En Espagne, le mouvement libertaire a fait l’objet dès 2014 d’une campagne de répression et de criminalisation qui a abouti à l’arrestation d’une quarantaine de militants, pour appartenance à une « organisation terroriste anarchiste ». Cette affaire Tarnac à l’espagnole s’est conclue par la relaxe des inculpés, mais a participé à réactiver dans l’imaginaire collectif l’idée d’une « menace anarchiste ». Pour comprendre la genèse de ce fantasme policier, il faut remonter à l’époque de la transition « démocratique (...)