En réponse à
« L’autogestion des plus jeunes au service des idéaux des adultes »
(publié le 27 mars par Martine Ruchat)
Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, des millions de minots sont séparés de leurs parents. À travers l’Europe, des communautés se forment pour les accueillir. Appelées « républiques d’enfants », certaines doublent leur vocation humanitaire d’une utopie pédagogique. On y défend l’autonomie et l’autogestion des mômes, qui élisent leur propre maire, élaborent leur propre système de justice… Mais l’enfant, censé être placé au centre du dispositif, n’est-il pas finalement l’instrument d’un projet de société (...)