Indépendance volée, lutte occultée

Le nouveau réveil papou

Colonisées depuis 1963 par l’Indonésie, les populations autochtones de la Papouasie occidentale subissent une forme de « génocide lent ». Mais elles n’ont jamais renoncé à la résistance, comme l’a prouvé une année 2019 tumultueuse.
Par David Quertelet

Le 16 décembre 2009, les forces armées indonésiennes assassinaient le leader indépendantiste Kelly Kwalik, coupable selon elles de sabotages, trahisons, kidnappings et assassinats. Chef charismatique de l’Organisation de libération de la Papouasie, Kelly Kwalik était l’une des incarnations majeures de la lutte du peuple papou.

Dès 1963 en effet, l’Indonésie, bien aidée par les États-Unis1, avait fait main basse sur la partie occidentale de l’île de Nouvelle-Guinée, jusque-là colonie néerlandaise, ruinant l’espoir d’une nation papoue libre.

Leur indépendance confisquée, les populations autochtones de cet immense territoire au sous-sol richissime subissent depuis, en continu ou peu s’en faut, persécutions, déplacements de population, destruction d’habitats, tortures, viols, assassinats… Ce sont plusieurs centaines de milliers de personnes qui sont mortes depuis près de soixante ans, dans ce qui est dénoncé comme un « génocide lent ».

Malgré la violence de cette oppression (et le silence coupable qui l’entoure), les Papous n’ont jamais renoncé au combat, comme l’a prouvé une année 2019 tumultueuse, marquée notamment par de fortes manifestations en août et septembre. Dix ans après la disparition de Kelly Kwalik, le peuple papou est toujours bien vivant.

En 2014, l’élection d’un nouveau président en Indonésie a suscité un espoir comme l’archipel n’en avait plus connu depuis la chute de la dictature de Suharto, dix-sept ans plus tôt. Le nouveau chef de l’État, le charismatique Joko Widodo, n’était issu ni de l’armée, ni de l’oligarchie – une première dans ce pays parmi les plus inégalitaires au monde. Côté papou, l’espoir était certes plus mesuré (les organisations indépendantistes avaient appelé au boycott du scrutin) mais réel : relativement jeune et progressiste, Jokowi, comme le surnomment ses partisans, avait en effet multiplié les promesses d’un plus grand respect des droits humains en Papouasie occidentale.

Au final, l’ouverture politique annoncée n’aura guère dépassé le stade des mots. « La situation générale ne s’améliore jamais en Papouasie occidentale  ; elle s’est même franchement détériorée depuis que Jokowi est au pouvoir, nous confie Novenus Omabak, Papou exilé en Australie depuis près de vingt ans, et dont le frère Timotius a été abattu par l’armée indonésienne en avril 2018. Il y a eu plus de morts et de destruction de l’environnement au nom du développement économique. » De fait, la posture systématique de Widodo a été la promotion de grands travaux d’infrastructures – le plus colossal et conflictuel d’entre eux étant sans conteste la future route Trans-Papouasie. Une politique en décalage complet avec les aspirations des peuples autochtones, qui dénoncent des projets au service des intérêts de la puissance occupante avant tout.

Sur le terrain militaire, l’année 2019 a été particulièrement dramatique. Face à la branche armée de l’Organisation de libération de la Papouasie (OPM) – toujours active, bien que réduite à mener une guérilla sporadique –, l’armée répond encore et toujours par la terreur. Si l’utilisation d’armes chimiques reste sujette à débat2, l’emploi d’armes de guerre contre des villages ne fait en revanche aucun doute. Dans les hautes terres du centre, plus de 250 civils ont trouvé la mort l’an passé et près de 52 000 ont dû fuir face à la brutalité de la répression, selon le bilan de l’ULMWP (Mouvement uni de libération pour la Papouasie occidentale)3. Encore maintenant, nombreux sont ceux qui restent cachés dans la forêt.

