Récit d’une soumission chimique

GHB : un regard calme sur vos défenses qui tombent

En vacances à New York, l’autrice de ces lignes et une de ses amies ont été droguées au GHB par un gérant de bar. Elle raconte ici son expérience de la soumission chimique et les trésors de ressources qu’il leur a fallu mobiliser pour échapper à une agression sexuelle préméditée. Traversant toute cette histoire : la culture du viol.
Illustration de Diane Etienne

Juin 2022. Vous entrez dans le cabinet d’un médecin. Vous êtes fatiguée. Ou plutôt, vous êtes épuisée. Vous imputez votre état à un surmenage. Vous travaillez trop. Vous avez toujours beaucoup travaillé, mais depuis quelque temps, le travail ne rentre plus en vous. En vérité, plus grand-chose ne rentre en vous. Vous dites que vous êtes irritable, que vos proches vous l’ont fait remarquer. Vous dites aussi que vous avez du mal à écouter, que vous ne parlez plus que du boulot et de la fatigue. En fait, vous avez du mal à sortir de votre tête.

La médecin vous questionne : « Depuis combien de temps ? » Sans réfléchir, vous dites : « Six mois. » Elle vous demande s’il s’est passé quelque chose à ce moment-là.

Vous répondez que non. Mais vous y pensez tout de suite – ce n’est jamais bien loin. Vous hésitez. C’est la première fois que vous la consultez. Vous la regardez attentivement. Vous hésitez encore. Vous ne prenez pas le risque qu’elle ne comprenne rien. Vous dites définitivement « Non. » Par les temps qui courent, le surmenage est une cause plausible, suffisante.

Vous vous réveillez dans un appartement new-yorkais. Dehors, il fait jour. Vous voyez la neige par la fenêtre, sur les arbres, partout. Vous n’avez aucune idée de l’heure qu’il est. Dans le lit, à coté de vous, il y a une bassine, un autre corps endormi, et un saladier vide. Vous vous précipitez vers les toilettes pour vomir. Pas grand-chose, mais les spasmes sont gigantesques. Vous retournez vous allonger. Votre amie ouvre un oeil. Vous parlez un peu. Avec difficulté. Vous avez l’impression qu’un camion vous a littéralement roulé dessus. Vous avez soif mais l’eau vous dégoûte. Il est 7 heures du matin. Vous vous rendormez profondément.

Quand vous vous réveillez à nouveau, il est cette fois 15 heures. L’amie à qui vous rendez visite à New York est toujours à côté de vous. Elle ouvre elle aussi péniblement les yeux – vos phases de sommeil et de réveil sont particulièrement synchrones. Vous avez la nausée. Il y a du vomi partout. Sur le sol de la chambre, sur vos vêtements, sur vos chaussures, sur votre téléphone, sur votre manteau abandonné dans l’entrée. Vous avez terriblement mal à la tête, aux os, à l’âme. Le téléphone de votre amie a sonné une quinzaine de fois. Personne n’a rien entendu. Vous vous levez, il faut se lever, vous n’allez pas rester éternellement dans ce lit.

Vous êtes maintenant sur le canapé. Il fait nuit dehors. Vous essayez de manger un peu. Vous échangez avec votre amie. Vous êtes sidérée. Elle aussi. Ensemble, vous recollez les morceaux. L’enquête commence. Et l’enquête va vite. Vous vous souvenez de presque tout, et votre amie de presque rien.

Depuis quelques jours, New York est paralysée par la tempête. La neige, qui tombe à gros flocons, s’entasse en monticules bientôt gris sur les trottoirs. Mais ce mardi de janvier, le soleil est revenu. Avec votre amie, vous faites une bonne heure de métro jusqu’à Little Odessa, vous vous promenez le long de la plage à Coney Island, vous prenez des photos devant le Luna Park endormi, puis visitez l’aquarium. Un parfait programme de touristes. Il ne vous reste plus que quatre jours avant de rentrer en France. Vous n’avez pas envie que la journée s’arrête. Vers 20 heures, vous décidez d’aller boire une bière dans un petit bar à deux pas de chez votre amie. Peu de tables, uniquement des bières artisanales, une ambiance aussi simple que travaillée, des serveur·ses ultra friendly. En fait, c’est le bar de quartier de votre copine ; le gérant la reconnaît quand elle entre ; elle y a amené tous·tes ses potes en visite.

