopportun de recouper des sources, envoyer un reporter, prendre du recul... résultat : un coup de fil à trois rédacteurs d’un bouquin à charge et un titre sans appel, un verdict "kokopelli, c’est fini.." Très sincèrement je ne comprends pas, vraiment pas.

     il y a sûrement des erreurs chez les Guillets et la gestion de Kokopelli, mais il ne suffit semble-t-il pas de faire chuter Kokopelli (et quoiqu’on en dise une des dernières structures militantes, pour le moins dans la radicalité de son positionnement vis à vis du commerce des semences), il faut que chacun y vienne de son petit commentaire mensonger, jeter sa petite pierre... c’est abject. Elle est belle la pensée critique quand elle s’exprime !

     en tant que producteur, je ne connais pas, ou très peu, l’ensemble de l’équipe salariale et les rapports qui s’y trame (je connais des interlocuteurs directs comme les chargés de production ou la personne qui contrôle les taux de germination -oui oui çà existe- mais n’ai quasiment pas de rapport avec le reste de l’équipe) et je ne m’avancerai donc pas dans les psychodrame qui s’y joue. Je considère toutefois qu’aucune structure est assez précieuse (pour la biodiversité ou autre) pour sacrifier la dignité de chacun. Reste à savoir si les expériences relatées (et je ne nie pas qu’elles aient pu être douloureuses) sont réellement objectives et n’aient pas la rancoeur pour seul moteur. Concernant la partie "producteur" j’ai de gros doutes, d’où mon souhait d’intervenir pour élargir la réflexion à d’autres sons de cloches ; mon expérience, en tant que jeune producteur, étant très satisfaisante.

    Donc, en quelques points :

     Depuis que j’ai commencé à fournir Kokopelli (2014), les prix n’ont jamais varié à la baisse en cours de production. Ils ont peu ou prou jamais été révisé, si ce n’est à la hausse.

     Les prix au kilo des différentes espèces sont dans l’ensemble correct. Certaines non, il suffit simplement au producteur de refuser la production de telle ou telle espèce. Les plannings de production sont proposés en hiver et ils sont ensuite discuté conjointement avec le producteur et Kokopelli. Personnellement, je n’ai aucun souci pour enlever ou ajouter une variété ou une autre. C’est quasiment du sur-mesure, et je ne me sens nullement pressurisé !

     Egalement on ne pousse pas à l’hybridation (non mais j’ai vraiment lu n’importe quoi sur le net ou dans ce bouquin, je ne me souviens plus !). En règle générale, pour les espèces allogames une seule variété est donnée... après différentes méthodes existent pour garantir la conformité d’une variété d’une année à l’autre. Dans mon cas par exemple, j’ai en culture tous les ans – et sur ma demande – 4 à 6 variétés de Cucurbita maxima. Je procède donc moi-même tous les jours à la pollinisation manuelle des fleurs de 300 à 400 plants. Soit-dit en passant c’est un travail quotidien de rigueur qui demande 3h par jour pour de tels quantités (qui s’ajoute au travail de producteur et de maraîcher) qui rend d’autant plus insultant les propos dispensés gratuitement sur des lots hybridés ou des délires de moutarde levant à la place de poivron (pas plus de commentaire là-dessus çà n’en mérite pas)

     Oui, depuis cette année il y a des contrats écrits, avec des droits et des contreparties. Personnellement je m’en tamponne, jusqu’ici l’accord oral me suffisait et il a toujours été respecté. Quant au paiement des récoltes, il n’y a jamais eu aucun souci. Bien au contraire, d’une part les excédents de récoltes sont généralement pris et payés et d’autre part, à l’inverse de nombreuse structure semencières (qui à leur décharge ont peut être moins de trésorerie ?) fonctionnant en une sorte de dépôt-vente (paiement après vente, donc parfois 2 ans près semis ), Kokopelli paye à la livraison, ce qui est beaucoup plus confortable.

     Concernant le taux de germination et pour ce qui s’y trame en interne, j’ai vu que Kokopelli avait publié ici https://blog.kokopelli-semences.fr/... Je ne sais qu’ajouter, si ce n’est qu’en tant que maraîcher j’utilise en grande partie les semences que je produits pour eux. A ce jour je n’ai jamais eu un lot vendu à Kokopelli qui ne germait pas chez moi à minimum 80-90 % , et la plupart du temps à 100 %. J’achète également des semences à d’autres enseignes et ,bien souvent j’en suis désolé, la qualité de germination est moindre, sans être pénalisante toutefois.

     Enfin -avant de retrouver Morphée- concernant la gestion collective et vivante des semences. Bien que je partage cette vision, il me semble qu’elle n’a pas nécessairement lieu d’être chez Kokopelli. La gamme présente est bien trop large pour y prétendre sérieusement et le travail d’accompagnement dans le maintien de certaines variétés trop lié localement et culturellement (pour info, il existe cependant bien depuis peu un forum des producteurs de Kokopelli pour favoriser les échanges, mais celui-ci tâtonne encore et concerne essentiellement les aspects technique de la production). Oui Kokopelli maintient l’image d’un catalogue pléthorique et d’une fabuleuse diversité de variétés, mais en quoi ceci renforce « une logique de consommation individuelle » ? Je pense que Kokopelli s’est toujours vu comme un passeur de semences, de semences en pollinisation ouverte laissant chacun libre de reproduire et gérer collectivement s’il le souhaite une variété ou un ensemble de variétés (il y a d’ailleurs localement différentes associations qui œuvre dans ce sens, je peux citer autour de chez moi Agrobio Périgord qui travaille sur des variétés locales de maïs population).

    Voilà en gros ce que je pouvais dire et/ou rectifier de mon point de vue de producteur, espérant avoir pu apporter un autre éclairage. Je reste disponible, autant que la charge de travail d’agriculteur me le permette, pour répondre à tout question ou même recevoir une véritable équipe de journaliste sur mon lieu de production.

  • 15 juillet 2017, 17:37, par Michel BERTHELOT

    J’étais loin d’imaginer qu’un jour CQFD tomberait dans ce travers-là !... j’ai bien connu les débuts et les tribulations de cet honorable journal d’essence Marseillaise... Je les savais et les appréciais de gauche. Qui aurait pensé qu’ils dériveraient aussi loin à l’extrême ?! Pas moi en tout cas. Mais il faut bien se rendre à l’évidence, les antifas semblent avoir copieusement phagocyté la rédaction. Dommage.

    • 17 juillet 2017, 15:33, par Flyfucker

      Ouais c’est vrai quoi ! CQFD envahi par ces salauds d’antifa . Un vrai naufrage ! Mais que fait la police ! Guillet au pouvoir ! Merde alors !