La colère des Papous a déferlé sur les villes

Ce n’est pas la recrudescence des exactions commises par les forces coloniales qui fait la particularité de cette année passée (elles sont hélas coutumières), mais un nouveau surgissement de la résistance papoue, aussi inattendu qu’impressionnant. Étonnamment, c’est un événement plus anodin, survenu à des milliers de kilomètres de la Papouasie, qui a fait office de détonateur.

Le 16 août, à Surabaya, deuxième agglomération d’Indonésie, située sur l’île de Java, la police, appuyée par une milice islamiste, effectue une descente dans un dortoir d’étudiants papous sous prétexte qu’ils auraient porté atteinte au drapeau national. Ils sont pris à partie, traités de monyet singe » en indonésien), violentés et quarante-trois d’entre eux sont arrêtés. Ces scènes, filmées et diffusées via les réseaux sociaux, déclenchent un cycle de manifestations qui va essaimer pendant deux mois à travers toute la Papouasie occidentale, réunissant des dizaines de milliers de personnes. Et ce jusqu’à Timika, là même où Kelly Kwalik était assassiné dix ans plus tôt – tout un symbole.

Ces manifs ont parfois viré à l’émeute. Le 19 août à Manokwari, le parlement local est détruit par les flammes. Le même jour, la prison de Sorong subit le même sort, permettant l’évasion de quelque 250 détenus. Le 23 septembre, les troubles atteignent Jayapura, capitale provinciale, et Wamena où les autorités annoncent la mort d’une trentaine de non-Papous, originaires d’autres parties de l’Indonésie. L’OPM a beau répéter que les vrais ennemis sont les forces de l’ordre, les nombreux migrants, majoritairement originaires des îles de Java et Sulawesi, sont les marqueurs évidents de la colonisation de peuplement qui se joue aussi en Papouasie occidentale4. Eux ou leurs biens ont été pris pour cibles5, des dizaines de milliers ont fui ou été évacués.

Un des conflits armés les moins médiatisés au monde

Comme tout le monde, l’État indonésien a été pris de court par cette flambée de colère. Joko Widodo a tenté l’apaisement, mais sa parole paraît discréditée et sa marge de manœuvre en réalité bien limitée face à l’armée. C’est une fois encore la répression qui fait le quotidien des Papous : de fréquentes coupures d’Internet, un renforcement massif des effectifs militaires et policiers, une centaine d’arrestations, dont quasiment tous les leaders indépendantistes pas encore en exil... Et des morts, encore. 37 côté autochtones. Parmi eux, 17 lycéens et étudiants tués par balle lors des événements troubles du 23 septembre à Wamena. Preuve de la forte implication dans cette révolte d’une jeunesse papoue déterminée à ne plus courber l’échine. Certains ont arboré des masques de singes, transformant la plus courante des insultes racistes qu’ils subissent en un signe de fierté et de ralliement.

Comme toujours lorsque l’on parle de la Papouasie occidentale, le plus saisissant est le contraste entre la gravité des faits et le peu de retentissement qu’ils ont à l’étranger, offrant à l’Indonésie une impunité certaine. Mais ces derniers épisodes, inscrits dans la longue lutte du peuple papou, sont peut-être en train de fissurer (enfin) la chape de plomb qui pèse sur l’un des conflits armés les moins médiatisés au monde. L’ULMWP évoque un « soutien très fort en Indonésie et à l’international » et « des manifestations de solidarité dans au moins dix grandes villes à l’étranger en août et septembre ». C’est peu, mais on part de très loin.

