En réponse à
« Un petit coin de paradis chez les Comanches »
(publié le 16 avril 2015 par Noël Godin)
C’qu’y a de piquant avec l’essai bien documenté et bien charpenté du docteur en histoire François Fourn sur Étienne Cabet ou le temps de l’utopie (Vendémiaire), c’est qu’il nous montre que la réalité ressemble parfois drôlement aux caricatures grossières qu’on fait d’elle. Le parcours ubuesque de l’idéaliste surchauffé Cabet (1788-1856) aurait pu être imaginé de toutes pièces par un bédéiste goguenard.
C’est lors de son exil à Londres en 1834 que l’ex-avocat « exerçant près la Cour royale » Étienne Cabet (...)