    • 28 juillet 2017, 10:31, par Michel BERTHELOT

      Bravo : ça c’est un argumentaire convaincant ! Ça c’est de la preuve par neuf ! Ça c’est du raisonnement, de la controverse intelligente, de la subtile argutie ! Quelle démonstration ! Quelle éloquence !

  • 18 juillet 2017, 17:11, par Michel BERTHELOT

    On aimerait savoir qui se cache derrière le pseudo « Joseph Alexandre » et avoir une petite bio de la personne pour savoir d’où elle parle et de quel maître elle est, elle, la fervente disciple !...

  • 21 juillet 2017, 00:06

    vous pouvez lire « Supporter les cadences infernales est une preuve d’amour », un des témoignages publié dans ce livre. https://paris-luttes.info/nous-n-ir... https://mars-infos.org/nous-n-irons... https://larotative.info/bonne-grain... http://iaata.info/Nous-n-irons-plus...

    • 28 juillet 2017, 16:07, par Michel BERTHELOT

      Instruction à charge,

      Qui conserve le souvenir lointain voire oublié de ce qu’est le journalisme d’investigation, ou au minimum de vérification ? Qui sait encore ce qu’on appelle au cinéma le « champ-contrechamp » et dont le « témoignage-contre-témoignage » est le corollaire, c’est-à-dire la conséquence indispensable à la probité journalistique ? Parce qu’après avoir soigneusement lu tout ce qui est recommandé ci-dessus, je constate que ce livre de récriminations semble être la bible de tous ces articles. Pourquoi n’avez-vous pas pratiqué d’interview contradictoire, ce qui signifie que chacune des parties doit être mise en mesure de discuter l’énoncé des faits et d’exprimer ses propres vérités. Quid des « autres », ceux que leur emploi satisfait, ceux qui estiment que la philosophie originelle est toujours présente et respectée. Car qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son. Parce que finalement de Paris-luttes.info ou mars-infos.org en passant par larotative.info jusqu’à iaata.info et même cqfd-journal.org, tout le monde entonne et ânonne la même chanson, le même refrain, les mêmes paroles. Tout ça repris en chœur comme parole d’évangile. Quelle magnifique chorale vous faites tous réunis dans le but de soutenir probablement les grands semenciers tels que Monsanto et Syngenta (pour ne citer qu’eux) qui en ont bien besoin, n’est-ce pas ?! La démonstration est douteuse, suspecte voire récusable…

    • 2 août 2017, 16:26, par moricef

      Parce que juger un canard sur un article sans tenir compte de l’ensemble de ses publications, n’est-ce pas un raccourci intellectuel indigne, Sieur Berthelot ? D’autant plus que cet article est un entretien avec les auteures du bouquin « Nous n’irons plus pointer chez Gaia », et ne semble pas prétendre être autre chose et surtout pas une enquête d’investigation. Ainsi donc, Sieur Berthelot, il semblerait que votre parti pris pour Kokopelli soit d’une évidence marquante au vu de vos jugements péremptoires et soupçonneux. Remarquez tout de même que les auteures ont conservé leurs prénoms, et contrairement à ce que Maistre Ananda Guillet affirme, il connait parfaitement celleux qui témoignent dans le bouquin. Un seul son de cloche, dites-vous ? Mais pourquoi donc avez-vous pu publier plusieurs commentaires, de même que d’autres pro-kokopelli, à la suite de l’article de Joseph Alexandre ? Les témoignages abondent dans les deux sens, les pour et les contre ... Donc, Sieur Berthelot, vos accusations sont des inepties.

    • 7 août 2017, 16:21, par Michel BERTHELOT

      Lorsqu’on s’efforce d’être objectif on serait donc pro-Kokopelli… Il en résulte ainsi, selon ce raisonnement, qu’être subjectif et partial c’est être anti-Kokopelli…. Ce que vous apparaissez ici d’évidence. CQFD !... À vous lire, le plus péremptoire et le plus soupçonneux de nous deux, n’est pas forcément celui que vous incriminez, relisez-vous ! Pour ma part je vous discerne bien plus absolu, cassant, catégorique, tranchant, définitif et dogmatique que je ne saurais l’être ! Voilà pour la forme, quant au fond, je persiste et maintiens mordicus. N’en déplaise aux contempteurs de service. Enfin, vos manières imbues et ampoulées de « Maistre » et « sieur » me faisant scier ce sera mon ultime et unique réponse. Je ne perdrai pas davantage mon temps à scier de la sciure en votre compagnie.

  • 27 juillet 2017, 20:44, par Anti-FlyFucker

    Bonjour,

    J’ai trouvé le communiqué officiel de Kokopelli visiblement publié ces jours-ci. Et au vu des témoignages qui l’accompagne, à moins que ceux-ci soit écris sous la menace d’un méchant Guillet les yeux rouges injectés de sang, votre article, gens de CQFD, a fait la promotion d’une attaque totalement infondé contre Kokopelli. Que comptez-vous faire ? Avez-vous seulement vérifié vos sources ou contacté Kokopelli avant de publier ????

    http://blog.kokopelli-semences.fr/2...

    • 2 août 2017, 16:57, par moricef

      Ben dis donc, Anti-FlyFucker, on dirait que tu n’as pas lu l’article en question ! CQFD doit vérifier ses sources, alors que c’est un entretien avec les sources elles-mêmes ... ?! Ben les pro-Kokopelli, vous baignez parfois en pleine confusion mentale. Y’a qu’à voir le niveau d’agressivité et de vulgarité des commentaires, concernant le bouquin, de la part de certaine adhérente (Steph Anie pour la nommer) sur les pages Fesse de Bouc d’Ananda Guillet, qui accepte avec joie, soulagement et sans discernement son odieux soutien.

  • 1er août 2017, 17:04, par Michel BERTHELOT

    Aurais-je été victime des ciseaux d’Anastasie concernant mes deux derniers posts ou le modérateur aurait-il pris des vacances ?

  • 2 août 2017, 15:54, par Ron Hubbard

    Les témoignages des salariés ? On dirait la Dianétique. Si Monsanto ou Renault publiait ce genre de propos, on serait effaré de la manipulation.

    • 3 août 2017, 17:12, par Flyfucker

      L’imposture n’est pas réservée aux pointures telle que Fillon et toute la clique politique . En bas de l’échelle il y a les imposteurs de base qui fonctionnent selon les modèles qui s’imposent en haut . Leur mauvaise foi est patente quand il parlent des sources tout comme Fillon . Ils sont pris la main dans la caisse et crient au complot . De plus lorsqu’illes se parent des vertus de l’écobobologie illes sont "labellisés très au dessus du méprisable prolétariat .Normal illes sont cette petite bourgeoisie adepte du capitalisme vert . Leur culture politique se résume à leur mauvaise foi . Kokopélli devrait appeler Rabbi et Hulot à son secours et ils devraient brûler en place publique tous les anarchistes de comptoirs ! Allez un "bonne chasse aux sorcières et aux pirates s’impose ,histoire de purifier l’ambiance !

