Ceux qui se demandent comment un gringalet en convalescence, étudiant dans une école « prestigieuse » de Paris, a pu s’imaginer qu’il était fait pour le combat de rue, trouveront des éléments de réponse dans cette interview des autoproclamés « antifas », où une radicalité superficielle mais sourcilleuse dévoile le fond de sa pensée : romantisme des idées, paranoïa et violence.
Le fanatisme de la dernière phrase de l’interview fait froid dans le dos, quand on pense qu’un jeune est resté sur le carreau dans cette chasse « aux fachos » - qui faisaient du shopping...
Mais pour quoi est-il mort nom d’un chien ? Pour qui ? Cette question-là, vos jeunes ne se la posent pas une seule fois. C’est dommage, pour eux, pour nous, pour tout le monde en fait. Qu’ils méditent une minute ces paroles de Jo la Cédille, dit aussi Pépin Cadavre ou encore Georges Brassens :
Les Saint Jean Bouche d’or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d’ailleurs, s’attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c’est le cas de le dire
C’est leur raison de vivre, ils ne s’en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J’en conclus qu’ils doivent se dire, en aparté
"Mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente"
Mais peut-être qu’ils n’ont pas le temps d’écouter autre chose que des chansons militantes.
Ceux qui se demandent comment un gringalet en convalescence, étudiant dans une école « prestigieuse » de Paris, a pu s’imaginer qu’il était fait pour le combat de rue, trouveront des éléments de réponse dans cette interview des autoproclamés « antifas », où une radicalité superficielle mais sourcilleuse dévoile le fond de sa pensée : romantisme des idées, paranoïa et violence.
Le fanatisme de la dernière phrase de l’interview fait froid dans le dos, quand on pense qu’un jeune est resté sur le carreau dans cette chasse « aux fachos » - qui faisaient du shopping... Mais pour quoi est-il mort nom d’un chien ? Pour qui ? Cette question-là, vos jeunes ne se la posent pas une seule fois. C’est dommage, pour eux, pour nous, pour tout le monde en fait. Qu’ils méditent une minute ces paroles de Jo la Cédille, dit aussi Pépin Cadavre ou encore Georges Brassens :
Les Saint Jean Bouche d’or qui prêchent le martyre Le plus souvent, d’ailleurs, s’attardent ici-bas Mourir pour des idées, c’est le cas de le dire C’est leur raison de vivre, ils ne s’en privent pas Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent Bientôt Mathusalem dans la longévité J’en conclus qu’ils doivent se dire, en aparté "Mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente D’accord, mais de mort lente"
Mais peut-être qu’ils n’ont pas le temps d’écouter autre chose que des chansons militantes.