Elle vous glisse à l’oreille : « Il faut qu’on se barre. Maintenant. »

Attablées, vous débriefez, vous riez. La bière se sert au demi, vous en commandez un deuxième. Entre-temps, vous sortez fumer une clope sur le trottoir, et le gérant vous y rejoint pour fumer la sienne. La discussion s’amorce avec Brandon. Vous regagnez votre table. Puis l’heure approche – le bar ferme particulièrement tôt en semaine, vers 22 heures. Vous levez soudain les yeux, il n’y a plus personne à part une serveuse et le gérant. Vous dites « sorry », on va y aller. On vous répond : « It’s okay ! » On vous propose même de goûter la bière de la maison, le temps de faire la fermeture. Vous acceptez volontiers.

Vous bondissez du canapé pour fermer la porte de l’appartement à clef. Un peu plus tard, l’image de son regard vous traverse et vous fait hurler ; votre amie sursaute et hurle à son tour. Vous vous accrochez l’une à l’autre. Putain mais merde. Vous vous sentez trop faibles pour sortir dans la rue, alors vous cherchez un numéro sur internet, le numéro d’aide aux femmes victimes de violences. Quelqu’un décroche. Vous expliquez tant bien que mal votre affaire. On vous dit d’aller à l’hôpital, on vous donne un nom. Vous appelez l’hôpital. On vous trimballe de standard en standard. On vous dit d’aller voir la police. Vous êtes trop crevées.

Vous reportez l’idée au lendemain matin. Vous essayez de dormir. Vous mettez un réveil. Le réveil sonne. Vous prenez enfin une douche. Votre amie vous fait remarquer que vous parlez toute seule. Inlassablement, vous répétez la scène, fait après fait, étape après étape. Vous ne faites pas exprès. Vous ne maîtrisez pas ça. Alors, bras-dessus bras-des sous, le pas mal assuré sur la glace qui a figé sur les trottoirs, vous sortez chercher le commissariat du district. Manque de bol, deux flics de ce même commissariat se sont fait buter lors d’une intervention quelques jours plus tôt, et toutes les unités de la ville sont en deuil. Les énormes gerbes de fleurs dans l’entrée n’ont d’équivalent que la vôtre – vous avez encore la nausée, et l’odeur du vomi s’est incrustée dans le cuir de votre canadienne. On vous fait comprendre que ce n’est pas trop le moment, mais vous insistez pour déposer plainte. De mauvaise grâce, le type finit par vous demander ce qui s’est passé. Debout dans l’entrée, jambes tremblantes – mais pourquoi ne vous donne-t-il pas une chaise ? – vous racontez à deux voix, vous donnez les détails, vous incriminez, fatiguées mais cohérentes, tandis que le personnel du commissariat vous jette des regards en coin, ça en devient gênant.

Vous acceptez donc de goûter la bière de la maison. Bien volontiers. Vous enregistrez que la serveuse n’est plus là, et que Brandon commence à fermer les portes qui donnent sur la terrasse à l’arrière. Puis il retourne vers le comptoir et vous propose de l’y rejoindre. Vous ramassez vos affaires et vous asseyez sur les chaises hautes. Deux verres vous y attendent déjà. Il ouvre une grande cannette d’une bonne bière rare devant vous, vous sert, et la conversation abandonnée un peu plus tôt avec lui sur le trottoir reprend. Vous êtes contente, vous trouvez que votre anglais est fluide, que votre amie et vous-même parvenez bien à donner le change : le sujet est politique, vous parlez des conditions de travail aux États-Unis. Tout d’un coup, votre amie se met à parler fort et de manière décousue. Vous avez légèrement honte, vous essayez de gérer la conversation. En face, le type fait comme si de rien n’était, il continue d’interagir comme si tout était « normal ». Vous vous dites qu’il est gentil, attentionné, qu’il ne veut pas la mettre mal à l’aise. Ça ne fait pas dix minutes que vous êtes installées au comptoir. Votre amie se lève, dit qu’elle a chaud, qu’elle veut sortir fumer une cigarette. Vous la trouvez étrange. Elle vous glisse à l’oreille : « Il faut qu’on se barre. Maintenant. » Vous la suivez dehors. Elle se roule une clope. Elle ne dit plus rien. Elle ne se barre pas. Au contraire, elle retourne à l’intérieur en courant, vous laissant sa clope et seule sur le trottoir devant le bar, avec Brandon qui vous a suivie.