  • 4 août 2017, 11:57, par Un Pirate

    Sale époque qui fait penser aux années 30 et dans laquelle les serviteurs-collabos jouissent un max .On les trouve partout paré,ées de leur livrée verte de laquais, bien propre sur eux, dans les réunions ,sur les forums, dans les mani toujours prêts à fustiger les éléments « violents » qui détruisent les symboles du capitalisme mais jamais à dénoncer le permis de tuer de la police française, jamais révoltés par les yeux crevés à coup e flashball. Illes sont les avocats du diable,les collabos de base . Cette histoire me fait songer à l’affaire Fillon à toutes ces crapules qui se goinfrent et qui crient au complot quand nous les dénonçons.Les tyrans ont leur adeptes. L’info circule,le Canard a même repris l’histoire Kokopelli . La libre expression est fondamentale . Elle permets de constater à quel point du naufrage des esprits nous en sommes rendu. La reflexion, l’introspection ,la remise en cause ,l’esprit critique,la probité,la lucidité sont comme les espèces animales c’est en dire en disparition http://www.lemonde.fr/biodiversite/...

    Nous sommes en marche vers soleil vert !

    No pasaran !

  • 16 août 2017, 14:55

    Bonjour, lecteur de longue date de CQFD, acheteur occasionnel de semences kokopelli, je suis un peu effaré par la violence de certains propos tenus, par le manque de sérieux de pas mal de commentaires à charge (contre l’association). Pour tout dire, ce défouloir collectif me dégoûte passablement. Car il est passablement d’attaques personnelles dans tous ces propos... et a contrario, je ne vois pas d’élément(s) de preuve. Le fardeau de la charge incombe à ceux qui incriminent et dans tous ces mots déversés, je ne lis que propos insultants, vagues soupçons, rapports de témoignages de personnes exclue de l’association, citations tronquée.. mais une enquête sérieuse, assortie d’une véritable éthique de recherche de la vérité, ne peut se passer du point de vue, intégré au livre ou à l’article, des personnes ou de l’association visée. Libre au journaliste (historien, sociologue, écrivain en quête de vérité) ensuite, sur la base des éléments à disposition, de trancher car en effet tout le monde ne peut pas avoir raison quand les points de vue s’opposent. Quoiqu’en pensent les relativistes, il est possible d’accéder à la vérité, sur la base d’éléments de preuve et de leur traitement en toute bonne foi (c’est à dire ni à charge ni à défense). Ce qui n’est visiblement pas le cas dans ce livre. CQFD aurait pu, à ce propos, se fendre d’un peu plus d’esprit critique. Le sérieux, c’est aussi la critique de la critique.

    • 19 août 2017, 21:31, par Quidam

      Bonjour, J’ai l’impression que vous mélangez un peu tout : le livre, les témoignages, l’interview, les commentaires du forum… L’article de CQFD interroge des anciens employés de Kokopelli qui témoignent de leur expérience négative dans un livre. La moindre des choses pour un journal de critique sociale, c’est d’écouter les griefs de ces anciens salariés. Imaginons que CQFD ait publié des paroles directs de salariés de PSA témoignant dans un livre, est-ce que vous lui auriez reproché de ne pas avoir fait d’enquête au sein de l’entreprise ? De ne pas avoir demander l’avis de Carlos Tavares ? Ce procès en « vous n’avez pas mené une enquête sérieuse », ce refrain « je suis déçu par CQFD que je lis depuis longtemps », etc. ressemblent fort à des manœuvres dilatoires qui reviennent à dire « la parole de ces anciens salariés n’est pas crédible ». Voilà ce que vous voudriez faire croire, vous qui êtes expert en esprit critique. Cela aurait été tellement pratique que la voix des anciens salariés n’aient pas trouvé d’audience. L’esprit critique aurait assurément vaincu sans coup férir. Enfin, vous vous plaignez du défouloir collectif des commentaires (auquel vous ajoutez le vôtre) mais si avez bien lu ce forum, les défenseurs de Kokopelli ont publié deux fois plus (en taille globale) que les « anti ». De quoi vous plaignez-vous ?

    • 21 septembre 2017, 23:10, par g

      Pour certain-e-s militant-e-s de « gauche », l’exploitation salariale, le harcèlement ça n’existe que dans les entreprises qui adhèrent au Medef. Du coup quand des salarié-e-s travaillant pour des symboles de l’alternative, de l’anticapitalisme, etc. - comme l’émission de radio La bàs si j’y suis, les éditions Agone, Kokopelli, etc. - racontent leur quotidien, on ne les crois pas. Ils/elles fabulent, ils/elles sont fous, ils/elles crachent dans la soupe. Et surtout il ne faudrait pas étaler ça sur la place publique. La meilleure c’est quand les patrons-gourous nous disent que de ne pas aller aux Prud’hommes est une preuve de notre mauvaise foi. Après avoir vécu des choses très dures pendant plusieurs mois ou plusieurs années on n’a pas forcément envie d’enchainer avec des années de bataille juridique... Et puis le tribunal des Prud’hommes n’est pas une institution au service des salarié-e-s.

  • 24 septembre 2017, 12:15

    Kokopelli a répondu aux attaques de ce bouquin dans un communiqué de presse, assez intéressant à lire avant de faire des jugements hâtifs. #toujourschercherdautressources #gardonslespritcritiquelesamis https://blog.kokopelli-semences.fr/...

    • 9 octobre 2017, 13:55, par MC

      Kokopelli voudrait-elle faire taire la critique ? À propos du procès en diffamation intenté par l’association contre le site internet le Jardin des possibles le 13 octobre 2017 au TGI de Paris.

      Communiqué des éditions du bout de la ville, le 9 octobre 2017

      En mars 2017, notre petite maison d’édition ariégeoise publie Nous n’irons plus pointer chez Gaïa, jours de travail à Kokopelli écrit par un collectif d’autrices, le Grimm. Essentiellement constitué de témoignages, cet ouvrage est l’aboutissement d’une réflexion et d’une écriture collective qui a duré trois ans. Il est le fruit de la solidarité entre des jardinières d’Ariège et des travailleuses employées jusqu’en 2014 par une association « écolo », Kokopelli, qui avait quelques mois plus tôt déménagé ses locaux au Mas-d’Azil en Ariège. L’objet de cette association, qui jouit d’une relative notoriété militante, est de diffuser des semences. À sa sortie, le livre n’a fait l’objet d’aucune plainte de la part de Kokopelli. Un mois plus tard, un blog, Le jardin des possibles.org, publie un article sur le livre intitulé « Pourquoi nous n’irons plus acheter nos graines chez Kokopelli ». Kokopelli le poursuit. Le procès aura lieu le 13 octobre 2017 à 11 h 30 au TGI de Paris.