Depuis Melbourne, où il a organisé des rassemblements en tant que président de la communauté papoue locale, Novenus Omabak nous lance cet appel : « Aidez-nous à récupérer notre indépendance volée ! Et plus important encore, à contraindre le gouvernement indonésien à mettre fin aux violations continues des droits humains que subissent les Papous. »

Nicolas Marvey & Babon Hitam

Le site web de la campagne internationale pour la libération de la Papouasie occidentale : www.FreeWestPapua.org

Kelly Kwalik : vie et mort d’un combattant indépendantiste papou

Kelly Kwalik est né en 1954 à Tsinga, dans les montagnes du centre de la Nouvelle-Guinée néerlandaise, au sein de la tribu Amungme. À l’âge de 6 ans, alors qu’il est déjà orphelin, il prend part à la grande migration de sa tribu vers la plaine, à l’initiative de l’autorité coloniale et des missionnaires hollandais cherchant à faciliter l’évangélisation. Élève doué, il obtient une bourse de la mission catholique. Tandis qu’il étudie pour devenir instituteur, il est témoin des souffrances de son peuple face à la violence de la colonisation et à la politique forcenée de « modernisation » du peuple papou menée par Jakarta.

Un an après l’obtention de son diplôme, ses espoirs d’obtenir un poste sont totalement déçus et il s’engage dans la guérilla. En 1977, devenu général de l’Organisation de libération de la Papouasie (OPM), il entreprend avec une centaine d’hommes une marche de plusieurs mois à travers la jungle pour convaincre les tribus montagnardes de se soulever contre l’occupant. En juillet de la même année, il dirige un petit commando qui réussit l’exploit de saboter les installations minières de la compagnie Freeport près de Timika, infligeant onze millions de dollars de pertes à la firme américaine. Les représailles sont terribles : mitraillage de villages par avions et hélicoptères, utilisation de napalm et de bombes à fragmentation, meurtres, viols et multiples exactions6.

L’OPM mène alors une guerre de basse intensité depuis des camps disséminés dans la jungle, que l’armée indonésienne ne parviendra jamais à éradiquer. Si l’organisation indépendantiste n’a jamais été un réel danger pour l’État, elle n’en est pas moins une menace idéologique. « En vivant dans la forêt, les combattants de l’OPM rejettent tout ce que représente l’Indonésie et pratiquent une forme d’indépendance, explique Jim Elmslie, chercheur à l’université de Sydney7. Pour beaucoup de Papous, l’OPM est une source de fierté : ils ne sont pas complètement soumis, ils résistent. »

Trente années de guérilla dans la jungle

En 1996, nouveau coup d’éclat : l’OPM kidnappe un groupe de quatorze jeunes scientifiques anglais, hollandais et indonésiens, venus inventorier la faune et la flore du parc de Lorentz. Pendant 130 jours, Kelly Kwalik et son groupe retiennent les otages dans la montagne, dans l’espoir de faire connaître au monde leur combat et d’obtenir le soutien de la communauté internationale. La Croix-Rouge joue le rôle de médiateur officiel puis, découragée par les nombreuses volte-face du général de l’OPM, finit par collaborer avec l’armée indonésienne qui libère les otages au prix d’une sanglante répression8. Kelly Kwalik disparaît à nouveau de la circulation, l’OPM se limitant à des actions de petite envergure contre les symboles de l’oppression : armée, police, compagnies étrangères.

En 2002, une fusillade sur la route menant de Timika à la mine de Freeport cause la mort de deux Américains et un Indonésien. Kelly Kwalik est inculpé sans aucune preuve tandis que de nombreux témoignages laissent à penser qu’il s’agit d’un coup monté de l’armée indonésienne. Dans un contexte post 11-Septembre, l’OPM est déclarée organisation terroriste et l’arrestation du général Kelly Kwalik devient une priorité absolue. Mais celui-ci excelle dans l’art de la dissimulation et en 2009, à quelques jours de son assassinat, la police ne dispose toujours pas d’une photo de lui sûre à 100 %. Cependant, grâce aux nombreux indicateurs payés par les services secrets, les forces spéciales indonésiennes finissent par localiser la maison où il se cache à Timika, le temps de se remettre d’une crise de paludisme.