Vous avez la sensation qu’un éclair vous traverse et vous immobilise. Tout s’éloigne, vous voyez flou, vous êtes happée.

Vous avez à peine le temps de penser. Tout s’enchaîne très vite. Vous dites quelque chose comme : « C’est bizarre, elle a l’air ivre, en fait on n’a pas encore dîné, c’est peut-être ça. » Il vous répond quelque chose comme : « Oui, c’est important de manger », mais vous n’entendez plus bien. Vous avez la sensation qu’un éclair vous traverse et vous immobilise. Tout s’éloigne, vous voyez flou, vous êtes happée. La seule comparaison qui vous vient a posteriori, c’est avec la fois où vous avez failli vous noyer dans une piscine, à quatre ou cinq ans : la mère de votre copine vous parlait à travers l’eau tout en essayant de vous attraper. Vous éprouvez la sensation d’être ivre au dernier degré. Tellement ivre que vous vous affaissez contre la vitrine du bar, puis presque par terre, en quête d’un appui. Brandon continue de vous parler, de quoi vous n’en savez rien, vous n’entendez plus. Sur les escaliers du porche de la maison voisine, un groupe d’hommes est assis dans la nuit. Vous jetez un regard dans leur direction. Vous vous demandez s’ils vous ont vue. Et s’ils seraient des alliés – oui, vous vous souvenez très bien que cette pensée vous a traversée. Vous vous concentrez pour vous remettre debout. Brandon reste impassible. Il parle, parle, parle comme si de rien n’était. Vous parvenez à articuler enfin : « My friend… » Il vous dit qu’il va voir, part, revient et assure qu’elle va « very well ». Dès lors, votre seul projet est de rejoindre votre amie, qui a disparu à l’intérieur. Vous agrippant à la rambarde, vous parvenez à monter les quelques marches qui montent vers le bar, escortée par Brandon. Ça tangue. Vous vous vomissez dessus. Beaucoup. Une substance blanche, presque poudreuse. Avec un témoin qui vous regarde calmement, patiemment. Et qui ne fait rien. À part fermer le loquet intérieur de la serrure de la porte d’entrée.

Vous êtes à l’aéroport de Newark pour prendre votre avion retour. Dans le métro puis le train qui vous y amène, vous êtes particulièrement stressée, sur le qui-vive, vous craignez de rater l’arrêt à chaque station. Vous avez une tachycardie de dingue, impossible à calmer. Ça fait maintenant trois jours que vos vacances se sont arrêtées. Et vous avez encore la nausée. Mais le plus gros problème, c’est que votre esprit est resté coincé dans le bar. Vous revivez la scène en permanence. Vous savez très bien ce qui vous arrive, vous êtes bardée de connaissances sur le sujet du trauma, mais la preuve en est, ce n’est pas parce que vous connaissez théoriquement le phénomène que vous en êtes exemptée. Semaine après semaine, vous allez cocher de nombreuses cases du trouble du stress post-traumatique, sans toujours faire le lien entre les symptômes (rappelez-vous, vous avez trop de travail) : réminiscences, flash backs, cauchemars, évitement des personnes liées de près ou de loin au trauma, troubles de l’humeur, troubles du sommeil. Mais pour l’heure, vous êtes à la fois à l’aéroport et dans le bar. Et vous avez l’impression que vous allez péter les plombs.

