En réponse à
« Extorsion de regrets »
(publié le 20 décembre 2004 par Jann-Marc Rouillan)
En dix-huit ans de prison, c’est toujours la même question qui revient sur les lèvres de l’ordre carcéral : « Regrettez-vous ? » Sans repentir, pas de libération conditionnelle. Sans soumission à leur chantage, pas d’espoir que les portes s’entrouvrent. Mais cette extorsion ne vise qu’une catégorie de taulards bien spécifique.
Fresnes, 2e division Nord, 1er étage. Voilà déjà cinq mois que l’administration me bloque dans les maisons d’arrêt de la région parisienne. Et aucune nouvelle d’un éventuel transfert (...)