En 2013, Charlie Hebdo se fendait dans la presse d’une lettre ouverte à ceux, de plus en plus nombreux alors, qui les traitaient (les cons !) de racistes. Un ancien de chez eux avait alors réagi et, bille en tête, avait fait savoir à ses anciens collègues ce qui suit :
« Mais si vraiment vous tremblez à l’idée que les musulmans de France se métamorphosent en serial killers de la guerre sainte, peut-être trouverez-vous un brin d’apaisement en voyant la manière placide dont les intéressés réagissent aux attaques réelles ou symboliques qui sont leur lot quotidien. »
Le contraire de placide, c’est quoi ? Muzo ? Et le contraire de « journaliste informé et clairvoyant » ?
Un rien bravache, il en rajoutait dans son papier pour expliquer sans fausse pudeur qu’à Charb débarqué d’un taxi par un chauffeur pointilleux sur les choses du coran, il n’aurait même pas donné un ticket de métro. C’est vache. Et mesquin. Mais en même temps, plutôt rentrer à pinces que de demander un bout de chemin à des idéologues nihilistes ET bien-pensants, qui se crèvent les yeux faute de réussir à tuer le père, et qui écrivent comme Philippe Val : avec de l’emphase dans l’indignation et de la pompe dans l’ironie.
En 2013, Charlie Hebdo se fendait dans la presse d’une lettre ouverte à ceux, de plus en plus nombreux alors, qui les traitaient (les cons !) de racistes. Un ancien de chez eux avait alors réagi et, bille en tête, avait fait savoir à ses anciens collègues ce qui suit :
« Mais si vraiment vous tremblez à l’idée que les musulmans de France se métamorphosent en serial killers de la guerre sainte, peut-être trouverez-vous un brin d’apaisement en voyant la manière placide dont les intéressés réagissent aux attaques réelles ou symboliques qui sont leur lot quotidien. »
Le contraire de placide, c’est quoi ? Muzo ? Et le contraire de « journaliste informé et clairvoyant » ?
Un rien bravache, il en rajoutait dans son papier pour expliquer sans fausse pudeur qu’à Charb débarqué d’un taxi par un chauffeur pointilleux sur les choses du coran, il n’aurait même pas donné un ticket de métro. C’est vache. Et mesquin. Mais en même temps, plutôt rentrer à pinces que de demander un bout de chemin à des idéologues nihilistes ET bien-pensants, qui se crèvent les yeux faute de réussir à tuer le père, et qui écrivent comme Philippe Val : avec de l’emphase dans l’indignation et de la pompe dans l’ironie.
Ça fait des vents, guère plus.