      Procès en diffamation contre le blog Le jardin des possibles

      En mai 2017, Daniel Vivas, formateur en permaculture et jardinier de son état, écrit et publie sur son blog un article qui retrace son expérience malheureuse de client chez Kokopelli – graines potagères qui ne germent pas, graine de moutarde japonaise à la place de poivrons... Dans cet article il reprend et commente certains faits relatés dans le livre Nous n’irons plus pointer chez Gaïa, jours de travail à Kokopelli, écrit par d’anciennes salariées de cette association qui vend et distribue des graines. Il s’attarde notamment sur les conditions de travail qui y avait cours à l’époque, sur la politique commerciale et le type d’idéologie promue par certains dirigeants de l’association. Un lecteur partage l’article via son compte Facebook, il est lu 8 400 fois.

      Le directeur de Kokopelli, Ananda Guillet, demande un droit de réponse. Il lui est accordé immédiatement. Sa réponse n’en est pas vraiment une puisqu’il avoue ne pas avoir pris le temps de lire cet article. Faute de réponse précise sur les faits, il se positionne en chef d’entreprise qui a fait « une erreur » et qui se reproche de ne pas avoir licencié rapidement ces salariées, futures autrices du livre, « ces “hippies” qui n’en étaient pas du tout ». Le ton est plaintif – il travaille beaucoup pour un trop maigre salaire – et surtout méprisant, voire injurieux à l’égard des ex-salariées, autrices du livre, à qui il prête toutes sortes de propos, d’intentions et d’actes1 : elles auraient volé et revendu des sachets de graines, saboté les bases de données, tagué insultes et menaces de mort sur les bâtiments de l’association, sur les véhicules de la direction et dans les rues du Mas-d’Azil.

      Ce « droit de réponse » ne semble pas suffire au directeur de Kokopelli. En août 2017, Daniel Vivas reçoit, en tant qu’administrateur de son blog, une lettre recommandée qui le somme de retirer l’article dans les deux jours à réception du courrier. Il s’exécute immédiatement, respectant les conditions énoncées dans la lettre. Pourtant, l’avocate de Kokopelli n’attend pas le délai qu’elle a elle-même fixé dans sa lettre et assigne Daniel et Raquel Vivas devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour obtenir le retrait de l’article, qualifié de diffamatoire.

      À peu près à la même période, au moins deux autres publications ayant pignon sur rue et une large audience font état de la sortie du livre et relayent son contenu. En juin 2017, le mensuel CQFD publie une interview des autrices du livre intitulée « Kokopelli c’est fini... ». On peut difficilement être plus clair. Le tirage moyen de ce journal est actuellement de 6 000 exemplaires. Le 26 juillet 2017, Le Canard enchaîné publie un article au titre on ne peut plus évocateur lui aussi : « Graines de violence sociale ». Les ventes hebdomadaires moyennes de ce journal s’élevaient pour l’année 2016 à plus de 350 000 exemplaires.

      Ni CQFD, ni le Canard ne seront attaqués pour avoir relayé des propos prétendument diffamants. Pas plus que notre maison d’édition n’avait été attaquée au moment de la sortie de l’ouvrage. Pas plus que les ex-salariées d’ailleurs.

      Résumons donc cette escalade judiciaire pour le moins kafkaïenne et pathétique : un livre de témoignages de salariées mettant en cause leur ex-employeur sort ; ni les autrices ni le livre ne sont poursuivis par l’employeur en question ; un jardinier blogueur fait état de cette sortie ; l’employeur mis en cause dans le livre demande la publication d’un droit de réponse, il l’obtient ; il exige le retrait de l’article original, il l’obtient à nouveau… pour finalement, traîner le blogueur en justice.

      Nous ne perdrons pas de temps en conjectures sur ce qui nous a protégés de l’ire judiciaire des employeurs outragés. Il semble cependant opportun de comprendre ce qui a tant gêné ces dirigeants dans la publication d’un petit texte d’humeur sur un blog de jardiniers permaculteurs. Cette plainte pourrait ainsi être comprise comme un avertissement. Un message envoyé au monde des jardiniers professionnels, des producteurs de semences de variétés anciennes, des maraîchers, et autres magasins bios, qui ont historiquement soutenu l’association lorsqu’elle fut elle-même attaquée en justice : aucune critique émanant de ce milieu ne sera tolérée. Union sacrée derrière le joueur de flûte.

      Pour la première fois de son histoire, Kokopelli quitte le statut de victime que deux procédures judiciaires à son encontre avaient contribué à lui donner (l’une menée par l’État français en 2005 et l’autre par le grainetier Baumaux en 2014). Cette fois-ci, la petite association devenue grande, qui annonce fièrement dans la presse un chiffre d’affaire de 3 millions d’euros pour l’année 2016, traîne à la barre un couple de jardiniers. Comment va-t-elle pouvoir à l’avenir continuer à raconter l’histoire du David de la semence se battant seule contre le Goliath de l’agro-industrie Bayer-Monsanto ? Dans quelle mythologie ses dirigeants vont-ils bien pouvoir piocher pour continuer à passer pour l’éternelle victime et l’unique sauveur des petits paysans ?

      Nous n’irons plus pointer chez Gaïa, jours de travail à Kokopelli

      En réponse à cette plainte, nous vous invitons à lire – ou à relire – Nous n’irons plus pointer chez Gaïa, jours de travail à Kokopelli. Ce livre n’est pas une enquête journalistique à charge. Sa force et sa pertinence sont a chercher ailleurs. Il a été longuement mûri, discuté et écrit par un collectif constitué d’anciennes salariées de l’association et de jardinières qui produisaient bénévolement des semences pour l’association : « En pointant le décalage systématique entre ses discours et la réalité de ses pratiques commerciales et salariales, nous n’agissons pas par rancœur – elle n’aurait pas tenu au fil de ce long processus d’écriture collective – ni dans le but de “détruire Kokopelli”. (…) Bien que nous craignions que la direction ne nous balance à Gaïa – voire à la justice –, nous avons été poussées par une triple exigence : de solidarité entre ex-salariées, de critique sociale et de défense de pratiques collectives »2.

