Rubrique de critique des médias.
Horripilé par la clique de Bouygues qui promettait monts et merveilles culturels en s’accaparant TF1, pour, finalement, servir de la télé-soupe, Pierre Carles reprend son combat anti-téloche avec Fin de concession. Mais la critique des médias a été bien intégrée par les journalistes de complaisance… L’ON SE SOUVIENT du « mieux disant culturel »,concept inventé en 1987 par François Léotard, ministre de la Culture de Jacques Chirac,au moment de la privatisation de TF1. Mais qui se rappelle des promesses (...)
Malgré la publicité, les subventions plus ou moins déguisées, les investissements privés et autres « États généraux », l’agonie de la grande presse française n’a jamais été aussi proche. Une atmosphère délétère qui n’est pas sans effet pour les petits indépendants comme CQFD. Et pourtant, leurs déconvenues nous font plutôt marrer, même si nous nous trouvons, toutes proportions gardées, un peu dans la même panade. Le Monde – devenu récemment propriété de Pierre Bergé, Xavier Niel et Mathieu Pigasse, ou « trio BNP (...)
À Lescar (Pyrénées-Atlantiques), la compagnie de nouveau cirque Mauvais Esprit est tricarde, accusée dans la presse locale d’avoir souillé la main qui la nourrit. Des viscères volant vers le public, il n’en fallait pas plus pour exciter la truffe du Chien rouge. L’article paru dans Sud-Ouest, ce 5 juillet 2010, avait pour titre : « Le cirque qui fait scandale à Lescar ». Rendant compte d’une représentation de la compagnie de nouveau cirque Mauvais Esprit, Cécile van Espen, auteur du papier, déclinait la (...)
Chaque mois, le gratin politico-économico-médiatique parisien se retrouve autour de la table pour un « dîner du Siècle ». Mais, fin octobre, la plèbe est venue se moucher dans la nappe... Prochaine échéance : le 24 novembre. DEPUIS 1944, la classe dirigeante française, à l’initiative du club Le Siècle, se retrouve chaque quatrième mercredi du mois autour d’un bon repas à l’Automobile Club de France, sis à l’hôtel Crillon à Paris. Face à lui : l’Assemblée nationale, dont le prétendu pouvoir est ridiculisé (...)
Le journaliste infiltré dans les mines de sel du salariat moderne était à Paris début avril pour promouvoir son dernier livre. CQFD lui a tenu compagnie… « Monsieur Wallraff, est-ce que vous avez l’impression d’être un super héros ? » Le tâcheron de Fluctuat, le « webzine culturel » du groupe Lagardère, se reprend à deux fois pour ânonner sa question, griffonnée sur un bout de papier qu’il peine à déchiffrer. Wallraff laisse poindre une grimace de dégoût. Non, soupire-t-il, ce n’est pas un super héros, juste (...)
C’est loin d’être un scoop, mais les écoles de journalisme le découvrent : dans notre société qui a tellement bien digéré la lutte des classes qu’elle ne fait, paraît-il, plus un pet de travers,le libre scribouillard doit savoir se vendre en se référençant sur le Net. Cours magistral. LE MOT D’ORDRE nous vient des États-Unis et sévit enfin en France. Apprenti plumitif, jeune journaliste, construis ta propre marque, sois ta propre marque ! Ça s’appelle personal branding (de brand, marque) et ça consiste à (...)
Sur le site de Radio Blackout s’affiche la date de péremption que voudraient lui donner les autorités italiennes : le 15 mars, il lui restera officiellement deux semaines. Parce qu’une radio libre, à Turin, ça dérange – surtout quand elle se permet de soutenir les étrangers, notamment sans papiers, et de relayer la lutte contre les centres de rétention. RADIO BLACKOUT est une radio de lutte créée en 1992 pour que celles et ceux qui n’ont jamais la parole puissent la prendre. Elle naît au sein de La (...)
Alors qu’avec les réformes sarkoziennes le rouleau compresseur de la concentration s’abat sur les médias, les initiatives « critiques » se multiplient, mais bien tièdement et en ordre dispersé. Quand on jette un coup d’œil au pedigree des « dissidents », on comprend pourquoi… MISSION ACCOMPLIE pour les mal-nommés États généraux de la presse écrite, qui ont réuni pendant plus de deux mois à huis-clos le bedonnant Tiers-État des patrons de presse. Cette parodie de consultation, au sein de laquelle n’ont siégé (...)