Vous encaissez en silence cette obstruction au droit de dépôt de plainte. Et vous vous mettez en quête d’un hôpital

Il faut dire que la journée de la veille a été particulièrement éprouvante. Au commissariat, le flic vous a écoutées tout en étant régulièrement interrompu par son oreillette. Puis il est allé voir un collègue. Puis il est revenu pour demander : « Dans le bar, il y a une caméra de surveillance ? » Vous n’en savez rien et vous vous en foutez, d’ailleurs. Vous venez d’échapper de justesse à un viol, on vous a administré une substance dégueulasse à votre insu, vous avez eu peur de mourir pendant les heures qui ont suivi, et vous savez très bien qui est l’agresseur. Donc la caméra, ben... Le flic clôt l’entretien par une phrase du style : « Déso, y’a pas de preuves, vous devriez aller à l’hôpital, allez ciao. » Vous rêveriez de lui rétorquer que justement, trouver les preuves, c’est son travail. Et que la plus grande preuve, c’est vous : oui, là, vous, les deux personnes qui lui parlent en ce moment. Mais vous avez déjà cramé toute votre énergie à lui raconter votre histoire. Vous encaissez en silence cette obstruction au droit de dépôt de plainte. Et vous vous mettez en quête d’un hôpital. Sans trop savoir ce qu’il pourrait s’y passer car vous avez lu la veille qu’aux États-Unis comme en France, pour pouvoir faire des tests, quels qu’ils soient, dans ce genre de situation, il faut au préalable avoir porté plainte.

Vomir vous a réveillée. Vous rejoignez votre amie dans les toilettes, restées ouvertes. Elle ne va pas « very well » du tout. Elle vomit ses tripes elle aussi, elle est blanche, mais surtout, elle est absente. Vous vous enfermez à clef. Ce geste raconte que vous avez, quelque part en vous, enfin pris la mesure du danger, même si vous n’en n’avez pas encore conscience. D’ailleurs, à aucun moment ne vous vient l’idée d’appeler à l’aide. En vous servant de votre téléphone, par exemple. En fait, vous ne paniquez pas du tout – n’oubliez pas, vous êtes shootée. Vous pensez comme un automate. Sortir des chiottes. Sortir du bar. Vous attrapez votre amie. Vous ouvrez la porte. Vous parlez au type. Aussi normalement que vous le pouvez. Peut-être avez-vous dit : « Bon ben on va rentrer maintenant, on pourrait avoir l’addition ? » Il vous semble même que vous lui avez fait un grand sourire. Vous payez grâce au sans contact. Votre amie avance docilement, avec une démarche saccadée. Vous refusez les deux verres d’eau que Brandon vous tend. Vous vous entendez dire : « See you ! » Votre coeur se soulève quand vous sentez que la poignée de la porte d’entrée résiste. Vous la déverrouillez sans problème – alors que vingt minutes plus tard vous en auriez été incapable. Et vous vous retrouvez dans la rue, dans la nuit, dans New York. Défoncées jusqu’à la moelle, mais libres.

Vous ne savez pas trop comment, mais vous parvenez à revenir à l’appartement, à deux pâtés de maisons. La seule chose que vous savez avec certitude, dès la sortie du bar, c’est que vous avez été droguées. Vous avez bu l’équivalent de trois demis de bière. Vous vous connaissez bien. Vous n’êtes pas ivres. Le mot « GHB » tourne en boucle dans votre tête. Jusqu’à ce que vous ne puissiez plus lutter : votre amie, puis vous, tombez dans une sorte de coma.

Plus tard, vous comprenez que votre réaction, dans le bar, a été bien plus rationnelle et organisée que vous ne l’avez cru dans l’immédiat. Agir comme s’il n’y avait aucun problème – même si la scène ressemble à un mauvais remake de film d’horreur – est déstabilisant pour un agresseur. C’est une réaction d’autodéfense, qui a certainement dû s’élaborer à partir de votre intuition : si vous aviez paniqué à l’intérieur du bar, il aurait peut-être paniqué à son tour. Quelque part, vous l’avez pris à son propre jeu : lui qui feignait la « normalité », vous l’avez contraint à rester dans ce script. Et puis, avec votre amie, vous avez coopéré. Si elle n’avait pas prononcé cette phrase qui puait le danger : « Il faut qu’on se barre. Maintenant. » Auriez-vous vomi aussi vite ? Auriez-vous tout fait pour la rejoindre dans les toilettes ? Auriez-vous ?… Vous ne saurez jamais.