      Par ailleurs, et c’est aussi pour cela que nous nous réjouissons aujourd’hui comme hier de l’avoir publié, ce livre soulève des questions dont la portée va bien au-delà du cas Kokopelli. D’abord car il interroge le fonctionnement du travail salarié dans le monde associatif ; lorsque les travailleurs se trouvent tiraillés entre une cause à défendre et les conditions de travail dans lesquelles ils sont censés défendre cette cause. Mais aussi, car les autrices abordent la question politique essentielle de la semence dans le monde agricole : comment critiquer la politique des États, l’industrialisation des campagnes, les pratiques des grands semenciers, la fusion Bayer-Monsanto, sans nourrir d’autres mythes, qui, sous couvert de « consom’action », réhabilitent développement, libre concurrence, délégation et hiérarchie ? Quelle est cette idéologie complotiste qui colonise l’écologie politique contemporaine ? Qu’entend-on par « autonomie », ce mot qui recouvre aujourd’hui des conceptions du monde parfois antagonistes ?

      Les éditions du bout de la ville soutiennent bien évidemment Daniel et Raquel Vivas, attaqués pour diffamation par Kokopelli. Elles appellent celles et ceux qui le peuvent à se rendre au tribunal pour manifester leur soutien à ces deux jardiniers.

      Les éditions du bout de la ville

  • 14 octobre 2017, 16:12

    Cette bataille de chiffonniers n’encourage pas à quitter le mode de consommation actuelle.

    • 26 mars 2020, 22:51

      C’est vrai qu’après 20 minutes de lecture d’une logorrhée d’arguments / contre-arguments j’aurais presqu’envie d’aller chez Truffaut m’acheter pour 100 balles de graines F1 Hybride de chez Vilmorin...

  • 15 octobre 2017, 14:01

    Tout ceci est de la merde ! Aucune enquête d’investigation...du grand journalisme comme il s’en fait beaucoup à l’heure actuel !! Faut que ça croustille sinon ça ce vend pas...les choses bien sont oubliées et c’est bien triste ! Pourquoi tant de temps perdu à salir une association qui voudrait nous permettre d’être autonome dans la production de semences, au lieu de s’attaquer aux vrais gros criminels qui veulent nous asservir en nous obligeant à utiliser leurs propres semences toxiques ?!

    Courage à Kokopelli. Votre combat est honorable !

    • 19 octobre 2017, 08:39, par Maurice

      Si vous lisiez un temps soit peu le journal que vous critiquez, vous sauriez qu’il ne roule ni sur le croustillant ni sur l’or. Vous sauriez aussi faire la différence entre une enquête journalistique et une interview (comme c’est le cas ici). Vous sauriez que CQFD a toujours été du côté des paysans respectueux de leur travail, de la terre et des gens.

      Ici, ceux qui salissent les idéaux de Kokopelli ce sont les dirigeants de Kokopelli, leurs méthodes de management, leurs petits arrangements avec leurs clients d’ici ou d’ailleurs. Donner la parole à ceux qui dénoncent ces dérives EST un vrai boulot de journalisme !

  • 30 décembre 2017, 16:11

    Bonsoir

    Seules les preuves ont de l’intérêt

    Concernant la qualité des graines le taux de germination de celles achetées début 2017 a été très bon proche de 100%

    Pierredemouaze

  • 2 avril 2018, 09:04, par romain.perma

    Bonjour à tous,

    vous voulez la suite de l’histoire ? Le résultat du procès de Kokopelli contre Daniel Vivas ? Ce qu’a demandé la « petite association qui lutte contre les méchants très méchants » ?

    c’est là : lien https://romainperma.wordpress.com/2...

  • 12 octobre 2018, 15:55, par Max Lebouilleur

    graines de potiron golden delicious zéro fruits ! graines de courge pennsylvania dutch pas très productives et j’ai eu du butternut parmis ces graines je ne commanderais plus là bas

    • 22 octobre 2018, 23:09

      G comme qui dirait un doute sur votre bonne foi ... Moi qui connaît assez bien la Pennsylvania dutch, je la classe comme une butternut qui est un terme assez large. Quant au manque de fruit sur golden délicious... Aucun rapport avec une quelconque qualité de votre semence... Vous pourriez tout aussi bien remettre en question vos méthodes culturales vous seriez sûrement plus proche de la vérité

  • 26 novembre 2018, 23:00, par Fuckthat.

    Le coté punk bourré de cqfd... Avec un chien rouge qui valide... Haha La liberté du punk 2.0.

    _T’es tellement loin de ce que tu veux véhiculer... Vous êtes telement pris dans cette société de merde que vous oubliez la base. Pis ce coté de adolescent dans cet article.

  • 12 décembre 2018, 17:52, par Naphtali

    Hello

    Dis donc suscite un max de commentaires cet article bravo pour le buzz !

    Ici les tomates chez Koko https://kokopelli-semences.fr/fr/c/...

    ici chez truffaut ou toutfaut https://www.truffaut.com/jardin/pla...%7CD-885_892%7CC-10156

    en premier avec google https://www.lesgrainesdefrance.com/...

    Koko doit continuer tenez bon les gars

    • 5 mars 2019, 11:44, par Manu le nomade

      Bien d’accord et merci pour remettre la question là où elle se trouve. Le témoignage de cette salariée, parle des conditions de travail, donc dans un rapport de domination salariale. A priori, il n’y a donc aucun lien avec la mission première de Kokopelli, si ce n’est que le conflit en question concerne son fondateur et une de ses salariées. Je m’explique mieux : la Terre n’appartient à personne, les semences non plus. Elles, n’ont pas d’opinions. Je clame donc haut et fort cette (apparente) contradiction : oui, l’organisation glauque de Kokopelli doit être mise au grand jour et dénoncée, et surtout la personne de Dominique Guillet dont le subconscient semble colonisé par des soucoupes volantes pleines de juifs qui veulent asservir l’humanité pure... voir à ce sujet si le coeur vous en dit le florilège sur son blog , xochipelli.fr. Complotisme, et donc antisémitisme, ode à Dieudonné, j’en passe et des meilleures du conspirationnisme new-age... Et, oui, au même niveau, la mission de Kokopelli doit continuer, celle de démarchandiser les semences et de libérer la biodiversité, ce qu’ils font, ils le font bien, malgré cette politique délirante et ces opinions dégueulasse.

      Pour illustrer mon propos : il n’y a rien à voir, ou tout à voir, entre jardinage et politique. J’obtiens des graines de variétés oubliées d’un jardinier, qui les reproduit depuis très longtemps et veux contrecarrer Monsanto. Nos buts sont les mêmes. On commence à discuter. Là je me rends compte que le type est un parano complotiste qui s’informe uniquement sur le site de S*ral, haineux et délirant. J’essaie de le remettre en place mais pour qui a déjà essayé, c’est impossible. Pourtant, je maintient : ce n’est pas parce que ce monsieur a une maladie au mental que je ne vais pas planter ses graines, CES graines. Les graines, sont les graines. Le but est de propager nos semences, faisons-le, un point c’est tout. Quiconque est contre la propriété doit étendre cette notion au jardin : les légumes poussent sous la pression de la vie. Je ne suis pas responsable de leur existence, j’aide comme je peux. Je propage leurs graines partout où elles auraient une chance de pousser. Ce ne sont pas mes graines, ni celles de quiconque.

