Dans le centre d’Alger, on trouve un grand nombre de bars et de cafés. Mais n’allez surtout pas confondre les premiers avec les derniers... Dans le centre d’Alger, on trouve un grand nombre de bars et de cafés. Mais n’allez pas confondre les premiers avec les derniers. Car cela vous exposerait à quelques déconvenues. Surtout si vous cherchez à entretenir l’image d’un fils ou d’une fille de bonne famille. Considérations de base pour éternels exilés et « touristes révolutionnaires », comme on nomme par (...)
Le train express venait de quitter la gare pour rejoindre Oran, la capitale de l’ouest. La ville où partent s’encanailler les Algérois tenus par le rigorisme du quotidien et qui cherchent à échapper, le temps d’une virée, à l’ennui structurel... Le train express venait de quitter la gare pour rejoindre Oran, la capitale de l’ouest. La ville où partent s’encanailler les Algérois tenus par le rigorisme du quotidien et qui cherchent à échapper, le temps d’une virée, à l’ennui structurel. Depuis la voiture (...)
Que faire du 12 décembre, premier tour de l’élection présidentielle ? Cette question était sur toutes les lèvres à Bejaïa et partout ailleurs... En tournant le dos à la Méditerranée, deux plaques de marbre blanc attirèrent mon attention alors que je quittais la place du 1er novembre 1954 (ex-place Gueydon). On y lit en arabe et en français : » Dans cet hôtel vécut de 1931 à 1941 Son Excellence Manuel Teixeira Gomes Président de la République du Portugal (1860-1941) ». Je partageai ma surprise à un ami qui (...)
Ressemblant à ces innombrables lotissements bâtis à la hâte par des ouvriers chinois afin de résorber les bidonvilles durant le règne d’Abdelaziz Bouteflika, la cité était dépourvue du moindre service public et toujours en chantier... Coincée entre l’atlas blidéen et un ancien camp de regroupement, la cité était à peine érigée sur les terres fertiles de la Mitidja que ses premiers habitants en prenaient possession. Ressemblant à ces innombrables lotissements bâtis à la hâte par des ouvriers chinois afin de (...)
Le documentaire 10 949 femmes s’intéresse à l’histoire de Nassima Hablal, l’une des nombreuses combattantes de la lutte de libération nationale algérienne. À travers le documentaire 10 949 femmes , la réalisatrice Nassima Guessoum a choisi de donner un visage à l’une de ces 10 949 moudjahidate (combattantes) de la lutte de libération nationale algérienne. Elle suit Nassima Hablal (1928-2013), engagée dans le combat anticolonialiste depuis son adhésion, après la Seconde Guerre mondiale, au Parti du (...)
Depuis le surgissement du 22 février, le slogan « FLN dégage ! » a été largement repris par les manifestants, au point d’être aussi populaire que « Klitou lebled ya serrakine ! » (« Vous avez mangé le pays, bande de voleurs ! ») ou « Echaâb yourid isqat ennidham ! » (« Le peuple veut la chute du régime ! »), mettant ainsi la contestation algérienne au diapason des « printemps arabes » tant décriés par le régime depuis 2011. Dans ce texte, l’historien Nedjib Sidi Moussa revient sur la confiscation du pouvoir par (...)
Dans Dédicaces – Un exil libertaire espagnol (1939-1975) , Freddy Gomez raconte les années parisiennes d’anarcho-syndicalistes ayant fui la victoire des troupes franquistes. Dès l’incipit, Freddy Gomez souligne le caractère fictionnel de ces Dédicaces tout en indiquant que son récit se déploie « au croisement de la mémoire et de l’imaginaire ». L’auteur – à qui l’on doit le « bulletin de critique bibliographique » en ligne À contretemps, fondé avec sa compagne Monica Gruzka (1948-2016) – raconte, à mots (...)
Il y a une quarantaine d’années, de jeunes intellectuels du monde arabe éditaient une revue surréaliste : Le Désir libertaire. Un recueil de textes audacieux, brocardant patrie, armée, famille et religion, vient d’être traduit en français. *** Au début des années 1970, de jeunes exilés en dialogue avec les différents courants d’avant-garde se retrouvèrent à Paris pour fonder Le Désir libertaire, une revue qui avait l’ambition d’être « l’organe central du mouvement surréaliste arabe ». Ses membres (...)
Le 13 septembre 2018, Emmanuel Macron a reconnu que la disparition de Maurice Audin, enlevé à son domicile algérois par des militaires français, le 11 juin 1957, « a été rendue possible par un système dont les gouvernements successifs ont permis le développement : le système appelé “arrestation-détention” ». Et l’Élysée de promouvoir « une volonté nouvelle de réconciliation des mémoires et des peuples français et algérien ». Pour CQFD, l’historien Nedjib Sidi Moussa revient sur cette sombre période, au risque (...)
Dans le dossier de janvier, en kiosque à partir de vendredi 5 janvier, CQFD s’aventure sur le terrain miné de « l’histoire comme champ de bataille », où se pose la résistance d’une « histoire par le bas » face aux tentatives de nous faire avaler tout cru du récit national. Voici un article exclusif de ce dossier pour la version numérique de CQFD ! À l’occasion d’un voyage en Algérie, l’historien Nedjib Sidi Moussa nous renvoie les échos des débats à fleur de peau sur l’histoire et les mémoires (...)
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