Lundi matin. Vous zonez dans la rue du Planning familial de votre ville en attendant que ça ouvre. Votre esprit est encore coincé dans le bar, dans la nuit de mardi à mercredi dernier. C’est insupportable, à vous taper la tête contre un mur. À New York, à l’hôpital, on vous a tout de suite crues. Selon le médecin, vous remplissez 16 critères sur 20 de l’intoxication au GHB ou assimilé, et même si les analyses urinaires ou sanguines n’ont pu être faites, car effectivement il fallait un dépôt de plainte, il n’y a guère de doute. De toute façon, cette drogue également appelée « drogue du viol », est très difficile à détecter : après douze heures, les probabilités de trouver des traces sont quasi nulles. À l’hôpital, on vous a aussi dit : « Bravo de vous en être sorties. » Mais en vrai, vous n’en n’avez rien à foutre des félicitations. Vous voudriez juste qu’on vous libère du bar. Et pour cela, il faudrait que justice soit faite. Après le premier commissariat, vous avez appelé une unité spéciale de la police de New York sur le conseil des soignant·es. Mais là aussi on se fichait absolument de votre histoire. En France, même scénario. La policière appelée par la conseillère du Planning demande, dubita tive, si vous ne vous êtes pas intoxiquée toute seule. C’est mal connaître l’actualité. Depuis la réouverture des rades après le confinement, les affaires de GHB explosent en France, en Belgique, au Royaume-Uni, partout, au point d’alimenter des comptes Instagram nommés « Balance ton bar »1, et des rapports parlementaires. Un petit refrain retentit dans votre tête : « Culture du viol, culture du viol, culture du viol ».

Vous avez fait ce qui vous semblait juste pour vous. Parlé à vos proches et à votre psy. Contacté des militant·es étatsunien·nes. Rédigé une lettre de dénonciation avec votre amie. Envoyé cette lettre à ces allié·es, outre-Atlantique, pour qu’ils et elles name & shame 2 bien comme il faut. Les choses se sont calmées dans votre tête. Ou elles ont pris un autre chemin, celui de l’épuisement peut-être et d’une défiance parfois à fleur de peau. Quand la référente du centre d’addictovigilance de Paris a prononcé l’expression « soumission chimique » au téléphone pour qualifier votre histoire, quelque temps après les faits, vous avez failli faire un malaise. Car, même si vous vous frottez régulièrement aux questions de violence faites aux femmes dans le cadre de vos activités professionnelles, et qu’on pourrait vous qualifier de plutôt « outillée » sur le sujet, la froideur du terme, son cynisme, le calcul qu’il implique, l’usage d’un instrument extérieur, s’accompagnent désormais d’un regard calme sur vos défenses qui tombent doucement. Et ceci est tout simplement insupportable.

JBZ

1 Lire à ce sujet « #balancetonbar ou le viol sous GHB », Le Monde (11/12/2021).

2 Que l’on peut traduire par : « Pour qu’ils et elles dénoncent et couvrent de honte. »

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CQFD n°211 (juillet-août 2022)

Dans ce numéro d’été à visage psychotropé, un long et pimpant dossier « Schnouf qui peut » qui se plonge dans nos addictions, leurs élans et leurs impasses. Mais aussi : un reportage sur la Bretagne sous le joug d’une gentrification retorse, une analyse du quotidien de sans-papiers vivant « sous la menace », le récit d’une belle occupation d’usine à Florence, des jeux d’été bien achalandés, des cuites d’enfer, la dernière chronique « Je vous écris de l’Ehpad », des champignons magiques gobés avec des écrivains...

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