      Car avec une mentalité telle que celle qui se cache derrière ces commentaires (grosso modo, Kokopelli, c’est capitaliste mal, il faut boycotter), ça tombe exactement dans le rêve de l’agroindustrie. Les semenciers, eux, ne se prennent pas le chou. Ils uniformisent et stérilisent le vivant. Et n’attendent que de doux dingues comme nous se crêpent le chignon pour des raisons idéologiques.

      Je connais le problème. Je suis jardinier. Je suis en contact de plus en plus et même dans mon jardin avec ces délirants complotistes, qui mettent les mains dans la terre mais aussi partent en vrille en faisant des monologues sur les chemtrails au-dessus de leur tête. Il n’y a rien à faire, à par des jardins, coûte que coûte, même avec les complotistes, pour leur sortir la tête de la conspiration-youtube...

      Alors oui, je sais maintenant que la direction de Kokopelli craint, je fais de mon mieux au jour le jour pour tacler le conspirationnisme, mais ce n’est pas pour ça que j’arrêterais, ou d’acheter, ou de parler de Kokopelli pour ces raisons.

      Pour lutter contre la pensée binaire il faut avoir une pensée non-binaire...

  • 20 décembre 2018, 12:09, par Ether

    Il est clair que vous mélangez de multiple notions. Critiquer la marchandisation... Alors que c’est la base de l’activité... Vendre des graines. Critiquer le capital alors que pareil, c’est clairement être capitaliste que de crée un entreprise de vente... Et la on a des pseudo ouvrier qui voulais être des capitalistes aussi « salaire = capital » mais qui quand même aiment pas bosser pour un autre capitaliste... Alors que leurs contrat était clair.. Tu travail on te paye..

    Voila donc en gros c’est les hippies à deux balles qui viennent faire les pseudo rebelle en communiquant sur internet... « capital / marchandise » C’est de l’hypocrisie des deux coter égalité tout le monde rentre chez soit..

    Le monde est devenu totalement débile...

  • 8 janvier 2019, 15:07

    Donc si Monsanto respecte le droit du travail, Monsanto c’est bien ?

  • 28 janvier 2019, 11:05, par DEADBUG

    S’il n’y avait qu’avec Kokopelli qu’il faille gratter pour découvrir ce qu’il se trame sous les couches de vernis.

    La coopérative Scarabée Biocoop, à Rennes, et son directoire qui épuise sans vergogne ses ressources humaines par le biais de son affreux système de gouvernance sans patrons baptisé « Holacratie »...on en parle ?

  • 10 mars 2019, 10:44, par Pissenlitmulot

    Mon témoignage : Je n’achète plus de graines chez kokopelli, elles étaient chères et la germination aléatoire.

    Quant au commentaire négatif à propos de la biodynamie , je conseille de goûter le vin produit avec cette méthode. ... je vous trouve ignare et plein de certitudes. ..je pense que vous n’avez pas étudié sérieusement la question !.

    • 11 mars 2019, 22:22, par Du vent dans les saules

      Bonsoir, Le souci n’est pas la biodynamie (avec quelques réserves...) mais son auteur : Rudolf Steiner. Je vous invite à lire son « Le cours aux agriculteurs » (256 pages, Editeur : Editions Novalis (2009) ISBN-10 : 2910112691) Le souci n’est pas plus la préservation de la biosphère et les semences libres mais un de ses « héros », Dominique Guillet . Je vous invite à lire ses écrits : http://xochipelli.fr/ Vous l’aurez compris il n’y a pas vraiment de souci en réalité. Sauf de temps en temps à découvrir que l’écolosphère (notez ce mot je l’aime bien ;-) est aussi parfois envahie par des dingues. Et qu’a l’occasion c’est pénible. Cordialement.

  • 11 mars 2019, 13:07, par Jules Balarate

    il fallait s’y attendre. Kokopelli nous en a mis plein la vue, mais avec Rabhi et les moyens de la conspi qu’attendre d’autre que du greenwashing ? La vague verte surfée que reste-t-il ? L’idée écologique encore un peu plus salopée, et des idées d’extrême-droite qui avancent. Bon point tout de même : un masque est tombé

  • 19 mars 2019, 13:43, par Gratouilleur de terre

    Bonjour, es que le réel ( la vérité c’est un grand mot) ne serait pas à mi-chemin entre ces 2 positions opposées ?. Que d’énergie gaspillée ...

  • 6 avril 2019, 01:06, par Baggio51

    Finalement où acheter nos semences ? Que pensez vous d ethnoplants ?

    • 1er juillet 2019, 15:44, par Cub

      Va chez Germinance, Graines del Pais, Biaugerme ou Semailles. Tous font de la semence paysanne.

  • 29 juin 2019, 09:07

  • 1er juillet 2019, 15:43, par Cub

    Perso je n’achète plus chez Kokopelli. Désormais c’est Germinance, Graines Del Pais essentiellement. Le taux de germination des graines Kokopelli est parfois faible, plus que chez les autres, et surtout leurs prix sont plus élevés pour moins de graines par sachet. Et petit à petit on se rend compte qu’il y a assez peu de variétés vraiment paysannes, beaucoup sont surtout des variétés « classiques » des potagers, donc non F1 mais quand même au catalogue. Je trouve que la sélection Kokopelli est assez pauvre globalement. Il me manque ces variétés disparues et fascinantes que je trouve chez la concurrence. Donc même avant cette polémique, je n’achetais déjà plus chez eux. Je ne nie pas qu’ils ont contribué à sauver des variétés, ou tout du moins à les rendre disponibles au plus grand nombre. Mais il semble qu’ils fassent de moins en moins ce travail de pionnier, et ça me dérange. En plus, alors que c’est censé être la plus grosse entreprise du genre, il y a vraiment trop souvent des articles hors stock, je trouve tout simplement mon bonheur plus facilement chez les autres, simple constant de consommateur...

    • 4 août 2019, 14:28

      Peux tu préciser avec le noms de quelques variétés s’il te plaît car je ne suis pas d’accord avec le travail de Kokopelli que je trouve moi toujours « pionniers ». Outre leur proximité avec qqs « seed breeder » nord américain je citerai quelques introductions récentes plus locales qui me viennent en tête. Fèves des fermes de cacisne (variété italienne introuvable en France) ou poivron Carré de Lagnes (introduit avant graines d’El païs) ou encore oignon de saint turjan (oignon oleronnais retrouvé et introuvable en catalogue), et sûrement bien d’autres.