L’assaut a lieu dans la nuit du 16 décembre 2009 : grièvement blessé par balle, Kelly est transféré vers un poste de police éloigné de la ville où, laissé sans soins, il décède quelques heures plus tard. Pour éviter un soulèvement populaire, une cérémonie religieuse est autorisée dans la cathédrale de Timika, à laquelle assistent plusieurs milliers de personnes de toutes les régions de Papouasie. Néanmoins, les autorités imposent qu’il soit enterré à Timika et non dans son village natal.

Ainsi, le général Kelly Kwalik repose dans cette ville minière, symbole de la mainmise de l’Indonésie sur la Papouasie, au milieu d’un terrain vague, sous une construction de brique et de tôle qui évoque un poulailler. Ce 16 décembre dernier, pour le dixième anniversaire de son assassinat, personne n’a pu s’y recueillir : trop risqué compte tenu de la présence militaire et policière massive à Timika. Écraser la résistance, contrôler l’histoire, organiser l’oubli… vieille recette coloniale.

Un personnage insaisissable

La propagande indonésienne a fait de lui un terroriste sanguinaire, un homme à abattre. Chez les Occidentaux, la prise d’otages de 1996 a laissé de lui l’image d’un autocrate versatile et capricieux, prenant un malin plaisir à faire capoter les négociations. « Ce sale petit bâtard, menteur, vicieux et égoïste », lâche Henri Fournier, le responsable de la Croix-Rouge, à Daniel Start, un otage anglais9. Incompréhension, déception, sentiment de trahison également chez le journaliste australien Ben Bohane, qui pensait avoir côtoyé Kelly Kwalik pendant plusieurs mois dans la jungle en 1996, alors qu’il s’agissait d’un lieutenant du leader indépendantiste.

Pourtant, les femmes et hommes qui ont vécu avec lui dans les camps de l’OPM gardent la mémoire d’un homme doux, un sage auprès duquel on vient prendre conseil, un homme non violent profondément attaché aux traditions, un modèle d’intégrité. Aujourd’hui, Kelly Kwalik reste une figure vénérée, même parmi les nouvelles générations, trop jeunes pour l’avoir connu.

Comment expliquer cette incompréhension chez les Occidentaux ? Laissons la parole à Kelly : « Vous autres Blancs, vous allez toujours de l’avant, et les Indonésiens aux cheveux raides font de même. Nous autres, de temps en temps, nous aimons marcher en arrière : c’est notre façon de nous souvenir. Si nous marchions seulement vers l’avant, alors nous connaîtrions l’oubli. Nous sommes conscients de nos différences, nous en sommes fiers et nous les brandissons comme nous brandissons notre drapeau. »10

N. M. & B. H.

Éternelle hypocrisie française...

Révélée par plusieurs médias, l’utilisation d’armes françaises par l’armée indonésienne pour faire taire la rébellion des Papous ne semble pas poser de problème au gouvernement d’Édouard Philippe. Oublié, le Traité sur le commerce des armes ratifié par la France en 2014 ! Oubliés, les « engagements » de la ministre des Armées, Florence Parly, après les critiques sur les ventes de matériel militaire aux pays du Golfe persique embourbés dans la sale guerre qu’ils mènent contre la rébellion houthie au Yémen.

Il faut dire que l’Indonésie, si elle piétine les droits humains, est une potentielle cliente de choix pour les champions du complexe militaro-industriel hexagonal (Airbus, Thales, Dassault, Naval Group) : outre des hélicos Caracal et Fennec équipés de roquettes guidées laser servant déjà contre les Papous, avions Rafale, sous-marins Scorpène et corvettes Gowind sont au menu des négociations entre Florence Parly et son homologue du régime de Jakarta. On ne peut pas vendre qu’à la Suisse ou à la Suède, mon bon Monsieur !

Iffik Le Guen

1 Les États-Unis y gagneront beaucoup : un allié de poids en pleine guerre froide, et plus encore l’accès aux incroyables richesses de ce territoire – à commencer par l’emblématique site de Grasberg, la plus grande mine d’or au monde, la troisième pour le cuivre.

