En réponse à
« Main basse sur la ville (rose) »
(publié le 30 décembre 2018 par Sébastien Navarro)
C’est une restructuration urbaine d’ampleur. À Toulouse, le quartier populaire Bonnefoy vit ses derniers instants. Les pelleteuses attendent le feu vert de la mairie pour tomber les immeubles. Et les derniers habitants le tocsin de l’expulsion. Ambiance.
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À 15 h 45, Kilian*, 13 ans, flippe. Convoquée place Schuman à Toulouse, à cinq cents mètres de la gare Matabiau, la manifestation est condamnée à faire du surplace. Ce jour d’octobre, rues de Bayard, d’Orient ou de Stalingrad, des fourgons de (...)