    • 1er septembre 2019, 22:16

      Il y a bientôt sept ans de ça je m’étais rendu à Alès pour passez à leur local acheter des graines. J’ai été surpris de la chaleur à l’intérieur du hangar, où étaient stockées leurs semences, au mois de décembre ! Je doute fort que ce soit le meilleur moyen de conserver des graines si l’on veut conserver toutes leurs qualités germinatives. (Sans parler de l’importante quantité d’énergie gaspillée pour maintenir cet hangar si chaud au vu l’isolation existante.) C.q.f.d....

    • 4 septembre 2019, 22:08

      Il y a 7 ans... Les conditions ont bien changé depuis. A quand un article d’investigation sérieux de CQFD pour démêler tout ça ?

  • 25 août 2019, 11:04

    CASH INVESTIGATION ELISE LUCET : "Multinationales : hold-up sur nos fruits et légumes”. Ca clos le sujet...

  • 4 septembre 2019, 21:38, par ririlanymphe

    Je sème à tout va les graines de l’anthropocène....

    CQFD

  • 2 décembre 2019, 14:09, par Tomatrange

    Bonjour, moi je suis un féru de tomates anciennes et bio de préférence. j’ai fait la bêtise d’acheter kokopelli il y a environ cinq ans... Plus jamais !!! Sur 10 graines de tomates plantées, quatre seulement sont sorties. Alors qu’au début de leur création, j’avais acheté des graines et j’avais eu 80% de réussite. De nos jours cette entreprise ne pense plus qu’aux profits financiers. Pour avoir des graines fiables il y a plusieurs sites maintenant qui se mettent en avant et peu sont fiables aussi (je sais de quoi je parle). Dans l’idéal pour acheter sans risque, c’est de prendre chez les particuliers, ou faire des échanges ça marche bien aussi. Moi tant que le site rikito existe, je bouge pas, leurs graines c’est une tuerie.

  • 8 janvier 2020, 20:51, par jan brattinga

    Tomatrange,,, Moi tant que le site rikito existe, je bouge pas, leurs graines c’est une tuerie..... sur le site rikito : l hybride F1 est un fruit, une cereale, un legume modifie genetiquement afin d en changer sa composition.

    wikipedia :.. hybride F1 (en réalité le plus souvent métis F1 car issus de deux lignées d’une même espèce) est la première génération d’un croisement, animal ou végétal, entre deux variétés distinctes ou races de lignées pures

  • 30 juillet 2020, 10:38, par Elines

    Bonjour à tous et toutes,
    Je suis arrivée ici car alors que j’exprimais irl ma satisfaction vis-à-vis de Kokopelli, mon interlocuteur m’a demandé ce que je pensais de la polémique autour de harcèlement moral des salariés.
    J’ai répondu que j’étais pas au courant, et que si c’était vrai c’était regrettable, mais que leur objectif de préservation de la bio-diversité ne m’en paraissait pas moins digne d’être soutenu.
    Et puis maintenant je veux savoir, je suis curieuse... Pour situer je suis une grosse noob du jardinage, moi les choux de bruxelles je connaissais ça en sachet surgelé uniquement. (Mais bio hein ! :D )Et je connaissais pas cqfd avant, mais globalement, la décroissance, la liberté, l’écologie, ça me parle plus que vendre du soja au gaz de schiste à des enfants bengalis qui fabriquent des nikes sur la banquise en train de fondre. Voilà pour situer qui parle.
    J’ai lu tout le débat. Et un truc m’a marquée. Mais beaucoup : Est-ce que les gens qui ont eu des problèmes de germination peuvent préciser leur méthodologie de semis ? Parce que si la germination de la graine dépendait que de la graine, ça veut dire qu’elle germerait n’importe quand dans son sachet quand elle a envie non ? Or c’est pas le cas (enfin chez moi, je connais pas tout), donc ça voudrait bien dire que c’est comment qu’on sème dans quoi avec quoi et à quel moment / température bla bla bla qui joue aussi dans la germination ? Non ?

    Bref, ici j’ai eu les deux expériences :
     wouhaou génial trop cool ça germe, ça lève, ça pousse ! Youpi ! Joie

     Bouhouhou, ça marche pas..... Sauf que :


    Quand tu sèmes des aubergines en mars à un moment où la météo décide que pendant quinze jours il va faire « froid » (genre tu mets un manteau pour aller dehors, froid, ça veut dire ça pour moi. J’ai pas mémorisé la courbe de température, désolée), et quand toi (enfin moi plutôt) tu arroses tes semis comme un bourrin.... Bah ça lève jamais. (Oui, les aubergines ça kiffe le chaud et apparemment en dessous des 10°C elles te font un gros doigt en te disant f....ck... Quelles morues ces aubergines ! :D ...)


    Quand tu sèmes du thym, au moment écrit sur le sachet, avec une température normale , et tout bien, et que ça lève pas.... Rien. Que dalle. Mais c’est quoi cette trainée argentée chelou à la surface des pots ? Et oui, en fait ton thym a germé et s’est fait illico becqueter par les limaces... (Il y en a beaucoup chez moi, je les ramasses par « poignées » -mais avec une pince à escargots en vrai, car c’est gluant au toucher, j’aime pas)


    Quand tu sèmes une tonne de quantité de tomates. Comme il faut tout bien. Et que bizarrement y’a des godets où ça lève pas alors que dans les autres impec. Tu te dis ouais bon c’est la vie statistique quoi... Et puis à un moment tu vois qu’en fait de façon chelou, y’a des godets avec deux pieds de tomates dedans. W00t ? Ben ouais, c’est pour ça qu’il faut arroser au pulvérisateur comme ils disent sur le paquet. Sauf que j’en avais pas, donc avec mon arrosoir de bourrin, le flux de flotte a fait migrer les graines.... (Et pourtant j’avais fait gaffe, je me doutais bien que pas suivre la recette du sachet c’était maaaal ! :D)


    Ou alors... Quand le rêve de ta vie c’est d’avoir des cornichons et des concombres (j’ai le droit de vouloir m’amuser le soir après tout :D). Et tu les sèmes. Normal. Et ça lève jamais... Ou plutôt ça lève 50 fois plus que prévu ??? Comment ça, vingt plantules par godet -dans chaque godet- alors que moi j’ai mis que une graine dans chaque ? ..... Avec le recul, c’était pas très malin de trier les graines de tournesol pour les oiseaux au dessus du sac de terreau ouvert.... Bon du coup, je sais pas si je dois écrire à Kokopelli en leur disant qu’ils m’ont vendu du tournesol à la place du concombre. (Graines noires versus blanches, c’est si facile à confondre...)