2 Il y a un an, le journal australien The Saturday Paper accusait l’Indonésie d’avoir usé contre des villages papous de bombes au phosphore.

3 L’ULMWP est la seule organisation indépendantiste à peu près tolérée par les autorités indonésiennes. C’est elle qui a fourni la plupart des données chiffrées de cet article.

4 Comme l’expliquait Richard Chauvel, professeur émérite à l’université de Melbourne, le 15 septembre 2019 sur RFI : « Il y a aujourd’hui 35 % des habitants qui ne sont pas d’origine papoue, qui viennent du reste de l’archipel indonésien. Il y a cent ans, ils n’étaient que 2,5 %. Dans les grandes zones urbaines, on est à 60 % de non-Papous, et c’est dans ces grandes zones urbaines que les colons indonésiens dominent l’économie. » Avec le développement des infrastructures et le développement économique, la colonisation s’accélère et pénètre au cœur des territoires papous, présageant pour les années à venir leur mise en minorité et une grande menace sur leur avenir en tant que peuple.

5 Cependant, d’après plusieurs témoignages, des Papous ont aussi aidé des migrants menacés, notamment en les abritant chez eux.

6 « The neglected genocide. Human rights abuses against Papuans in the central highlands, 1977-78 », Asian Human Rights Commission (2013).

7 Irian Jaya under the gun : Indonesian Economic Development Versus West Papuan Nationalism, University of Hawaï Press (2003).

8 Voir le documentaire Blood on the Cross de Mark Davis, Australian Broadcasting Corporation (1999).

9 The open cage. The ordeal of the Irian Jaya hostages, Daniel Start, Harper Collins Publishers (1997).

10 Timika − Western papou, Nicolas Rouillé, Anacharsis (2018). Ce roman mêlant faits réels et fiction est une bonne introduction à la complexité de la Papouasie occidentale.

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1 commentaire
  • 30 avril 2020, 19:40, par Andrew

    Le sujet important et caché est que la France et le reste des Nations Unies sont responsables de l’occupation et du pillage de la Papouasie occidentale. Et bien que la France ait été la seule puissance suffisamment intègre en 1962 à s’abstenir du vote des Nations Unies pour l’invasion et l’assujettissement de la Papouasie occidentale avec des troupes pakistanaises puis indonésiennes, je regrette que la France se soit jointe aux autres nations depuis 58 ans pour garder le silence sur les aspects illégaux sur cette action en cours des Nations Unies, résolution 1752 de l’Assemblée générale.

    Une telle occupation est techniquement légale en vertu du droit international car l’option pour les Nations Unies d’envahir et d’occuper une colonie existe dans l’article 81 de la Charte des Nations Unies, et l’occupation de la Papouasie occidentale est autorisée conformément au paragraphe 1 de l’article 85 de la Charte. Mais, conformément au paragraphe 2 de l’article 85, il est illégal de ne pas divulguer l’autorisation (résolution 1752) à l’ordre du jour du Conseil de tutelle.

    En cachant la question des Nations Unies de la résolution 1752 de l’Assemblée générale au Conseil de tutelle, nos nations empêchent illégalement le Conseil de tutelle de faire des rapports annuels (article 88) sur la Papouasie occidentale, et empêchent ces rapports de rappeler à l’ensemble des nations qu’elles sont légalement requis par l’article 76 de la Charte pour contribuer à promouvoir l’indépendance de la Papouasie occidentale.

    Les actions de l’Indonésie en Papouasie occidentale sont en violation du droit français parce que le comportement viole l’article 76 de la Charte des Nations Unies. J’espère que la France compte plus de personnes concernées par la dignité humaine et les droits que ma propre nation ne semble en avoir aujourd’hui. Vous êtes invités à lire notre article (en anglais) et / ou à me poser des questions à ce sujet, http://wpik.org/a

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Paru dans CQFD n°184 (février 2020)
Par Babon Hitam, Iffik Le Guen, Nicolas Marvey
Illustré par David Quertelet

Mis en ligne le 21.04.2020