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Kokopelli, c’est fini...

25 juin 2017, 10:05, par Al Cke Mi

Très déçus par cette article,,, un droit de réponse serai le bien venu,,,, petit partage trouver sur le net du directeur de Kokopelli ! Et plus le temps passe, plus il me prouve qu’antifascisme et anti capitalisme ne sont rien d’autre que la seconde face de la pièce !
Bonne lecture !

[ma réponse au livre (si on peut appeler cela un livre sans manquer de respect aux livres) “Nous n’irons plus pointer chez Gaïa“ et à l’article de “Le Jardin des Possibles”]

Chères amies, chers amis, nous pensions que nous n’allions pas, une fois de plus faire face à des attaques, et surtout à des attaques provenant de personnes que nous pensions de notre côté, que nous avions embauché à Kokopelli pour leurs convictions militantes et qui n’étaient en faite que des convictions de “contre tout” stériles. Des pseudo-révolutionnaires n’osant pas s’en prendre aux vrais problèmes, mais plutôt à une association comme Kokopelli qui fait du “Bio Business”. Nous rappelons que ce “Bio Business” nous permet une autonomie totale et aucune censure dans nos actions militantes… Et non un enrichissement personnel. À l’époque des 4 personnes témoignant dans ce livre infâme, j’étais moi-même payé 2000€ par mois en tant que Directeur de l’association. J’avoue avoir été augmenté depuis. Mais je pense que nous sommes loin, très loin de l’enrichissement personnel comme j’en suis accusé dans ce livre (ma fiche de salaire en image). Je rappelle que vu mon statut, pas de chômage en cas de problème, aucune indemnité, etc.

Pour ce qui est des conditions salariales, en 20 ans nous avons eu des différents avec des salariés, sans aucun doute. De toutes sortes. Citez-moi une seule structure employant du personnel qui n’en aurait pas eu. Mais il est vrai qu’à notre arrivée en Ariège j’ai fait une erreur. Une grosse erreur, j’ai privilégié le milieu “alternatif” dans mes embauches (frais, naïf et sans expérience que j’étais). Eh oui, ce milieu que je croyais propice à la fertilité propre à Kokopelli s’est tout de suite alerté/braqué sur le fait que nous faisions du business. Ah bon ? L’argent de mon salaire ne tombe pas du ciel ??? Salaud ! Capitaliste ! Ah bon, je ne peux pas passer mes journées à discuter et boire du thé au travail ? Salaud ! Capitaliste ! Ah bon, je n’ai pas droit à une augmentation au bout d’un mois de travail ? Salaud ! Capitaliste ! etc. La liste est longue. Ils n’étaient pas nombreux heureusement, mais j’avoue avoir fait une seconde erreur. Alors que le reste de l’équipe, le bureau et le Conseil d’Administration me priaient de mettre à la porte ces “hippies” qui n’en étaient pas du tout, j’ai utilisé mes super-pouvoirs de directeur pour leur donner une seconde chance. J’ai persisté. Par naïveté, encore, et la situation a dégénéré, et je n’ai pas su gérer la situation. Il est vrai. J’ai pourtant essayé de discuter, d’apaiser. Ici un extrait d’un de mes emails envoyé à la fameuse Association “Passe Graine” dont il est question dans le livre :

« Aujourd’hui, je souhaiterais calmer un peu les rumeurs et rassurer toutes celles et ceux qui le souhaitent sur les « méthodes de capitalistes » de Kokopelli. Je rappelle que nous sommes une vingtaine et ces histoires ont été répandues par une toute petite minorité, les autres étant ravis de travailler à Kokopelli.

Je propose donc que nous prenions une matinée, ou un après-midi, pour se rencontrer afin de discuter de vive voix de tout cela en présence des principaux intéressés afin que chacun puisse se faire un avis objectif. Je précise, pour ceux qui ne le savent pas, que j’ai déjà tenté d’entamer la discussion avec le collectif du Bout de l’Azil, en faisant passer ma requête par des amis du collectif qui travaillent à Kokopelli, mais cette requête n’a pas abouti, car, en tant que « capitaliste », je ne suis pas digne d’être écouté. Je trouve cela un peu facile et j’espère vivement que Passe Graines aura l’intelligence que d’autres n’ont pas. Je vous invite donc à me joindre par mail afin que nous puissions définir ensemble un lieu et une date de rencontre.

De plus je souhaite inviter Passe Graines à prendre part à la bourse aux semences que nous organisons au Mas d’Azil le dimanche 4 mai afin de rapprocher nos associations et que Passe Graines soit présente en tant que représentante locale de la lutte pour la protection de la biodiversité aux côtés de Kokopelli. »

Ce message est resté en suspens, puis un membre m’a répondu en son nom propre, et c’est tout. Je n’ai ni eu le droit à la parole (car les capitalistes n’ont pas les mêmes droits que les autres, car ce sont tous des “patrons têtes de cons“).