    Après j’ai aussi essayé de semer du basilic dans ma jardinière en plein soleil en Août, la variété où y’a écrit de Mars à Juin pour le semis sur le sachet, je me suis dit, oh, à deux mois près, quand même, on va pas chipoter naméo ! Bon, ça a pas marché. Je sais pas pourquoi. Je veux dire par là que c’est super tendu de trouver des données sur la levée de dormance et tout. (A vot’bon coeur de l’url msieu-dame, j’aime bien lire et le sujet me plaît)

    Finalement, au sujet de mes semis qui marchent pas tout le temps là, j’ai qu’un seul reproche envers Kokopelli, en tant que jardinière amatrice : Ben en fait ils disent qu’ils vendent des graines et ils te vendent des graines donc, mais pas le cours de jardinage qui va avec. (Enfin, ils vendent bien des livres aussi remarque, mais y’a pas marqué sur le sachet de graines quel livre faut acheter...) (Ceci est un sarcasme vis à vis de la déresponsabilisation individuelle et de l’assistanat croissants dans notre société)

    Après, sur l’ambiance au travail chez Kokopelli, je peux pas m’exprimer, j’ai pas bossé chez eux, et puis les gens donnent leur parole dans le débat, donc on peut pas trop vérifier. Y’a une pointeuse ? Ca peut être inventé / elle peut avoir été retirée. Pis c’est illégal une pointeuse ? Bas de contention ? Comment vérifier ? Droit de parler aux collègues pendant le travail ? Comment savoir ? Interdiction des pauses ? Aussi facile à planquer qu’à inventer....

    Les gens racontent bien ce qu’il veulent.

    On a d’un côté des groupes comme Syngenta, Bayer, DuPont, Dow Chemicals, qui ont largement les moyens de payer des dizaines de gus pour pourrir la réputation de Kokopelli. Voire d’infiltrer des salariés chez eux, qui pourraient subtilement foutre la merde, obtenir des sanctions, et faire passer Kokopelli pour des vilains ensuite.

    Cadeau bonus si ces « infiltrés » parviennent à se rendre crédibles auprès de gens de bonne fois, comme je suppose les gens de ce journal, qui me paraît un journal militant et engagé (à vue de nez, j’ai pas vérifié)...

    Je veux dire, en vrai, la manipulation de grande classe, c’est convaincre un mec de bonne foi, qui dira en toute sincérité le mensonge que tu veux lui faire dire. En tout cas moi à la place de Bayer et cie, c’est le premier truc que je ferais si je voulais dégager Kokopelli. Et je crois pas qu’il faille être un génie pour imaginer ça....(Mais j’en suis un, alors c’est dur de savoir) (-Ceci est de l’auto-dérision flagrante, au cas où le ton humoristique du reste du post ne se verrait pas si bien que ça)

    Un tel procédé se chiffrerait à 10 000 ou 50 000 euros, 100 000 en étant très large...(Je le fais au doigt mouillé en fonction de la somme que moi je demanderais pour faire ça si j’avais pas de conviction x le nombre de gens -5 à 7 a priori- impliqué.e.s dans l’histoire) Je crois que le montant maximum autorisé pour du lobby par l’union européenne tourne entre 100 000 et 500 000, et ces entreprises ont (pour la plupart -toutes ? je sais plus mais wikipédia oui-) été condamnées pour avoir défoncé ce plafond bien comme il faut youpla sans forcer... Alors payer quelques dizaines de milliers d’euros pour plomber cette association-caillou dans la chaussure de leur image, je pense qu’il n’y a pas de problème...

    Alors attention. Je dis pas que c’est ce qu’il se passe. Je dis juste que quand je lis tous les trucs au sujet de cette histoire, je pense à cette hypothèse, comme possible, mais non avérée.

    Et de l’autre côté,quand on est en contact avec Kokopelli, il y a assez souvent une charge affective : achat militant, ou on travaille avec eux parce qu’on défend la même cause...( Ou alors on les aime pas parce qu’ils sont pas au Gnis / ou autre désaccord sur la façon de se soigner, manger, gérer l’aspect spirituel de sa vie.)

    Donc on peut avoir très envie de croire qu’ils sont parfaits, parce qu’on a pas envie de penser qu’on achète nos graines chéries à des vilains, ni de se dire qu’on s’est trompé sur ce qu’on pensait d’eux. (L’effet de halo, un truc comme ça ? Je suis pas sûre)

    Après, humainement, souvent, quand on a un point de vue commun sur un truc, on a tendance à penser qu’on est d’accord sur tout. Sauf que franchement, être d’accord sur tout à 100%, entre deux interlocuteurs, c’est rare un peu quand même non ? Donc voilà dans ma pensée, il est possible que ce type de mécanisme / schéma ait joué dans cette affaire : gros engagement affectif avec mon coupain k’est d’accord avec moi, enthousiasme, idéalisation, retour à la réalité, déception, on s’en veut, on est tout fâché, on grossit les défauts autant qu’on avait grossi les qualités juste avant. « On se veut on s’enlace, on s’en lasse on s’en veut » quoi, formulé plus littérairement.

    Mais finalement, dans ce débat, je crois que c’est Albus Dumbledore qui a raison : « Ce sont nos actes qui font de nous ce que nous sommes, Harry », alors voyons ce qui se passera par la suite, d’autant plus que « Toujours en mouvement l’avenir est » (Yoda)

    (PS : je connais pas trop le journal cqfd, j’espère que c’est pas offensant de citer Yoda et Dumbledore, et puis, l’art -cinématographique ou littéraire- peut-il être capitaliste ?)

    Bien cordialement,

    Elines

    • 5 août 2020, 11:20

      Bonjour Elines, Beaucoup de bon sens et d’humour, mais pour connaître le sujet de près, je peux t’affirmer qu’il ne s’agit pas d’infiltrés (ton imagination à un poil débordée là quand même mais c’était drôle) mais plutôt de PFH. Enfin voilà maintenant c’est comme ça ya les pro et les anti (enfin du moins dans la sphère militante j’ai l’impression) la nuance n’existe plus et ton commentaire plus circonstancié est bienvenu. Bon courage dans tes semis

  • 17 septembre 2020, 17:44, par le Nain-ternet

    Bonjour, Voici un site qui vend des graines de l’authentique cœur de bœuf rose portugais https://rikito.fr Si vous recherchez des graines rares, reproductibles, saines, issues d’une agriculture familiale et 100% BIO, ne cherchez pas plus loin, lisez d’abord la suite... La plupart des tomates cœurs de bœufs que l’on voit sur les étalages (Marché, grande surface, épicier etc) ne sont que des hybridations pour la plupart et souvent de type F1. L’authentique tomate cœur de bœuf n’est que légèrement côtelée sur le dessus (pas toujours), n’a jamais ressemblé à une tomate Marmande et prend systématiquement la forme d’un cœur (parfois imparfait).

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