C’est l’entame de rendez-vous quotidiens, rassemblant chaque matin de 20 à 70 personnes. Au début, il suffit de pénétrer les lieux pour arrêter la pelleteuse. Simultanément, des plaintes sont déposées contre la destruction de l’habitat du fameux escargot de Quimper (responsable de l’annulation de plusieurs projets locaux – Super U, centre d’entraînement du Stade brestois), repéré sur le site. Pas assez de monde pour tenir un blocage continu, mais les travaux prennent un peu de retard. Mi-février, en une nuit, le site est bouclé avec des barrières. Il est réoccupé le soir, mais dès le lendemain, vigiles et gendarmes sont déployés en plus grand nombre.
Samedi 23 février, l’appel à manifester est relayé par diverses assemblées de Gilets jaunes. Mille personnes rejoignent le cortège carnavalesque. Les gendarmes sont débordés et une partie des grilles se retrouve au sol. De retour au centre-ville, les gendarmes procèdent à une arrestation : mêlée sous les gaz, puis rassemblement devant le commissariat. Entre recours juridiques et blocages à venir, avec une nouvelle manif le 16 mars, les prochains mois risquent d’être animés.