Au début de l’été, les femmes de ménage de l’hôpital de Valenciennes se sont mises en grève. Dans leur viseur, le montant dérisoire de la prime « Covid » promise par Onet, l’entreprise qui les emploie pour le compte de l’établissement public. Cinq mois après leur mobilisation, à quoi ressemble leur quotidien ? « Nos vies valent 150 € ». Accrochée à la rubalise entre deux arbres, au beau milieu d’un parterre de rhododendron, la banderole a attiré les caméras et les micros des médias. La scène se passe fin juin, (...)
L’enjeu est double : pas de lutte sociale sans remise en cause du patriarcat. Pas de remise en cause du patriarcat sans prise en compte des luttes sociales. Pour prendre le pouls de ces féminismes au carrefour des luttes, 20 pages à la rencontre de celles qui se mobilisent pour changer la donne. « Le fondement même du féminisme est de militer pour une justice sociale. » Sans détour, les féminismes qui nourrissent ces pages ne se contentent pas d’une lutte au rabais avec pour seul objectif (...)
En couverture : « Pas de fumée sans femmes » (illustré par Marine Summercity). Quelques articles seront mis en ligne au cours de l’été. Les autres seront archivés sur notre site progressivement, après la parution du prochain numéro. Ce qui vous laisse tout le temps d’aller saluer votre kiosquier ou de vous abonner... Actualités La solidarité bloquée à quai – Laisser noyer les sans-papiers > En 2018, six personnes sont mortes chaque jour en essayant de traverser la Méditerranée. Pas assez pour l’Europe, (...)