Quelques points marquants :

 L’auteur du livre, qui habite à 300m de nos locaux, n’a jamais passé la porte et s’est basée ?? sur des rumeurs, uniquement. Il me semble que comme enquête journalistique, c’est très moyen au niveau objectivité.

 un des témoignages nous accuse d’interdire la mutuelle OBLIGATOIRE. Donc Kokopelli, qui cumule les procès et les attaques, est donc aussi dans l’illégalité en interdisant la mutuelle ? Bah voyons… Et l’inspection du travail, la médecine du travail, etc. Laissent faire ??? Ah oui, dans ce témoignage, la personne explique que quand nous sommes malades, nous jouons du tambour. Cela explique sûrement pourquoi l’inspection nous laisse tranquilles malgré notre illégalité. Pardonnez mon sarcasme, mais soyons sérieux quoi…

 Les seuls producteurs qui témoignent dans ce livre des pratiques “horribles” de Kokopelli envers son réseau de producteur sont un couple que nous avons effectivement écarté (pour rester polis) de notre réseau À LA DEMANDE DE NOTRE RESPONSABLE DE PRODUCTION et À LA DEMANDE D’AUTRES PRODUCTEURS tellement ils étaient mauvais !!!

 Dans le livre, nous sommes accusés à la fois d’avoir des semences qui ne germent pas et à la fois de maltraiter notre réseau de producteurs… Heu, il n’y a que moi qui vois une incohérence ??? Parce que dans l’hypothèse que nos semences ne germent pas, ce qui n’est absolument pas le cas, ne seraient-ce pas les producteurs les méchants du coup ??? Vu que c’est eux qui produisent la semence ???

Je ne vais pas continuer cette liste, je commence à fatiguer un peu de passer mon temps à me justifier à cause de 4 ou 5 pseudo révolutionnaire à la noix, à qui il manque une bonne dose de courage pour accepter une confrontation publique (ils préfèrent la mesquinerie des réseaux sociaux, et les coups par-derrière). Mais nous allons répondre à ce livre, une personne extérieure à Kokopelli y répondra en notre nom point par point. Car pour nous, Direction, salariés et producteurs, l’accusation nous paraît d’une telle injustice que nous partirions dans les sentiments. Ne suis-je pas déjà en train de le faire ? Mais avant de conclure, et pour illustrer l’état d’esprit des protagonistes, j’ajoute une petite photo de mon cadavre, peinte à la bombe rouge dans un bâtiment public de la commune accompagnée de menaces en tous genre. Cette nuit-là, nos véhicules et notre bâtiment ont étés intégralement gratifiés d’insultes en lettres rouges. Encore une fois, bonne âme que je suis, j’ai refusé de dénoncer la personne (qui a laissé de nombreuses traces) à la police qui était pourtant insistante. Connaissant le passif judiciaire de la personne, je n’ai pas voulu lui en rajouter… Mais encore une fois. Erreur, il semblerait. Et si cette menace de mort m’a laissé un arrière-goût d’inquiétude, elle a littéralement terrifié d’autres personnes de ma famille, et à juste titre, je suppose. Mais encore une fois c’est normal, je suis un salaud de capitaliste... Ne mériterais-je pas une mort sale dans un bâtiment public ?

En fait, j’ajoute également une photo, positive celle-là, de mon bureau le lendemain de la dernière journée de la saison du printemps 2017 que nous avons terminé ensemble au restaurant du village (comme chaque année). Vous pourrez y voir des dizaines de Post-its collés sur mon écran de messages de remerciement, d’encouragement, etc… zoomez pour les lire et jugez par vous même…

Ah oui aussi, les faits mentionnés dans ce livre sont-ils réels ? Pourquoi est-ce que les personnes en question n’ont-elles pas entamé de procédures au Prud’hommes ? Pourquoi prendre deux ans pour écrire ce crachoir plutôt que d’entamer une réelle procédure à l’encontre des pratiques salariales de Kokopelli ? Je pense que toute personne avec un peu de bon sens a la réponse : parce que comme le résumé du livre l’explique, la lutte salariale n’a pas eu lieu, car il n’y avait rien contre quoi lutter…

Pour ce qui est de cet article de “Le Jardin des Possibles”, je ne l’ai pas lu. Trop de travail au jardin et ailleurs et je ne souhaite plus perdre de temps avec toutes ces bêtises. Mais je me doute que comme d’habitude la qualité de nos semences est mise en jeu. Je répondrais simplement. Nous faisons ce travail depuis 20 ans. Nous avons plus de 12.000 adhérents. Et des dizaines de milliers de gens passent commande chez nous tous les ans. Nous avons un réseaux de 25 producteurs professionnels qui ne sont pas du tout content d’apprendre que leurs semences sont critiquées par une minorité de “grincheux” qui doivent probablement avant tout se poser des questions sur leurs méthodes de semis. Enfin, tous les lots sont testés au minimum une fois, puis re-testés s’il reste du stock l’année suivante.

J’ai contacté l’auteur pour entamer la discussion, mais encore une fois. Silence radio. Condamnation sans appel et sans que les condamnés ne puissent s’exprimer…

Pour terminer, et en attendant la réponse officielle au livre, j’invite tous les sceptiques à venir nous rendre visite. Nos portes sont ouvertes, grandes ouvertes !

Ananda Guillet, triste mais confiant car la vérité finit toujours par ré-émerger….

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